Salers (prononcé [salɛʁ])[1] (Salèrn en occitan[2]) est une commune française située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants de Salers sont appelés aujourd'hui les Sagraniers (néologisme ayant remplacé l'ancienne appellation Salersois, encore seule en vigueur dans le Dictionnaire des appellations ethniques de la France d'A. Rolland de Denus, 1889, p. 45-46).
Pour les articles homonymes, voir Salers.
Salers | |
La porte du Beffroi. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Mauriac |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Salers (siège) |
Maire Mandat |
Jean-Louis Faure 2020-2026 |
Code postal | 15140 |
Code commune | 15219 |
Démographie | |
Gentilé | Sagraniers,Sagranières |
Population municipale |
325 hab. (2019 ![]() |
Densité | 67 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 08′ 20″ nord, 2° 29′ 42″ est |
Altitude | 951 m Min. 830 m Max. 1 207 m |
Superficie | 4,85 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Mauriac |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | salers.fr |
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Salers est située à l'extrémité ouest du complexe volcanique du Cantal, au bord d'un plateau d'une altitude de 900 m environ. La ville s'est constituée autour d'un château situé sur une butte basaltique dominant la vallée de la Maronne. À cet endroit, la Maronne n'est plus loin de son confluent avec l'Aspre, ces deux vallées permettant l'accès par l'ouest au puy Violent et à toute la chaîne des Puys cantaliens.
Saint-Bonnet-de-Salers | Saint-Bonnet-de-Salers | Saint-Bonnet-de-Salers |
Saint-Bonnet-de-Salers | ![]() |
Saint-Paul-de-Salers |
Saint-Paul-de-Salers | Saint-Paul-de-Salers | Saint-Paul-de-Salers |
La ville est loin des grandes voies de communications. Ce relatif isolement et son climat hivernal rude n'ont pas favorisé son expansion, et elle a ainsi pu garder une taille modeste.
Le village se constitue aussi de quelques hameaux :
Pour un article plus général, voir Climat du Cantal.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1912 à 2018 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[3]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1,3 | −1,1 | 1,3 | 3,1 | 7,2 | 10,1 | 12,2 | 12,4 | 9,3 | 6,9 | 2,3 | −0,2 | 5,2 |
Température moyenne (°C) | 2 | 2,5 | 5,2 | 7,4 | 11,6 | 14,9 | 17,3 | 17,2 | 13,8 | 10,5 | 5,6 | 3,1 | 9,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 9 | 11,6 | 16 | 19,6 | 22,3 | 22 | 18,3 | 14,2 | 8,8 | 6,3 | 13,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−22 12.01.1987 |
−21 10.02.1986 |
−18 06.03.1971 |
−8 07.04.08 |
−5 04.05.1987 |
0 09.06.1987 |
1,5 01.07.1981 |
2,5 30.08.1986 |
−2,5 25.09.1974 |
−8 25.10.03 |
−11 23.11.1999 |
−18,8 17.12.1963 |
−22 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 30.01.02 |
20 20.02.1998 |
23 14.03.12 |
25,3 09.04.11 |
32,5 29.05.01 |
36 23.06.1967 |
37 30.07.1983 |
36 12.08.03 |
30,7 03.09.05 |
28 12.10.01 |
24,5 19.11.1967 |
20 03.12.1985 |
37 1983 |
Précipitations (mm) | 143 | 122,3 | 125,1 | 144,8 | 147,3 | 113,8 | 96,1 | 106 | 138,5 | 163,4 | 158,6 | 157,8 | 1 616,7 |
Salers est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,1 %), zones urbanisées (6,5 %), forêts (0,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 298, alors qu'il était de 281 en 2013 et de 301 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 49,7 % étaient des résidences principales, 32,9 % des résidences secondaires et 17,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23,9 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Salers en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (32,9 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Salers[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 49,7 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 32,9 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 17,5 | 11,9 | 8,2 |
Attestée sous la forme Salernum en 1100. En occitan la commune se nomme Salèrn et se prononce localement [saˈgɛʁ][8].
Les origines de Salers ne sont pas connues à ce jour. Durant plusieurs siècles, les barons de Salers ont dit avoir des origines italiennes, en se basant sur la ressemblance qui existait entre le nom de Salers (Salèrn en dialecte occitan local) et Salerne, ainsi que sur la possession par les deux villes de reliques de saint Mathieu, saint patron commun aux deux. Une seconde hypothèse ferait descendre les barons de Salers des vicomtes de Murat, plus crédible, elle n'en souffre pas moins également d'un manque de sources[9].
