Biziat est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Biziat | |
![]() Église Saint-Clair. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Veyle |
Maire Mandat |
Guillaume Agaty 2020-2026 |
Code postal | 01290 |
Code commune | 01046 |
Démographie | |
Gentilé | Biziatis, Biziatie |
Population municipale |
895 hab. (2019 ![]() |
Densité | 78 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 13′ 01″ nord, 4° 56′ 37″ est |
Altitude | Min. 179 m Max. 224 m |
Superficie | 11,48 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vonnas |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | biziat.fr |
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Les habitants sont les Biziatis et les Biziaties.
Biziat est localisée entre la plaine de la Dombes et le bocage bressan. La commune du centre-est du canton de Vonnas se situe à 17 km à au sud-est de Mâcon, à 26 km à l'ouest de Bourg-en-Bresse, à 64 km au nord de Lyon et à 413 km au sud de Paris.
La population est principalement concentrée dans deux lieux. Le premier est le bourg qui est entouré de hameaux tels que Petit Chanal, Dégletagnes, les Murs et les Favres. Le second lieu est le hameau de Rétissinge localisé au nord-ouest de Biziat. On trouve aussi d'autres habitations le long des routes départementales D 2 et D 96.
Laiz | Saint-Jean-sur-Veyle | Perrex |
![]() |
Vonnas | |
Saint-André-d'Huiriat | Saint-Julien-sur-Veyle |
Le climat de Biziat est un climat tempéré à légère tendance continentale. La station la plus proche est celle de Mâcon qui lui confère donc les données climatiques de la ville-préfecture qui sont les suivantes pour la période entre 1981 et 2010.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0 | 1 | 3,5 | 6 | 10 | 13,5 | 15,5 | 15 | 11,5 | 8 | 3,5 | 1 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 2 | 4,5 | 8 | 11 | 15 | 19 | 21 | 20,5 | 17 | 12 | 7 | 3,5 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,5 | 8 | 12 | 16 | 20 | 24 | 27 | 26 | 22 | 16,5 | 10 | 6 | 16 |
Ensoleillement (h) | 61,9 | 91,5 | 154,9 | 182 | 212,9 | 245,3 | 267,7 | 242,4 | 185,6 | 116,9 | 70,3 | 50,5 | 1 881,9 |
Précipitations (mm) | 59 | 53 | 49 | 75 | 88 | 75,5 | 71 | 72 | 79,5 | 85,5 | 84 | 70 | 861,5 |
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Température
minimale |
Température
maximale |
Hauteur de
précipitations |
Nombre de jours
avec précipitations |
Durée
d’ensoleillement |
Nombre de jours avec
bon ensoleillement |
---|---|---|---|---|---|
7,4 °C | 16,1 °C | 859,3 mm | 113,9 j | 1881,9 h | 73,25 j |
Aucune voie ne traverse la commune mais la ligne de Mâcon à Ambérieu, desservie par les TER de la région Rhône-Alpes[2], passe à proximité. Les trains TER de la ligne s'arrêtent à la gare de Vonnas.
Biziat est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,5 %), terres arables (38,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones urbanisées (6,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La première mention du village date de 675 sous le nom de Bisiacum[9]. Quelques siècles plus tard, vers 1250, on trouve le nom de Bisiei, dans le pouillé du diocèse de Lyon. En 1285, Bysia est attesté dans le polyptyque de Saint-Paul de Lyon. Vers 1325, le pouillé du diocèse de Lyon mentionne Biziacus.
À la fin du XVe siècle, on retrouve dans la pancarte des droits de cire le nom de Bisies. D'après l'enquête Bouchu, Bizia est le nom pour se référer au village vers 1670. La description de gogne cite Bisiat en 1743, celle de Bourgogne cite le nom actuel de Biziat en 1790.
Le village attesté sous la forme Bisiacum en 675. Le nom se compose des éléments celtiques Bisius (anthroponyme gaulois dérivé de bissu-, doigt. Cf. breton biz « doigt », bizou, « anneau du doigt », d'où français "bijou") et le suffixe bien connu -acum[10],[11].
Le site est occupé dès l'époque gauloise et le village est attesté en 675. Cité en 842 dans un acte de donation de l'empereur Lothaire, Biziat est le village de Bresse le plus anciennement titré[12]. Ce titre est dû à l'abbaye de Tournus qui y établit un prieuré bénédictin en 875, les moines y exerceront leur influence durant cinq siècles.
Paroisse (In villa Buciaco, confirmamus.... Bisiacum, prioratus Bisyaci, Bizias, Bisia, Biziac, Bisiat) sous le vocable de saint Clair. L'abbé de Tournus nommait à la cure.
