Saint-André-d'Huiriat est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-André-d'Huiriat | |
![]() Mairie de la commune. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Veyle |
Maire Mandat |
Michel Dubost 2020-2026 |
Code postal | 01290 |
Code commune | 01334 |
Démographie | |
Gentilé | Huiriatis, Huiriatie |
Population municipale |
658 hab. (2019 ![]() |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 12′ 51″ nord, 4° 54′ 46″ est |
Altitude | Min. 186 m Max. 225 m |
Superficie | 9 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vonnas |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Saint-André-d'Huiriat est située dans la région naturelle de la Bresse près de la région de la Dombes. Elle est localisée au sud du canton de Vonnas, dans l'arrondissement de Bourg-en-Bresse du département de l'Ain.
Elle se situe à 20 km à au sud-est de Mâcon, à 29 km à l'ouest de Bourg-en-Bresse, à 65 km au nord de Lyon et à 412 km au sud de Paris.
La population n'est pas concentrée en son bourg mais est dispersée dans plusieurs hameaux dont Mahollières, Petit Coland, Grand Coland, la Maladière, le Chapeland, Gormoz et Servette.
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Laiz | ![]() | ||
Cruzilles-lès-Mépillat | N | Biziat | ||
O Saint-André-d'Huiriat E | ||||
S | ||||
Illiat | Saint-Julien-sur-Veyle |
Deux cours d'eau traversent Saint-André. En premier lieu, les Guillonnes est un ruisseau qui traverse la commune du sud au nord et devient le bief de Vieudon à la sortie de la commune. Le bief du Pré Carré prend sa source à Illiat puis entre dans le village avant de se jeter dans le ruisseau des Guillonnes.
Le climat de Saint-André est un climat tempéré à légère tendance continentale. Sa proximité avec Mâcon lui confère les données climatiques de la ville-préfecture qui sont les suivantes pour la période entre 1981 et 2010.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0 | 1 | 3,5 | 6 | 10 | 13,5 | 15,5 | 15 | 11,5 | 8 | 3,5 | 1 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 2 | 4,5 | 8 | 11 | 15 | 19 | 21 | 20,5 | 17 | 12 | 7 | 3,5 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,5 | 8 | 12 | 16 | 20 | 24 | 27 | 26 | 22 | 16,5 | 10 | 6 | 16 |
Ensoleillement (h) | 61,9 | 91,5 | 154,9 | 182 | 212,9 | 245,3 | 267,7 | 242,4 | 185,6 | 116,9 | 70,3 | 50,5 | 1 881,9 |
Précipitations (mm) | 59 | 53 | 49 | 75 | 88 | 75,5 | 71 | 72 | 79,5 | 85,5 | 84 | 70 | 861,5 |
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Température minimale |
Température maximale |
Hauteur de précipitations |
Nombre de jours avec précipitations |
Durée d’ensoleillement |
Nombre de jours avec bon ensoleillement |
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7,4 °C | 16,1 °C | 859,3 mm | 113,9 j | 1881,9 h | 73,25 j |
Aucune autoroute ne traverse la commune mais il y en a trois à proximité :
La Saône, qui marque la frontière ouest du département de l'Ain, est navigable à grand gabarit européen depuis Verdun-sur-le-Doubs jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et la Méditerranée. Mâcon possède un port fluvial et la Saône est aussi appréciée pour le tourisme fluvial.
Saint-André-d'Huiriat est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,3 %), terres arables (37,1 %), prairies (11,1 %), zones urbanisées (2,9 %), forêts (0,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La première mention de la commune est donnée dans les chartes de Cluny en 917 sous le nom de Sancti Andreae ad Vureacum[8] alors qu'en 971, on trouve le nom de Sancti Andreae in Cimaloco.
Au milieu du XIIIe siècle, Saint Andre d'Uirie devient le nom pour se référer à la paroisse. Vers 1325, le pouillé du diocèse de Lyon mentionne Sanctus Andrea d'Uyria. En 1492, les archives de l'Ain citent Sanctum Andream Huyriaci tandis qu'on trouve Sanctus Andreas d'Uria en 1506. Au milieu de ce siècle, en 1563, les archives de la Côte-d'Or trouve le nom de la commune proche de la forme actuelle : Sainct André d'Huyria.
En 1612, soit une dizaine d'années après l'intégration du village à la France, le village devient Saint André d'Huriat, puis Saint André d'Uria ou Saint André d'Huriaz en 1757 selon les archives de l'Ain mais à la même période, on trouve Saint André d'Huria.
En 1793, on trouve le nom Saint André d'Huriat[9] mais porte durant la révolution le nom d'Huyriat avant de devenir en 1801 André-d'Huiziat puis Saint-André-d'Huiriat.
La commune doit en partie son nom à Saint-André, nom porté par de nombreux saints catholiques et orthodoxes. Le suffixe Huiriat vient du nom d'un domaine d´origine gallo-romaine nommé Uriacum. Ce nom provient du nom propre Urius, celui qui donne un vent favorable (épithète de Jupiter)[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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maire en 1835 | ? | M. Jacquemet | Conseiller d'arrondissement[11] | |
juin 1995 | En cours | Michel Dubost | SE | Retraité agricole |
Les données manquantes sont à compléter. |
La communauté de communes du canton de Pont-de-Veyle dont la commune fait partie est jumelée avec la commune de Straubenhardt localisée dans le Bade-Wurtemberg ( Allemagne) à la porte nord de la Forêt-Noire entre Karlsruhe et Pforzheim. Après quelques échanges entre associations en 1999, le jumelage entre Straubenhardt et le canton de Pont-de-Veyle a été concrétisé par la signature de la Charte lors de la grande fête organisée au Château de Pont-de-Veyle en 2000[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 658 habitants[Note 3], en augmentation de 20,29 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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377 | 381 | 423 | 441 | 454 | 523 | 494 | 573 | 602 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
590 | 564 | 587 | 596 | 587 | 604 | 579 | 595 | 554 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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541 | 541 | 522 | 476 | 488 | 473 | 469 | 445 | 447 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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410 | 366 | 317 | 334 | 368 | 402 | 497 | 510 | 539 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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626 | 658 | - | - | - | - | - | - | - |
Avant 2013, l'école de Saint-André formait un RPI avec celle de Cruzilles-lès-Mépillat[16]. En , les deux écoles fusionnent et gardent les mêmes bâtiments dans les deux communes. Le site de Saint-André accueille les niveaux du CE2 au CM2.
Les élèves de cette école passant en 6e sont dirigés au collège George-Sand de Pont-de-Veyle. Enfin, le lycée de secteur de la commune est le lycée Lamartine, situé à Mâcon dans la région bourguignonne.
Depuis, 2012[17], la commune dispose du très haut débit avec la fibre optique grâce au réseau public de fibre optique LIAin régi par le syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain.
Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[18].
La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Crème et beurre de Bresse[19] et de l'AOC Volailles de Bresse[20].
Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[21].
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