Au XIe siècle, le pouvoir des seigneurs de Salers s'étendait sur la petite cité rassemblée autour d'un donjon, enserrée entre les paroisses de Saint-Paul et de Saint-Bonnet. La Maison de Salers participa à plusieurs croisades : le baron Séverin de Salers partit en 1095 à la première croisade, et un de ses descendants, Helme de Salers, prit part à la septième croisade en 1250 aux côtés de Saint Louis. À la suite de querelles familiales, la seigneurie fut partagée au XIVe siècle avec la famille Pesteil, plusieurs procédures amputèrent le primat de la Maison de Salers sur son fief[10].
À partir de 1428, la ville de Salers se fortifie dans sa partie haute. Les portes du Beffroi et de la Martille faisaient partie de ce système de défense (qui comportait à l'origine quatre portes, une vers le chemin des Loups, une vers l'actuelle salle des fêtes). La fortification était due à la lassitude des bourgeois d'être systématiquement pillés lors des incursions des routiers anglais commandés par Rodrigue de Villandrando. Ces murailles ne servirent jamais à leur fonction première mais furent salutaires un siècle plus tard. Elles furent néanmoins l'objet d'un procès, à l'initiative du baron de Salers, Jean II, invoquant le crime de lèse-seigneurie, qu'il perdit au profit des bourgeois de Salers, la couronne de France ordonnant que chaque bourgeois payât autant de muraille qu'il ne disposait d'arpents de terre.
À partir de 1550, la notoriété de Salers grandit grâce à la récupération par la ville du bailliage des monts d'Auvergne, retiré de Crèvecœur à Saint-Martin-Valmeroux, un tribunal royal qui fait s'installer de nombreuses familles aisées. C'est à cette époque que sont construites la plupart des demeures de pierre de lave qui entourent l'actuelle place Tyssandier d'Escous. La ville de Salers, essentiellement bourgeoise, va ainsi donner naissance à une noblesse de robe.
La fin du XVIe siècle est marquée par les guerres de religion, Salers n'est pas épargnée et c'est lors de la nuit du que les huguenots vont tenter de prendre la cité. L'assaut sera repoussé et coûtera la vie à dix-neuf des membres des familles d'épée de Salers. La ville fut dédiée par la suite au Saint-Esprit. On peut admirer un tableau commémoratif dans l'église paroissiale Saint-Matthieu en face de la célèbre mise au tombeau polychrome des années 1495, offert par Géraud Vitalis, alors prêtre communaliste de la paroisse, pour la reconstruction de l'église[11].
En 1666, le baron François de Salers fut destitué de son titre par la Haute Cour de justice de Clermont, pour avoir fait mettre à mort un de ses ennemis sur ses terres, sans avoir eu recours aux procédures royales. Le château fut alors rasé, selon l'expression « à trois pieds du sol »[12], et les droits de la baronnie rachetés par son gendre, de la famille de Scorailles[13], qui tint cette charge jusqu'à la Révolution française[14].
C'est après la Seconde Guerre mondiale que furent entrepris les grands travaux de modernisation de la commune, alors que M. Feniès était maire. Le couvent des Sœurs de la Compagnie de Notre-Dame fut rasé pour permettre l'édification du collège communal. La Halle de la place de la mairie fut remodelée et on y installa la statue de Ernest Tyssandier d'Escous. La place Géraud-Maigne fut créée à la suite du démembrement d'un pâté de maisons qui était au milieu, et l'esplanade de Barrouze perdit sa fontaine pour permettre de moderniser l'espace.
Devenue chef-lieu de canton après la réorganisation révolutionnaire, Salers ne garda qu'une influence locale après la fermeture du bailliage et le recentrage du pouvoir judiciaire local sur Mauriac, sa notoriété se cantonnant à la commercialisation de ses produits agricoles comme les bovins et leurs dérivés (fourrures), les fromages et le développement du tourisme culturel dont l'apogée fut à la fin des années 1980 et au début des années 1990, avec les travaux de Gérard Delangle et de Yves Krier, metteur en scène, sur les Fêtes Renaissance et la collaboration d'André Mahé pour son coup de pinceau.
