Saint-Coulomb est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 820 habitants[Note 1].
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Saint-Coulomb | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Saint-Malo |
Intercommunalité | Saint-Malo Agglomération |
Maire Mandat |
Jean-Michel Fredou 2020-2026 |
Code postal | 35350 |
Code commune | 35263 |
Démographie | |
Gentilé | Colombanais |
Population municipale |
2 820 hab. (2019 ![]() |
Densité | 156 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 40′ 30″ nord, 1° 54′ 42″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 52 m |
Superficie | 18,04 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Saint-Malo (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Malo-1 |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintcoulomb.com |
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Malgré ses 14,55 km de côtes et quatre belles plages (les Chevrets, les Dunes du Port, Roz-Ven[Note 2] et l'anse du Guesclin[Note 3]), la commune a un rôle touristique assez mineur en comparaison des grands centres touristiques que sont les villes limitrophes de Saint-Malo et de Cancale. Il faut cependant signaler le camping de la Guimorais, implanté en bordure de la plage des Chevrets.
Saint-Coulomb est un bourg de Bretagne, entre Saint-Malo et Cancale. Située le long des côtes de la Manche, cette commune est principalement tournée vers l'agriculture.
La superficie de la commune est de 1804 hectares. Son altitude varie entre 0 mètre au niveau de la mer et 52 mètres dans le sud-est de la commune (Le Préau). Les falaises de la pointe du Meinga et celles de la pointe du Nid culminent à 40 mètres. Le sémaphore de l'ile Besnard est à 44 mètres.
Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Coulomb est à la première place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 670 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 88 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 52 taxons protégés et 59 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[1].
Les activités étant essentiellement agricoles, il y avait peu de marins sur la commune et tous partaient à la grande pêche à Terre-Neuve. Cependant une tradition de pêche au bas de l'eau amateur perdure sur l'estrans, sur les cailloux à la côte ou sur ceux proches en mer.
Un membre de l'association des pêcheurs-plaisanciers des Courtils a collecté les noms des différents lieux-dits de la côte colombanaise associés à cette activité de pêche, en voici la liste et leur localisation sur la carte marine de ce coin de la Côte d'Émeraude.
Le havre de Rothéneuf
L’île Esnau L’étang du Lupin La grève des Mites Les dunes des Nielles L’ïle Besnard Le goulet du Hâvre Le cellier Rudet Les cônes à la Vache La tête à la Vache La plage de velours Le petit chevret Le grand chevret Les Haurets La basse aux chiens La tourelle de Rochefort La basse à Rollo La basse à Capelle La plage des Chevrets Mielpot ou Nielport Les trois Herponts Les trois rivières petite et grande La roche aux chats Les Tombriaux La caille La moullière |
La pointe du Meinga
La Basse du Meinga Le décollé Le refuge Le grand perchis Le petit perchis La colombière La chartée de pierres Pointe des courtils L'anse des courtils Les tintiaux La moulière Le mulot La basse aux couillons Le petit tintiaux La basse à Talva Le grand tintiaux Le tintiaux de l'Est Le grand Cadin Le bouton du Cadin Le petit Cadin La plage du port La pointe du port La pointe des petits nez |
La plage de la Touesse
La Pierre Leroux Les blots La pointe des grands nez L'oreille Chapet Dont Herry La fontenelle L'anse Margot La huppe La cabane à Roupépé La plage du Guesclin Roches à l'évêque Basse à l'évêque Roche plate Roche ronde Fouillante Linette Plage de Linette Pointe du Bert Fort du Guesclin Mare à bigorneaux Grand cotière Les jumelles Pointe du Nid La basse du petit port |
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Méloir », sur la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, mise en service en 1989[8] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[9],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 751,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 15 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Coulomb est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,3 %), zones agricoles hétérogènes (26,2 %), zones urbanisées (8,6 %), prairies (5,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), forêts (0,6 %), zones humides côtières (0,5 %), eaux maritimes (0,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Columbani au XIe siècle[25], Saint-Coulomp en 1418, Saint-Coulumb en 1474, Saint-Coullomb et Sainct-Coulon en 1513, Saint-Coulon au XVIIIe siècle.
Le toponyme dérive du nom du patron de la paroisse, Colomban de Luxeuil, qui aurait débarqué sur ses rives dans les années 580-590.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Coulomb-Rocher[26].
Le gentilé est Colombanais.
La paroisse de Saint-Coulomb, enclavée dans l'évêché de Saint-Malo, faisait partie du doyenné de Bobital relevant de l'évêché de Dol et avait pour vocable Saint-Colomban. Accompagné de plusieurs moines, Colomban de Luxeuil traverse la Manche et accoste soit sur la grève du Guesclin, soit quelques centaines de mètres plus à l’ouest, à l’anse Margot. Une croix est érigée à sa mémoire.
Le plus ancien moulin à marée breton connu est celui du Lupin, situé au fond du havre de Rothéneuf, cité en 1181 (mais il a disparu)[27].
