Saint-Aignan ou Saint-Aignan-sur-Cher, anciennement appelée Saint-Aignan-en-Berry, est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
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Saint-Aignan | |
Vue de la commune depuis le château. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loir-et-Cher |
Arrondissement | Romorantin-Lanthenay |
Intercommunalité | Communauté de communes Val-de-Cher-Controis |
Maire Mandat |
Éric Carnat 2020-2026 |
Code postal | 41110 |
Code commune | 41198 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Aignanais(e)[1] |
Population municipale |
2 852 hab. (2019 ![]() |
Densité | 154 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 16′ 10″ nord, 1° 22′ 36″ est |
Altitude | Min. 64 m Max. 164 m |
Superficie | 18,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Aignan (ville-centre) |
Aire d'attraction | Saint-Aignan (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Aignan (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-staignan.fr/ |
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Érigée à flanc de coteau sur les bords de la rivière Cher, la cité possédait une situation très enviée au carrefour de trois provinces : Orléanais, Berry et Touraine. Elle conserve de son histoire une architecture urbaine faite de petites ruelles ainsi que de nombreux monuments.
La commune de Saint-Aignan se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Plateaux bocagers de la Touraine méridionale[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 35,8 km de Blois[4], préfecture du département, et à 30,1 km de Romorantin-Lanthenay[5], sous-préfecture dont elle dépend. Elle est le chef-lieu du canton de Saint-Aignan dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Aignan[7].
Les communes les plus proches sont[8] : Noyers-sur-Cher (2,4 km), Seigy (2,5 km), Mareuil-sur-Cher (4,1 km), Châteauvieux (4,2 km), Couffy (6 km), Saint-Romain-sur-Cher (6,1 km), Thésée (8 km), Pouillé (8,1 km) et Lye (9,1 km) (Indre).
La commune est drainée par le Cher (1,452 km), le Traîne Feuilles et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 19,99 km de longueur totale[9].
Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes[10]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[11].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,9 °C |
La commune bénéficie d'un climat « océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type apparaît comme une transition entre l'océanique franc (un mince liseré en bordure de la Mer du Nord et l'ensemble de la Normandie, la Bretagne, la Vendée et les Charentes) et l'océanique dégradé qui concerne les plaines du Centre et du Nord. Il ne concerne que sept communes dans le département de Loir-et-Cher. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an) et chauds soutenu (entre 15 et 23 par an). L'amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilité interannuelle moyenne. Les précipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l'hiver, l'été étant assez sec[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
Saint-Aignan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Aignan, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[19] et 7 774 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Aignan, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[24].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Aignan en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,8 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,5 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Saint-Aignan[25] | Loir-et-Cher[26] | France entière[27] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 79,3 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 10,8 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 9,9 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal de Saint-Aignan est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[28],[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[28]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[30]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[31].
Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher[32]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[33].
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Située aux confins du Blésois, de la Touraine et du Berry, la région relevait au Xe siècle de la suzeraineté des anciens comtes de Blois, souche de la maison féodale de Blois-Champagne qui posséda aussi Sully et Sancerre, mais aussi la Touraine, le Chartrain et le Dunois, la Champagne, et même le comté de Beauvais. Mais vers l'an mil, leur domination étaient contestée par la maison d'Anjou qui cherchait à s'étendre à l'ouest. Les sires de Donzy[35] Geoffroy Ier et son fils Hervé Ier, issus de la Maison de Semur, aidèrent alors Eudes II de Blois dans sa lutte contre Foulque Nerra d'Anjou. Ils reçurent des terres en récompense et devinrent seigneurs de Saint-Aignan, aussi de Selles en partie (voir l'article Selles), Valençay, Gien un moment...
Les Donzy, puis leurs descendants Nevers (voir l'article Hervé IV), Auxerre-Tonnerre (voir les articles Alix, Louis, Anne), enfin Beauvilliers (voir l'article Beauvilliers), furent donc les maîtres de Saint-Aignan au cours des siècles.