Les consuls étaient élus chaque année, ils sont les héritiers des luminiers de la paroisse. Il n'existe pas de liste exhaustive mais par croisement d'archives, il est possible d'en reconstituer une. Les luminiers sont aussi appelés des marguilliers ou des bailes en fonction des régions et de l'importance de la paroisse et de sa fabrique (synonyme de conseil de fabrique ou de syndic).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1787 | 1789 | Maire : M Delzangles de Faussanges | ||
1767 | 1780 | 1er Consul : Pierre Bertrandy de Barmonteil | Bourgeois | Autres consuls : Jean Michel, marchand ; Antoine Vergnes, voiturier |
1760 | 1760 | 1er Consul : Chevallier | ||
1680 | Antoine de Chazettes, baile ; Joseph Meynial, syndic | |||
1679 | Pierre Laviale, baile ; Pierre Claux, syndic | |||
1678 | Antoine Dupuy, baile ; Joseph Meynial, syndic | |||
1677 | François Chamboudie, baile ; Jacques Dufayet, prêtre, syndic | |||
1676 | Raymond Picapeyre, baile ; Jean Blanc, syndic | |||
1675 | Jean Blanc, baile ; Jean Berger, prêtre, syndic | |||
1674 | Rongier, baile ; Jean Blanc, syndic | |||
1673 | 1er Consul : Israël de Mossier | Sieur de Fumel, Avocat | Joseph Couderc, baile ; Jean Pradel, syndic | |
1620 | 1er Consul : Israël de Mossier | Autres consuls : Guillaume Leblanc, Jean Spinouse | ||
1586 | Autre consul : Antoine de Mossier | |||
1581 | Autre consul : Jehan Broquin, blessé lors du siège de la cité par les huguenots en 1580 | |||
1580 | 1er Consul : Laporte | Autre consul : Anthoine Mossier, tué le 1er février 1580 lors du siège par les Huguenots | ||
1579 | 1er Consul : Jehan Dolivier | |||
1572 | Autre consul : Antoine de Mossier | |||
1570 | Autre consul : Antoine de Mossier | |||
1542 | Autre consul : Jean de Mossier | |||
1525 | Autre consul : Jehan Vernyes | |||
1508 | Fondation du Consulat | Autre consul : Pierre Dubois[15] |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1770 | 1820 | Marie-Françoise de Scorailles-Mazerolles | 2e race | Marquise universelle de Salers, mariée en 1764 à Jean-Baptiste, marquis de Naucaze, divorcés en 1778 |
1717 | 1770 | Anne II de Scorailles-Mazerolles | 2e race | Marquis, marié à Marie-Magdeleine de Corn de Caissac, chevalier de l'ordre de Saint-Louis |
François II de Scorailles-Mazerolles | 2e race | Marié en 1691 à Marie-Françoise de Caissac-Sedaiges | ||
1679 | Annet de Scorailles-Mazerolles | 2e race | Marié en 1658 à Diane-Madeleine de Salers, fille du précédent, baron de Salers par achat en 1679 au prix de 70000 Livres | |
1630 | François IV de Salers | 1re race | Frère du précédent, marié en 1630 à Marguerite de Mossier. Destitué, par jugement, de son titre de baron le 21 janvier 1666, pour avoir, aidé d'amis ou de serviteurs, attaqué et fait tuer Antoine de Servières.
Il l'attaqua dans la rue, le poursuivit, mit le siège devant la maison où celui-ci s'était enfermé, en défonça la toiture pour y pénétrer et fit mettre le malheureux à mort. | |
Henry de Salers | 1re race | Fils du précédent, issu du premier lit | ||
François III de Salers | 1re race | Né vers 1575, marié en 1593 à Jeanne de Saint-Martial puis en secondes noces en 1607 ou 1617 à Diane de Saint-Priest | ||
1565 | 1585 | François II de Salers | 1re race | Marié le 25 janvier 1567 à Suzanne Andrieu de la Gâne |
1536 | 1565 | François I de Salers | 1re race | Né vers 1510, marié en 1539 à Louise de Beaupoil de Saint-Aulaire |
vers 1536 | Nicolas de Salers | 1re race | 3e fils du précédent, né vers 1470, marié le 20 janvier 1509 à Charlotte de Saint-Chamans, titré premier baron de Salers | |
1477 | Jean II de Salers | 1re race | Intenta un procès contre les bourgeois de Salers pour crime de lèse-seigneurie, marié en 1467 à Catherine de Rochefort | |
avant 1438 | Jean I de Salers | 1re race | fils du précédent, issu du second mariage | |