En 842, l'empereur Lothaire, à la prière du comte Matfred, donna à Immon, son vassal, sept mas et une chapelle, situés dans le village de Biziat. Cet Immon céda sans doute ses droits à l'abbaye de Tournus, qui obtint, le , de Charles II le Chauve, une donation de tout le village que tenait alors Ingelgaire.
Biziat fut confirmé à Tournus, en 916 par Charles-le-Simple, en 924 par Raoul de Bourgogne, en 944 par Louis-d'Outremer, en 1059 par Henri Ier, en 1106 par le pape Pascal II, en 1119 par le pape Calixte, etc.
Les religieux de Tournus possédaient à Biziat un prieuré, réduit dans la suite en simple doyenné dépendant de la manse abbatiale et placé sous la sauvegarde des comtes, puis ducs de Savoie, auxquels ils payaient une redevance annuelle de 25 meytiers gros d'avoine, en valant 50 mesures de Pont-de-Veyle, 62 florins 6 gros, valant 25 livres parisis, 44 meytiers de seigle et 88 poules.
Les droits de justice dépendant du prieuré firent le sujet d'un accord, en 1232, entre l'abbé de Tournus et Renaud de Bâgé, sire de Bâgé.
L'église du prieuré était distincte de la paroissiale. Quelques statues mutilées en provenant, furent conservées dans le jardin de Mme Cahuchet.
Le revenu de la cure consistait dans la sixième partie de la dîme des gros fruits et dans le produit d'une vigne.
En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le Traité de Lyon, Biziat intègre la France avec l'acquisition de celle-ci de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.
Entre 1790 et 1795, elle devient une municipalité du canton de Châtillon-les-Dombes, et dépendait du district de Châtillon-les-Dombes.
La commune de Biziat est membre de la communauté de communes de la Veyle, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pont-de-Veyle. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vonnas pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].
Le conseil municipal réunit le maire et ses treize conseillers municipaux dont trois adjoints[16]. Ces conseillers sont répartis dans huit commissions communales[17] : voirie - assainissement, urbanisme, bâtiments - sécurité, affaires scolaires, sport - animation - associations - communication, finances, appels d'offres, comité consultatif des affaires sociales, PLU.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Claude Sallet | ||
1791 | 1800 | François Mouroux | ||
1800 | 1815 | Benoît Mouroux | ||
1815 | 1826 | Joseph Sallet | ||
1826 | 1830 | François Bourguignon | ||
1830 | 1831 | Joseph Sallet | ||
1831 | 1835 | François Borgat | ||
1835 | 1836 | François Gauthier | ||
1836 | 1841 | Jacques Degletagne | ||
1841 | 1855 | Jean Pognand | ||
1855 | 1864 | Michel-François Bourguignon | ||
1864 | 1876 | Jacques Degletagne | ||
1876 | 1879 | Paul Dray | ||
1879 | 1884 | Michel Greffet | ||
1884 | 1894 | Jean Borgat | ||
1894 | 1919 | Benjamin Degletagne | ||
1919 | 1925 | Michel Dray | ||
1925 | 1934 | Tony Degletagne | ||
1934 | 1945 | François Grézaud | ||
1945 | 1959 | Alfred Monnier | ||
1959 | 1971 | Marius Bagne | ||
1971 | 1983 | Raymond Monnier | DVG | Agriculteur |
1983 | 2001 | Jean Musy | DVD | Chef d'entreprise |
2001 | 2008 | Max Bagne | DVG | Agriculteur |
2008 | 2020 | Christian Giraud | DVD | Artisan-taxi |
2020 | En cours | Guillaume Agaty |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 895 habitants[Note 2], en augmentation de 8,62 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
888 | 928 | 993 | 1 029 | 1 101 | 1 034 | 1 032 | 1 085 | 1 141 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 060 | 1 019 | 958 | 877 | 902 | 867 | 832 | 803 | 767 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
756 | 704 | 682 | 649 | 636 | 628 | 610 | 604 | 557 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
502 | 518 | 533 | 561 | 574 | 641 | 749 | 765 | 817 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
876 | 895 | - | - | - | - | - | - | - |
L'école de la commune forme avec celles de Saint-Julien-sur-Veyle et de Sulignat un RPI depuis le [23]. On y trouve trois classes allant du CE2 au CM2.
Les élèves de cette école passant en 6e sont dirigés au collège du Renon de Vonnas. Enfin, le lycée de secteur de la commune est le lycée Lalande, situé à Bourg-en-Bresse.
La commune dispose du très haut débit avec la fibre optique grâce au réseau publice de fibre optique LIAin régi par le syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain[24].
La commune participe au dispositif Participation citoyenne[25] afin de lutter contre les cambriolages. Il permet aussi de sensibiliser les habitants en les associant à la protection de leur environnement.
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[27].
Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[28].
La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Crème et beurre de Bresse[29] et de l'AOC Volailles de Bresse[30].
Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[31].
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