St-Aignan fut érigé en comté en 1537 pour Claude Ier de Beauvilliers († 1539), puis en duché en 1663 pour François-Honorat de Beauvilliers (1607-1687), père des ducs Paul (1648-1714) et Paul-Hippolyte (1684-1776).
Comme les Beauvilliers ont eu au XIXe siècle pour descendants et héritiers les La Roche-Aymon (voir l'article Paul-Hippolyte), toujours propriétaires du château (voir plus bas), le domaine de Saint-Aignan est dans la même famille en lignée féminine depuis un millier d'années, ce qui est exceptionnel.
Saint-Aignan fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Le Duc de St-Aignan Paul-Marie-Victoire de Beauvilliers fut guillotiné un jour avant Robespierre.
Entre 1790 et 1794, la commune a absorbé celle voisine de Saint-Aignan-Hors-l'Enclos[36].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Carismont[36].
Après l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, une partie du Corps expéditionnaire américain en Europe est stationnée ou transite dans des camps environnant Saint-Aignan[37].
Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols, fuyant l'effondrement de la République espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[38], dont Saint-Aignan[39]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[40]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[41].
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation passait sur le Cher, Saint-Aignan-sur-Cher étant du côté libre et Noyers-sur-Cher, en face, du côté occupé. Comme beaucoup d'autres Joseph Paul-Boncour s'échappa de la zone occupée en traversant le Cher. Il fut accueilli et caché à Saint-Aignan dans la résidence secondaire de la famille Dassault.
Sa maison au bord du Cher à Noyers servait de Kommandantur aux Allemands.
La commune de Saint-Aignan est membre de la Communauté de communes Val-de-Cher-Controis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [42].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Saint-Aignan depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[43] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[44].
Le conseil municipal de Saint-Aignan, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 23. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[46].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1759 | 1760 | René Mouzai | ||
1760 | 1766 | Jean Durozier | ||
1761 | 1762 | Jacques Delorme | ||
1762 | 1767 | Etienne Charbonnier | ||
1767 | 1769 | Jacques Delorme | ||
1775 | Louis Poitelon | |||
1787 | 1789 | Mazuray | Ancien premier échevin | |
1789 | après 1792 | Michel Bigot | Marchand et géomètre | |
1794 | Jean Morisset-Péan | |||
1798 | 1799 | Charles-Parfait Rouët-Trinquart | ||
1799 | 1800 | Michel Bigot | Marchand et géomètre | |
1800 | 1815 | Charles-Parfait Rouët-Trinquart | ||
1815 | 1818 | Pierre Bretheau | ||
1818 | 1821 | François-Dominique Clivot-Bertheau | ||
1821 | 1821 | Antoine Chevallier-Perreau | ||
1821 | 1826 | Gitton-Duplessis | ||
1826 | 1827 | François-Dominique Clivot-Bertheau | ||
1830 | Antoine Chevallier-Rouët | Tanneur, conseiller général (1833-1839) | ||
1881 | 1922 | Louis Ragot-Blondeau | RAD | Marchand de nouveautés, puis propriétaire-viticulteur , conseiller général (1919-1922) |
1922 | 1929 | Louis Besnault | Vétérinaire, conseiller général (1922-1939), conseiller départemental (1943-1945) | |
1945 | 1945 | Louis Thiault | NC | Resistant |
1945 | 1971 | Jean-André Magnon | Soc.ind. | Notaire, conseiller général (1951-1971) |
1977 | 1983 | Yves Piau | PS | Vétérinaire |
1983 | 2001 | Guy Martineau | DVD | Pharmacien |
2001 | 2008 | Yves Piau | PS | Vétérinaire, conseiller général (1988-2001) |
2008 | 2014 | Jean-Michel Billon | DVD | Kinésithérapeute |
mars 2014 | mai 2020 | Eric Carnat[47] | Fonctionnaire de catégorie A | |