Guy V de Salers | 1re race | Neveu par alliance du Pape Clément VI, Pape en Avignon, rend hommage en 1405 au Duc de Berry, né vers 1348, marié le 14 octobre 1371 à Guine de Pesteils. Veuf, il se marie en secondes noces, vers 1390, avec Irlande de Tournemire | ||
Guy IV de Salers | 1re race | Né vers 1320, marié à Irlande de Rochefort en 1344, née vers 1325 | ||
Pierre 1er de Salers | 1re race | Né vers 1300, marié en 1315 à Clémence d'Ussel, rend hommage à l'évêque de Clermont en 1331 | ||
Guy III de Salers | 1re race | Né vers 1280, marié à Souveraine de Brezons en 1296 | ||
Guy II de Salers | 1re race | Marié en 1276 avec Thimoux Aymone de Scoraille, réorganise les communaux accordés aux habitants | ||
1230 | 1276 | Hélin (Elim ou Helme) de Salers | 1re race | Fils du précédent, croisé aux côtés de Saint-Louis |
1190 | 1239 | Séverin de Salers | 1re race | A eu 5 fils |
Hugues de Salers | 1re race | Donation à l'église d'Aubazine | ||
1103 | 1112 | Guy 1er de Salers | 1re race | |
vers 1095 | Séverin de Salers | 1re race | Chevalier, se croise en 1095 au Concile de Clermont | |
1049 | 1069 | Pierre de Salers | 1re race | Seigneur mais pas forcément Chevalier, son domaine s'étend sur Saint-Paul et Fignac-Espinassoles |
vers 1029 | Eustorg (Astorg) de Salers | 1re race | militis de Salern, donc chevalier, il signe cette année-là, la donation d'Étienne 1er de Cheylade à l'abbaye de Sauxillanges, lorsqu'il entre en religion |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2020 | En cours | Jean-Louis Faure | DVD | Jean-Christophe Borne - Chantal Emounerie - Roland Chabanon - Jean-Pierre Lafeuille - Marie-Laure Laporte - Sébastien Apché - Sandrine Willot - Fabien Rouchy - David Georges - Jean Lescure (démissionnaire en 2020) |
2014 | 2020 | Jean-Louis Faure | DVD | Jean-Christophe Borne, 1er adjoint - Chantal Emounerie, 2e adjoint - Antoine Bancarel, conseiller - Roland Chabanon, conseiller - Pierre Capel, conseiller - Jean-Pierre Lafeuille, conseiller - Marie-Laure Laporte, conseillère - Yann Holley, conseiller (démissionnaire en 2014) - Syrthe Lacoste, conseiller (démissionnaire en 2014) - Georges Leybros, conseiller (démissionnaire en 2014) |
2008 | 2014 | Jean Maltcheff | apparenté PS[18] | Patrick Berger, 1er adjoint - Jean-Louis Faure, 2e adjoint (démissionnaire en 2011) - Christian Lacombe (devenu 2e adjoint en 2012) - Célia Grandjean, conseillère - Marie-Pierre Mary, conseillère (démissionnaire en 2012) - René Freissinier, conseiller - Georges Leybros, conseiller - Michel Senaud, conseiller - Françoise Touzain, conseillère (démissionnaire en 2009) - Cédric Tartaud-Gineste, conseiller |
2001 | 2008 | Michelle Celarier-Descœur | PR-UMP | Monsieur Jarrige, 1er adjoint (décédé en cours de mandat) - Jean-Claude Fruquière, 2e adjoint - Bruno Lhomme, conseiller - Daniel Gil, conseiller - Serge Borne, conseiller - Etienne Roquette, conseiller - Agnès Maltcheff, conseiller - Carole Georges, conseiller - Michel Robert, conseiller |
1995 | 2001 | Michelle Celarier-Descœur | UDF | Conseiller général du canton de Salers (1995-2004) |
1984 | 1995 | Michelle Celarier-Descœur | UDF | |
1984 | 1984 | Jean Cros | ||
1983 | 1984 | Georges Dauzet | ||
1977 | 1983 | Charles Maigne | Jojo Laval, Barrière, Leybros, Louis Leymarie, Paul Vergne, Delsol, J. Maltcheff, R. Borne, Georges Dauzet, Delcher, Roux | |
1971 | 1977 | Charles Maigne | Jean Maltcheff, 1er adjoint | |
1968 | 1971 | Charles Maigne | ||
1945 | 1968 | Antoine Feniès | ||
1944 | 1945 | Clément Laval | Antoine Feniès, membre du conseil municipal | |
1940 | 1944 | Henry de Lestrade | Président de la délégation spéciale | |
1930 | 1940 | Géraud Maigne | Clément Laval, adjoint | |
1930 | 1930 | Adrien Pierre Peyrac | Intérim | |
