Saint-Cernin est une commune française située dans le département du Cantal, en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Cernin | |
![]() Vue du village de Saint-Cernin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Aurillac |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Salers |
Maire Mandat |
André Dujols 2020-2026 |
Code postal | 15310 |
Code commune | 15175 |
Démographie | |
Population municipale |
1 070 hab. (2019 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 03′ 34″ nord, 2° 25′ 17″ est |
Altitude | Min. 556 m Max. 985 m |
Superficie | 46,75 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Naucelles |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://Saint-Cernin.fr |
modifier ![]() |
Elle comprend le territoire de l'ancienne commune de Saint-Martin-de-Valois, appelée, plus anciennement, Saint-Martin-lez-Tournemire, depuis 1826.
Saint-Cernin est une commune située au nord du Cantal dans le pays de Salers. Elle est arrosée par la Doire et le ruisseau de Cautrunes.
La commune de Saint-Cernin se trouve dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes[1].
Elle se situe à 19 km par la route[Note 1] d'Aurillac[2], préfecture du département, et à 15 km de Naucelles[3], bureau centralisateur du canton de Naucelles dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Saint-Chamant (3,9 km), Tournemire (4,8 km), Saint-Cirgues-de-Malbert (4,9 km), Freix-Anglards (4,9 km), Girgols (5,3 km), Saint-Martin-Valmeroux (6,6 km), Besse (7,0 km), Sainte-Eulalie (7,5 km).
Saint-Cernin est limitrophe de neuf autres communes.
Saint-Cirgues-de-Malbert | Saint-Chamant | Saint-Projet-de-Salers |
Saint-Illide | ![]() |
Tournemire, Girgols |
Freix-Anglards | Jussac | Marmanhac |
Saint-Cernin est une commune rurale[Note 3],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59 %), forêts (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), zones urbanisées (1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 685, alors qu'il était de 697 en 2013 et de 672 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 70,5 % étaient des résidences principales, 18,3 % des résidences secondaires et 11,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,6 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Cernin en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18,3 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,5 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Saint-Cernin[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 70,5 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 18,3 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,2 | 11,9 | 8,2 |
En 1842, des fouilles sur le Puy-Cantarel révèlent notamment des bracelets et colliers gaulois en bronze[9].
Le décret de l'Assemblée Nationale du décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[10]. La municipalité de Saint Cernin est rattachée au canton de Saint Cernin et au district d'Aurillac[11]. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée »[12]. Ainsi la municipalité de Saint Cernin devient formellement « commune de Saint-Cernin » en 1793[11].
Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[13],[14]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[13]. Saint-Cernin est alors rattachée au Canton de Saint-Cernin et à l'Arrondissement d'Aurillac par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[11],[15]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
En 1826, Saint-Cernin absorbe Saint-Martin-de-Valois et en 1839, Freix-Anglards est érigée en commune par démembrement de Saint-Cernin[11].
La commune de Saint-Cernin est membre de la communauté de communes du Pays de Salers[16], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Salers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[17].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Aurillac, au département du Cantal, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[16].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Naucelles pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[16], et de la première circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[18].
Le conseil municipal de Saint-Cernin, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[19], pour un mandat de six ans renouvelable[20]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[21]. Les quinze conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 41,8 %, issus de la seule liste candidate, conduite par André Dujols[22]. André Dujols, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [23].
Les cinq sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes du Pays de Salers sont alloués à la liste d'André Dujols[22].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1925 | octobre 1941 | Joseph Mas | Rad. | révoqué par le Gouvernement de Vichy[24] |
1945 | 1953 | Joseph Mas | Rad. | Conseiller général |
mars 2001 | mars 2008 | Gilbert Claux | médecin | |
mars 2008 | avril 2014 | Noël Delourme | ||
avril 2014 | En cours (au 4 juin 2020) |
André Dujols[25] | DVG | artisan |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 1 070 habitants[Note 5], en diminution de 4,29 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 500 | 2 734 | 2 492 | 2 466 | 3 180 | 4 085 | 3 046 | 3 167 | 2 848 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 890 | 2 795 | 2 633 | 2 583 | 2 319 | 2 315 | 2 318 | 2 145 | 2 157 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 184 | 2 089 | 2 052 | 1 753 | 1 729 | 1 716 | 1 731 | 1 729 | 1 633 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 677 | 1 448 | 1 314 | 1 245 | 1 164 | 1 128 | 1 068 | 1 086 | 1 073 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 070 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,0 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,9 %) est inférieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 531 hommes pour 541 femmes, soit un taux de 50,47 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 2,1 |
8,2 | 75-89 ans | 12,2 |
18,8 | 60-74 ans | 17,7 |
24,6 | 45-59 ans | 21,0 |
19,3 | 30-44 ans | 19,2 |
11,4 | 15-29 ans | 11,8 |
16,9 | 0-14 ans | 16,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,8 |
9,9 | 75-89 ans | 13,8 |
21,8 | 60-74 ans | 21,4 |
22,4 | 45-59 ans | 20,9 |
16,5 | 30-44 ans | 15,5 |
13,7 | 15-29 ans | 11,9 |
14,6 | 0-14 ans | 13,7 |
Il existe un collège depuis les années 1950, d'abord CEG, il a ensuite adopté le nom d'Henri-Mondor, chirurgien natif de la commune.
En 2018, la commune compte 469 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 004 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 490 €[I 9] (20 510 € dans le département[I 10]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 3,7 % | 3,4 % | 5,8 % |
Département[I 12] | 5,6 % | 6,5 % | 6,4 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 654 personnes, parmi lesquelles on compte 82,9 % d'actifs (77,1 % ayant un emploi et 5,8 % de chômeurs) et 17,1 % d'inactifs[Note 7],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Aurillac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 14]. Elle compte 426 emplois en 2018, contre 438 en 2013 et 399 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 506, soit un indicateur de concentration d'emploi de 84,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,8 %[I 15].
Sur ces 506 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 236 travaillent dans la commune, soit 47 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 74,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 12,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
![]() |
Blason | D'or à la tour de gueules, maçonnée de sable, ouverte du champ et chargée d'un lion du même, accostée de deux étoiles d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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