Saint-André-et-Appelles est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
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Saint-André-et-Appelles | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Libourne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Foyen |
Maire Mandat |
Éric Fréchou 2020-2026 |
Code postal | 33220 |
Code commune | 33369 |
Démographie | |
Population municipale |
675 hab. (2019 ![]() |
Densité | 66 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 49′ 12″ nord, 0° 11′ 42″ est |
Altitude | Min. 7 m Max. 114 m |
Superficie | 10,25 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pineuilh (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Réolais et des Bastides |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Commune située dans l'aire d'attraction de Pineuilh.
La commune est située entre Bordeaux et Bergerac, elle fait partie intégrante du Pays Foyen.
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Saint-André-et-Appelles est limitrophe de six autres communes, dont une dans le département de la Dordogne. Au sud-ouest, Saint-Quentin-de-Caplong n'est limitrophe que sur une centaine de mètres (en ligne droite), ou sur plus de 200 mètres, en suivant la limite naturelle, déterminée par le cours de la Gravouse, ruisseau affluent de la Dordogne[1].
Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt (Dordogne) |
Pineuilh | |
Eynesse | ![]() |
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Saint-Quentin-de-Caplong | Les Lèves-et-Thoumeyragues | La Roquille |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Port Ste Foy », sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, mise en service en 1956[8] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 802,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 23 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[14].
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Saint-André-et-Appelles[15],[16]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[17].
Saint-André-et-Appelles fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[18],[19], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[20].
Saint-André-et-Appelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pineuilh, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (62 %), zones agricoles hétérogènes (26 %), forêts (4,6 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (1,6 %), terres arables (1,5 %), eaux continentales[Note 7] (0,5 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-André-et-Appelles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les 22 communes (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[29]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (4 100 m3/s à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de 50 ans) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de 20 ans). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[30]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2009[31],[27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[32].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 371 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 371 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005, 2011, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[27].
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 8] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[35]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[36].
La découverte de nombreuses pièces archéologiques acheuléennes au Rale, notamment des hachereaux, laisse penser à une présence humaine dès le Paléolithique inférieur[37]. La commune héberge également un mégalithe haut de 2,65 mètres, dit « menhir des Goulards », officiellement découvert en 1922 par Fernand Morin au sud-ouest du château des Goulards, aux abords du bois de la Garenne, au Nic[38]. Trouvé couché en amont de son lieu d'extraction, il fut remis debout en 1934 par la Société préhistorique française.
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« D’azur au moulin d’or essoré au naturel, ajouré et maçonné, aux angles de sable, les ailes de profil du même, sur une terrasse isolée de sinople, accosté de deux flanchis cousus de gueules, soutenu d’un lion à queue léopardée aussi d’or, à l’inscription St.ANDRE & APPELLES d’argent posée en orle en pointe, au chef d’or chargé de trois grappes de raisin de pourpre feuillées de sinople. » |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Aurélien Rosin | SE | Retraité |
mars 2008 | mai 2020 | René Gourgousse | SE | Retraité |
mai 2020 | En cours | Éric Fréchou | Chef de culture |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2019, la commune comptait 675 habitants[Note 9], en diminution de 6,51 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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353 | 341 | 801 | 771 | 850 | 806 | 821 | 752 | 718 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
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747 | 702 | 693 | 695 | 590 | 624 | 597 | 570 | 598 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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604 | 598 | 522 | 549 | 526 | 491 | 528 | 521 | 527 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
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532 | 583 | 607 | 667 | 686 | 676 | 675 | 715 | 686 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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675 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Une salle polyvalente est située à côté de la mairie.
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