1929 | 1930 | Richard Chalvignac | ||
1925 | 1929 | Edouard Joanny | Antony Lafarge adjoint au maire | |
1924 | 1925 | Richard Chalvignac | ||
1923 | 1924 | Adrien Pierre Peyrac | ||
1919 | 1923 | Pierre François Albert Lapeyre | Commandeur de la Légion d'Honneur[19] décède en 1923 - 1er adjoint Chalvignac | |
1916 | 1919 | Léonard Jarrige | ||
1907 | 1916 | Sébastien Vergne | décède en 1916 | |
1899 | 1904 | Guillaume Jean | Basset 1er adjoint | |
1888 | 1899 | Pierre Jules Rolland | ||
1882 | 1888 | Jules Layac | ||
1881 | 1882 | Gaston Gabriel Tyssandier d'Escous | Layac (adjoint), Delalo, Rastoil, Serre, Fouilhoux, Blau, Castanier, Maigne, Verdier, Chavaroche, Barbet | |
1865 | 1881 | Pierre Jules Rolland | ||
1853 | 1865 | Henry Pierre François Marie Bertrandy | Notaire. Rion, adjoint, Delalo, Espinasse, Rolland, Astorg, Cazals, Vergne, Sevestre, Rongier, conseillers municipaux | |
1847 | 1853 | Henri de Roquemaurel | Guy Barbet, adjoint, gendre de Jean de La Ronade | |
1840 | 1847 | Jean Rolland | Valette, Barbet conseillers municipaux | |
1832 | 1839 | Jean de Dieu André de La Ronade | Orléaniste | Jean Rolland, adjoint, Elie de Raffin, Delalo, Lapeyre, Talandier, Rongier, Joseph Vergnes, Jacques Espinasse, conseillers |
1831 | 1832 | François Lapeyre | Antoine Revel, adjoint | |
1829 | 1831 | Maurice François Delalo | François Lapeyre, adjoint | |
1829 | 1829 | Jean-Marie de Raffin de la Raffinie | Légitimiste | |
1822 | 1829 | Pierre-François-Marie Bertrandy | Légitimiste | Barthelemy Veschambres, Jean-Baptiste Valette, Jean-Louis de Roquemaurel, Pierre Riou II, Antoine Rougier, Antoine Maigne, Jean Sevestre, conseiller municipaux |
1817 | 1822 | Jean-Marie de Raffin de la Raffinie | Légitimiste | chevalier de l'Ordre de Saint-Louis |
1806 | Jean-Marie-Antoine Tyssandier | Raymond Claux, adjoint; Barthelemy Veschambres; Jean-Baptiste Valette; Pierre-Antoine Lapeyre; Antoine Salvage; François Riou; Antoine Revel; Pierre Lizet; Jean-Marie Laraffinie; François-Marie Bertrandy, membres du conseil municipal | ||
1801 | 1806 | François Rion (ou Riom) | ||
1795 | Raymond Claux | Révolutionnaire | ||
1794 | Delpeuch | Révolutionnaire | ||
1791 | 1794 | Guillaume Rongier | Révolutionnaire | Secrétaire de mairie en 1790, décède en */ 1794 |
1790 | 1791 | Jean-Marie de Raffin de la Raffinie | Royaliste | comte, garde de corps du Roy 1785 |
La commune est jumelée[20] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2019, la commune comptait 325 habitants[Note 2], en diminution de 6,61 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 134 | 1 645 | 1 497 | 1 183 | 1 286 | 1 282 | 1 243 | 1 274 | 1 026 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
987 | 985 | 1 090 | 1 033 | 1 026 | 1 049 | 1 019 | 1 015 | 907 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
887 | 760 | 743 | 603 | 620 | 630 | 608 | 558 | 561 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
533 | 521 | 480 | 451 | 439 | 401 | 368 | 354 | 329 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
325 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les bâtiments publics comme les maisons des Sagraniers sont bâties en pierre volcanique noire, typique de la région. Parmi les lieux remarquables, on peut citer :
Salers a compté dans son histoire d'autres lieux de culte, aujourd'hui reconvertis ou détruits :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1308 | Jean de Grezas | Recteur | ||
1338 | Géraud Latremoleyra | Curé | ||
1498 | Géraud Vitalis | Curé, donateur de la Mise au Tombeau | ||
1508 | Hugues de Valens | Curé[28], il y a 25 prêtre communalistes à cette époque | ||
1529 | Guy des Chambres | Prêtre | ||
1531 | Pierre des Chambres | Prêtre | ||
1535 | Antoine Lizet | Prêtre, seigneur de Courdes | ||
1536 | Guy Cyflot | Prêtre | ||