Sous l'Ancien Régime, le lieu-dit la Mare et plus tard la Mare-Ferron, aujourd'hui rattaché à la commune de Miniac-Morvan, dépendait de la paroisse Saint-Coulomb[réf. nécessaire]. Il s'y trouvait le prieuré Saint-Colomban de la Mare, appartenant aux religieux de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet. Ces religieux possédaient également sur la paroisse le prieuré Saint-Nicolas du Vieux-Chastel.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1792 | 1799 | Noël Jean Goude | ||
1799 | 1802 | Alexis Angliny de Baudoin | ||
1802 | 1815 | René Charles Marie Fournier de Bellevue | Officier de cavalerie, propriétaire de la malouinière de la Ville Azé | |
1815 | 1822 | Nicolas Le Gobien | ||
1822 | 1833 | Laurent Fauchon | ||
1833 | 1837 | Emmanuel Le Joliff | ||
1837 | 1844 | Joseph Labbé | ||
1844 | 1847 | Olivier Hervot (intérimaire) | ||
1847 | 1862 | Jean Baslé | ||
1862 | 1865 | François Lemoine | ||
1865 | 1871 | Hyppolyte Ronce | ||
1871 | 1881 | Olivier Hervot | ||
1881 | 1916 | Pierre Jugant | ||
1916 | 1918 | Eugène Crolbos | ||
1918 | 1922 | Ernest Macé | ||
1922 | 1935 | Jean Collin | Cultivateur | |
1935 | 1945 | Louis Esnoul | ||
1945 | mars 1983 | Louis Frémont | Cultivateur, maire honoraire | |
mars 1983 | mars 2014 | Jean Mainguené[28] | DVD puis UMP | Vice-président de Saint-Malo Agglomération Maire honoraire (2014)[29] |
mars 2014[30] | 28 mai 2020 | Loïc Levillain | SE | Chef d'entreprise |
28 mai 2020 | En cours | Jean-Michel Fredou[31] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2019, la commune comptait 2 820 habitants[Note 10], en augmentation de 7,88 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 700 | 1 751 | 1 723 | 2 030 | 2 209 | 2 114 | 2 091 | 2 098 | 2 103 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 140 | 2 155 | 2 173 | 2 080 | 2 146 | 2 056 | 2 028 | 2 046 | 2 008 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 007 | 2 143 | 2 052 | 1 878 | 1 837 | 1 778 | 1 669 | 1 675 | 1 669 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 694 | 1 542 | 1 611 | 1 746 | 1 938 | 2 168 | 2 306 | 2 509 | 2 674 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 820 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Saint-Coulomb contient dix monuments historiques et 227 bâtiments inventoriés[35].
La Motte-Jean est construite sous une terrasse haute de deux mètres à l’ouest, qui correspond à l’emplacement d’une forteresse de Du Guesclin. Dans cette forteresse étaient cantonnées les troupes qui surveillaient la côte de la baie du mont Saint-Michel au Fort-la-Latte.
Le château est un exemple de la recherche des creux de terrains par les corsaires et les armateurs de Saint-Malo pour y installer leurs maisons de campagne à l’abri des vents de noroît. Ainsi, seuls les toits émergent des champs depuis la disparition des allées plantées aux quatre points cardinaux, les rabines.
La Motte-Jean a servi de modèle à la Giclais construite cinquante ans plus tard à Saint-Servan.
À l’intérieur subsistent un escalier Renaissance avec une très belle rampe en bois sculpté, des boiseries, une vaste cuisine à four monumental, de grandes pièces avec poutres et solives sculptées gothiques et de belles cheminées en granit.
Pendant la Révolution, un hôpital militaire est installé à la Motte-Jean, ce qui permet aux dames Grout de Beauvais, qui n’ont pas suivi leur mari et père en émigration à Jersey, d’accueillir les agents royaux arrivant et partant pour l’Angleterre depuis l’anse du Guesclin.
En 1794, la chapelle de la Trinité est le tombeau des 300 victimes de la Carmagnole à Cancale.[réf. nécessaire]
L’ancienne forteresse peut aujourd’hui être visitée lors des Journées du patrimoine.
Quatre plages occupent le littoral de la commune. D'ouest en est, il s'agit de :
Entre les Chevrets et la plage du Port, la pointe du Meinga s'enfonce dans la mer sur deux kilomètres. Elle permet d'offrir un panorama pittoresque sur l'ensemble de la Côte d'Émeraude, depuis le cap Fréhel jusqu'au Cotentin. C'est, avec la pointe du Grouin située à Cancale, l'un des rares sites de la côte permettant de voir à la fois trois départements : les Côtes-d'Armor, l'Ille-et-Vilaine et la Manche.
Le Plessis-Bertrand est un ancien château fort du XIIIe siècle. Il est situé sur la route entre Saint-Coulomb et Saint-Méloir-des-Ondes. Il a été construit en 1259 par l'arrière-arrière-grand-père de Bertrand du Guesclin pour remplacer l'ancien château du Guesclin. Trois tours portaient autrefois les noms de tours de l'Aigle, du Capitaine et du Guesclin. Il possédait un colombier et une chapelle privée. Ce château est pris en 1387 par les partisans d'Olivier de Clisson dans sa lutte contre le duc Jean IV, et en 1589 par le duc de Mercœur. Le maréchal de Brissac l'attaque pour le roi en 1597 et en 1598 : le château capitule et il est démantelé par ordre d'Henri IV. Le Plessis-Bertrand avait jadis un droit de haute justice. La Tremblaye est tué le par une balle de mousquet tirée du château lors du siège du Plessis-Bertrand[43].
Chapelles aujourd'hui disparues :
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Blasonnement : de sinople à la croix de sable chargée d'une crosse abbatiale d'argent, cantonnée de quatre malouinières d'or, ouvertes ajourées et essorées de sable. Il s'agit d'armes à enquerre. |
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