mai 2020 | En cours | Éric Carnat[47],[48] | Cadre de la fonction publique | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2019, la commune comptait 2 852 habitants[Note 5], en diminution de 1,72 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 341 | 2 985 | 2 597 | 2 845 | 2 772 | 2 856 | 3 049 | 3 146 | 3 434 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 337 | 3 600 | 3 648 | 3 393 | 3 349 | 3 337 | 3 471 | 3 301 | 3 300 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 208 | 3 106 | 2 992 | 2 724 | 2 768 | 2 667 | 2 723 | 2 649 | 2 670 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 029 | 3 445 | 3 602 | 3 600 | 3 672 | 3 542 | 3 257 | 3 162 | 2 902 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 844 | 2 852 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 48,0 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 307 hommes pour 1 537 femmes, soit un taux de 54,04 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
2,8 | 90 ou + | 8,5 |
16,2 | 75-89 ans | 21,0 |
23,0 | 60-74 ans | 23,6 |
17,6 | 45-59 ans | 15,0 |
12,9 | 30-44 ans | 10,7 |
14,7 | 15-29 ans | 11,9 |
12,8 | 0-14 ans | 9,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,5 |
9 | 75-89 ans | 11,7 |
19,1 | 60-74 ans | 19,7 |
21 | 45-59 ans | 20,2 |
16,8 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,3 |
17,8 | 0-14 ans | 16,2 |
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Aignan selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[54] :
total | % com (% dep[55]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 298 | 100,0 (100) | 188 | 92 | 4 | 7 | 7 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 16 | 5,4 (11,8) | 10 | 6 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 14 | 4,7 (6,5) | 8 | 5 | 0 | 0 | 1 |
Construction | 21 | 7,0 (10,3) | 12 | 6 | 1 | 2 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 207 | 69,5 (57,9) | 138 | 61 | 3 | 3 | 2 |
dont commerce et réparation automobile | 55 | 18,5 (17,5) | 32 | 20 | 1 | 1 | 1 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 40 | 13,4 (13,5) | 20 | 14 | 0 | 2 | 4 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (207 entreprises sur 298). Sur les 298 entreprises implantées à Saint-Aignan en 2016, 188 ne font appel à aucun salarié, 92 comptent 1 à 9 salariés, 4 emploient entre 10 et 19 personnes.7 emploient entre 20 et 49 personnes.
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[56].
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[57]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[58]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 65 en 1988 à 28 en 2000 puis à 19 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 11 ha en 1988 à 31 ha en 2010[57].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Aignan, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[57] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 65 | 28 | 19 |
Travail (UTA) | 80 | 41 | 32 |
Surface agricole utilisée (ha) | 723 | 645 | 582 |
Cultures[59] | |||
Terres labourables (ha) | 478 | 371 | 395 |
Céréales (ha) | 244 | 136 | 194 |
dont blé tendre (ha) | 81 | 108 | 126 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 59 | s | s |
Tournesol (ha) | 61 | 17 | |
Colza et navette (ha) | 9 | 31 | 27 |
Élevage[57] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 6]) | 145 | 504 | 2 |
La commune de Saint-Aignan est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 7] de cinq produits[60] : deux fromages (le Sainte-maure-de-touraine[61] et le Selles-sur-cher[62]) et trois vins (le crémant-de-loire[63], le rosé-de-loire[64] et le Touraine[65]).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[66], le vin Val-de-loire[67], les volailles de l’Orléanais[68] et les volailles du Berry[69],[60].
« On y fait d'assez grands travaux, solides et même riches comme construction, mais, malheureusement, d'un style qui ne parait pas assez analogue à celui des constructions primitives. C'est par exemple une grosse tour saxonne à côté des tourelles pointues de Louis XI. Ce château est très froid. »
— Dorothée de Courlande (1793-1862), duchesse de Dino, lettre datée de Saint-Aignan, 7 décembre 1841[70]
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Les armoiries de Saint-Aignan se blasonnent ainsi : |
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