Saint-André-de-Najac est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-André et Najac.
Saint-André-de-Najac | |
Saint-André vue de La Baule à Montirat | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Villefranche-de-Rouergue |
Intercommunalité | Ouest Aveyron Communauté |
Maire Mandat |
Christophe Dega 2020-2026 |
Code postal | 12270 |
Code commune | 12210 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Andréens |
Population municipale |
454 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 11′ 26″ nord, 2° 02′ 28″ est |
Altitude | Min. 150 m Max. 437 m |
Superficie | 25,1 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aveyron et Tarn |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est limitrophe des départements du département du Tarn et de Tarn-et-Garonne.
Najac | La Fouillade | |
Laguépie (Tarn-et-Garonne) |
![]() |
Bor-et-Bar |
Saint-Martin-Laguépie (Tarn) |
Saint-Christophe (Tarn) |
Montirat (Tarn) |
La commune est drainée par l'Aveyron, le Viaur, la Serène, le riou Sec, le ruisseau de Granouillet, le ruisseau de la Fage, le ruisseau de la Mine, le ruisseau du Mas del Riou et par divers petits cours d'eau[2].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir arrosé 60 communes[3].
Le Viaur prend sa source à 1200 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron à 400 m d’altitude à Lacroix-Barrez, après avoir arrosé 30 communes[4].
La Serène, d'une longueur totale de 32,2 km, prend sa source dans la commune de Le Bas Ségala et se jette dans l'Aveyron à Saint-André-de-Najac, après avoir arrosé 8 communes[5].
Le Ruisseau de Candour, d'une longueur totale de 19,1 km, prend sa source dans la commune de Mirandol-Bourgnounac (81) et se jette dans le Viaur à Saint-André-de-Najac, après avoir arrosé 9 communes[6].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[7].
La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[8],[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[10],[11].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[14]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Albi-Le Séquestre, qui se trouve à 31 km à vol d'oiseau de la commune[15], où la température moyenne annuelle évolue de 13,8 °C pour la période 1971-2000[16], à 13,4 °C pour 1981-2010[17], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[18].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] : Les « Vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[21].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Saint-André-de-Najac comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[22], la « Basse vallée du Viaur » (3 509 ha), couvrant 11 communes dont 5 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[23] ; et la « Rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[24] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[22] :
Saint-André-de-Najac est une commune rurale[Note 5],[27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,4 %), zones agricoles hétérogènes (35,2 %), prairies (25,4 %)[29].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment Ouest Aveyron Communauté, dont la commune est membre[30].
La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[31].
Le territoire de la commune de Saint-André-de-Najac est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[32],[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de l'Aveyron. Un plan des surfaces submersibles (PSS), premier document cartographique réglementant l'occupation du sol en zone inondable pour les cours d'eau domaniaux, a été établi en 1964. Compte tenu du peu d’enjeux exposés à ces inondations, aucun plan de prévention du risque d’inondation n’a été prescrit[32]. Néanmoins la loi Barnier du confère aux PSS un statut de plan de prévention des risques (PPR ), les rendant par conséquent opposables au tiers et faisant entrer le territoire de la commune dans le champ d'application de l'obligation d'information des acquéreurs locataires[34].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité moyenne[35].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves sur le bâti ou les personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].
Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[37].
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[38].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-André-de-Najac est classée à risque moyen à élevé[39]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[40] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].
La commune de Saint-André-de-Najac est membre de la Ouest Aveyron Communauté[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villefranche-de-Rouergue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[42].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aveyron et Tarn pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[43].
Le conseil municipal de Saint-André-de-Najac, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[44] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt candidats en lice[46], onze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[47]. Christophe Dega est élu nouveau maire de la commune le [48].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[49]. Un siège est attribué à la commune au sein de la Ouest Aveyron Communauté[50].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2014 | mai 2020 | André Dalet[51] | Retraité agricole | |
mai 2020 | en cours | Christophe Dega[51],[52] | Agriculteur sur moyenne exploitation | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[54].
En 2019, la commune comptait 454 habitants[Note 6], en augmentation de 8,35 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
973 | 1 594 | 1 967 | 1 974 | 2 000 | 1 388 | 1 463 | 1 541 | 1 511 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 559 | 1 646 | 1 745 | 1 572 | 1 669 | 1 615 | 1 574 | 1 455 | 1 416 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 340 | 1 277 | 1 194 | 1 018 | 927 | 871 | 869 | 813 | 686 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
625 | 550 | 540 | 509 | 426 | 373 | 408 | 418 | 419 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
457 | 454 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 190 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 390 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 770 €[I 5] (20 640 € dans le département[I 6]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 11,8 % | 12,6 % | 9,2 % |
Département[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 249 personnes, parmi lesquelles on compte 69,5 % d'actifs (60,2 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 30,5 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était supérieur à celui de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 10]. Elle compte 84 emplois en 2018, contre 110 en 2013 et 71 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,8 %[I 11].
Sur ces 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 71 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 70,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 19,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
49 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-André-de-Najac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 49 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 12 | 24,5 % | (17,7 %) |
Construction | 12 | 24,5 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 12 | 24,5 % | (27,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 2 % | (3,4 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 10,2 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 4,1 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 5 | 10,2 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,5 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 49 entreprises implantées à Saint-André-de-Najac), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[57] :
La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 11 | 8 | 8 | 26 |
SAU[Note 12] (ha) | 2 754 | 3 047 | 2 828 | 1 380 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 11 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 8 en 2000 puis à 8 en 2010[60] et enfin à 26 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 2 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[61],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 754 ha en 1988 à 1 380 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 250 à 53 ha[60].
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