1543 | Guy Ducher | Prêtre | ||
1552 | Andréas Texier | évêque de Roses, suffragant de Guillaume Duprat, évêque de Clermont | ||
1560 | Martin de Bénaven et Antoine Robert | prêtres | ||
1577 | Antoine Chalvet | Prêtre | ||
1586 | Philippe de Bénévent | Curé | ||
1594 | Hugues de Valens | Curé, archiprêtre de Rochefort | ||
1600 | Nicolas Deval | Curé | ||
1606 | Jean Meynial | Prêtre | ||
1607 | Jacques Blanc | Prêtre | ||
1629 | Nicolas Deval | Curé | ||
1646 | Antoine Chevalier | Curé | ||
1657 | Alsac | prêtre communaliste[29] | ||
1673 | Anthoine Alsac[30] | Curé | ||
1698 | Jean Delair[30] | Curé | ||
1734 | M. Vayssière | Curé | ||
1745 | M. de Matthieu | Curé | ||
1789 | M. Rolland | Curé | ||
1790 | M. Mathieu | Prêtre | ||
1791 | Dominique Mirande | Curé constitutionnel[31] | ||
1793 | 1797 | Antoine Dupuy | Ancien missionnaire | |
Guillaume Bos | En poste le 11 avril 1818[32], également en 1820 lors de la reconstruction du clocher de l'église | |||
1878 | 1882 | Pierre-Jean Pagis | Curé, il devint par la suite évêque de Tarentaise et de Verdun | |
1889 | 1913 | Jean Chaumeil | Curé | |
Abbé Dauquier | Curé | |||
1988 | Elie Dellacellery | Curé | ||
2007 | Joseph Rolland | Curé | ||
2007 | 2013 | Claude Bouzou | Curé | |
2013 | Jean Rieu | Curé |
L'esplanade de Barrouze est l'un des plus beaux points de vue de la ville, avec un aperçu de la vallée de la Maronne et du puy Violent.
Salers est la première ville de France dont les habitants aient décidé ensemble d'arrêter de fumer.
Salers est aujourd'hui membre de l'association plus beaux villages de France.
Salers a donné son nom à la race de vaches salers. Cette race a été lancée par Ernest Tyssandier d'Escous dont le buste se dresse sur la place principale de la ville.
Salers a aussi donné son nom à un fromage, le salers, version labellisée du fromage cantal, et à une liqueur de gentiane : le Salers Gentiane, concurrent de la Suze.
En 2008, le village a reçu son premier défibrillateur automatique externe de la part de la MGP au Salon des Maires, il est situé en accès libre dans l'escalier derrière l'office de tourisme intercommunal.
En , Salers a été distinguée du Prix Territoria d'Or « Parrainage européen » pour le texte de sa charte du jumelage.
Un timbre postal, d'une valeur de 0,65 franc, représentant les bâtiments les plus prestigieux du village (maison Sevestre, maison de La Ronade, maison de Bargues, beffroi, maison Flogeac…) a été émis en 1974, sur proposition de la Société des Amis de Salers. Ce timbre est l'œuvre de l'artiste Claude Durrens[33].
Édifié en 1922, il rend hommage aux Sagraniers morts pour la Grande Guerre et des autres conflits mondiaux.
De gueules à la tour d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.
Le blason d'origine ne portait que la tour qui est « de Salers » flanquée d'un mur d'enceinte à dextre.
Par la suite, le chef de France a été ajouté, indiquant qu'il s'agit d'une « bonne ville », une ville relevant du roi. Plusieurs explications sont avancées : l'implantation du bailliage royal des Montagnes d'Auvergne dans la ville de Salers, au détriment du château de Crèvecœur près de Saint-Martin-Valmeroux. Les Grands jours d'Auvergne en 1666 qui ont vu la condamnation des barons de Salers et le rachat par la suite de la baronnie par la famille de Scorailles. Philippe Garrigue considère que le chef de France est une excentricité des autorités locales du XXe siècle.
À l'occasion du jumelage avec Hollókő, une construction héraldique a été apportée à cette cérémonie en mai 2010. Il s'agit de voir les deux blasons inclinés l'un vers l'autre comme il en était l'usage lors du mariage de deux familles nobles et dont les armes étaient frappées sur les menus des convives.
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