Eynesse est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Eynesse
La mairie et la porte de l'ancien château.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Gironde
Arrondissement
Libourne
Intercommunalité
Communauté de communes du Pays Foyen
Maire Mandat
Gérard Dufour 2020-2026
Code postal
33220
Code commune
33160
Démographie
Gentilé
Eynessois
Population municipale
587 hab. (2019 )
Densité
77 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 49′ 34″ nord, 0° 09′ 19″ est
Altitude
Min. 8 m Max. 111 m
Superficie
7,59 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Pineuilh (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton du Réolais et des Bastides
Législatives
Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Eynesse
Géolocalisation sur la carte: France
Eynesse
Géolocalisation sur la carte: Gironde
Eynesse
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Eynesse
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Géographie
Localisation
Représentations cartographiques de la commune
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
Le village d'Eynesse est situé à 68 km à l'est de Bordeaux et à 30 km à l'ouest de Bergerac.
Communes limitrophes
Eynesse est limitrophe de cinq autres communes, dont deux dans le département de la Dordogne. À l'ouest, le territoire communal n'est distant de celui de Pessac-sur-Dordogne que d'une trentaine de mètres, et au sud-est, celui des Lèves-et-Thoumeyragues n'est éloigné que d'une centaine de mètres.
Le territoire de la commune se situe sur le versant sud de la vallée de la Dordogne. La rivière marque la limite nord.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 12,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Les Lèves-et-Thoumeyragues», sur la commune des Lèves-et-Thoumeyragues, mise en service en 1984[8] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7°C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 26 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[12], à 13,1°C pour 1981-2010[13], puis à 13,3°C pour 1991-2020[14].
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Eynesse[15],[16]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[17].
ZNIEFF
Eynesse fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II «La Dordogne»[18],[19], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[20].
Urbanisme
Typologie
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Eynesse est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 5],[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pineuilh, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (42,2%), zones agricoles hétérogènes (29,7%), forêts (12,3%), zones urbanisées (6,1%), eaux continentales[Note 7] (5,7%), prairies (4%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Eynesse est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les 22 communes (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[28]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (4 100 m3/s à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de 50 ans) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de 20 ans). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[30],[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs[31].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Eynesse.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 340 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 340 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005, 2012 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 8] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[35]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[36].
Toponymie
Le toponyme est attesté sous la forme Eynessa (1326, 1474).
Bénédicte Boyrie-Fénié analyse le toponyme comme une formation Ainitia (villa) basée sur le nom de personne Ainus suivi du suffixe latin -itia et signifiant 'propriété d'Ainus'[37]. On en déduit alors, que l'évolution ai- prétonique > ei- se produisait déjà au XIVesiècle dans cette région.
En languedocien bergeracois, le nom de la commune s'écrit Aineça.
Histoire
L'existence d'un village sur le site est très ancienne; des pièces d'outillage datant du Néolithique et des amphores de l'époque gallo-romaine y ont été découvertes[38].
Deux châteaux y sont déjà mentionnés dont le «château de Picon», qui tient son nom du seigneur du fief à cette époque. Le château de Picon a été détruit lors des guerres de Religion et reconstruit au XVIIesiècle[38].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2019, la commune comptait 587 habitants[Note 9], en augmentation de 1,21% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
184
823
790
745
733
740
700
739
740
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
727
723
757
782
780
726
687
693
714
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
728
733
666
621
611
592
587
592
548
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
579
577
542
512
526
477
549
569
580
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
587
587
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château du Barrail, édifié au XVesiècle et modifié aux XVIeetXVIIIesiècles, est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1972[44].
Musée de la Burette.
Le Chai aux vieux outils agricoles et ménagers.
Porche, vestige de l'ancien château du bourg détruit probablement au XVIIesiècle.
Le temple protestant.
L'église paroissiale Saint-Pierre.
Le vieux porche.
L'ancien temple.
L'église Saint-Pierre.
Personnalités liées à la commune
Jean-Jacques Matignon (1866-1928), né à Eynesse, est une médecin militaire.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[34].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte du site «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte de la ZNIEFF «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
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