Cinq-Mars-la-Pile (/sɛ̃ maʁ la pil/ Écouter) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Cinq-Mars et Pile.
Cinq-Mars-la-Pile | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Chinon |
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire |
Maire Mandat |
Sylvie Pointreau 2020-2026 |
Code postal | 37130 |
Code commune | 37077 |
Démographie | |
Gentilé | Cinq-marsiens |
Population municipale |
3 729 hab. (2019 ![]() |
Densité | 185 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 20′ 54″ nord, 0° 27′ 45″ est |
Altitude | Min. 37 m Max. 101 m |
Superficie | 20,11 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Cinq-Mars-la-Pile (ville-centre) |
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Langeais |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.cinq-mars-la-pile.fr |
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Cinq-Mars-la-Pile est une commune située une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Tours, la préfecture d'Indre-et-Loire. Elle s'établit au nord de la Loire, adossée au coteau. Elle est traversée par le Breuil qui termine quelques kilomètres plus loin sa course dans la Roumer.
Mazières-de-Touraine | Saint-Étienne-de-Chigny | |
Langeais | ![]() |
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La Loire La Chapelle-aux-Naux |
La Loire Villandry |
La Loire Berthenay |
La commune est bordée sur son flanc sud-est par la Loire (3,71 km), qui en constitue la limite communale. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 24,98 km, comprend un autre cours d'eau notable, le Breuil (5,717 km sur la commune), et divers petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-Négron et la confluence de la Vienne[3], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Langeais. Le débit mensuel moyen (calculé sur 34 ans pour cette station) varie de 142 m3/s au mois d'août à 753 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 3 060 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevée a été de 4,89 m le [4],[5]. La hauteur maximale historique a été atteinte le 27 septembre 1856 avec 6,80 m[6]. Sur le plan piscicole, la Loire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].
Le Breuil, d'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans la commune d'Ambillou et se jette dans le Roumer à Langeais, après avoir traversé 4 communes[8]. Plusieurs moulins à eau établis sur son cours ont cessé de fonctionner au XXe siècle, le dernier en [9]. Sur le plan piscicole, le Breuil est également classé en deuxième catégorie piscicole[7].
Quatre zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Breuil aux Tronchées », « la vallée du Breuil de Velantan à Cinq-Mars-la-Pile », « la vallée du Breuil du Château de La Touche à Vélantan » et « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »[10],[11].
Un échangeur de l'autoroute A85, situé sur le territoire de Cinq-Mars-la-Pile, dessert également la ville de Langeais. À son entrée, les destinations extrêmes affichées sont Nantes et Lyon.
Depuis , une piste cyclable en site propre relie Cinq-Mars-la-Pile à Langeais[12].
La commune dispose d'une gare SNCF qui la relie par TER à Tours, vers l'est, et à Saumur, Angers et Nantes, vers l'ouest.
Cinq-Mars-la-Pile est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cinq-Mars-la-Pile, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 5 172 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (26,9 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), forêts (17,6 %), zones urbanisées (14,3 %), prairies (12,3 %), eaux continentales[Note 4] (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), cultures permanentes (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Le territoire de la commune de Cinq-Mars-la-Pile est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher, la Loire et le Breuil. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1991, 1999 et 2001[25],[23].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Bourgueil, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[26].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 507 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1501 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1993, 1996, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1995, 1999, 2001 et 2013[23].
Attestée sous les formes Terra Sancti Medardi en 915, ecclesia de Pila Beati Medardi en 1012, Prioratus Sancti Medardi de Pila et Sancto Medardo en 1170, ecclesia Sancti Medardi de Pila en 1247, Sancti Marcius, villa Sancti Marci en 1272[30].
« Cinq-Mars » représente une cacographie de « Saint-Mars », attestée dès la fin du XVIe siècle. Saint-Mars est une déformation du nom hagiotoponymique de saint Médard[31].
Le complément -la-pile est l'évocation de la Pile de Cinq-Mars.
Des seigneurs de Cinq-Mars (alias Saint-Médard)[32],[33],[34],[35] sont signalés depuis le XIe siècle au moins (certains auteurs[36],[37] remontent même au Xe siècle pour l'origine de cette première maison des sires de St-Médard, mais il semble que ce soit une mauvaise lecture, une confusion), assez mal connus : - Geoffroy Ier, fl. vers 1050 et † vers 1070 ; père d'Eudes/Othon Ier, fl. 1070 ; apparaissent alors : - Hardouin Ier (fl. en 1092, frère d'un Geoffroi et père d'Hardouin II), et - Eudes (II) (fils d'un Geoffroi - serait-ce Geoffroy Ier ou Geoffroi frère d'Hardouin Ier ? à moins que ces deux Geoffroy n'en fassent qu'un, si Hardouin Ier est le frère de Geoffroy Ier ? — moine à St-Julien, il serait † croisé en 1102). - Hardouin II, fl. 1109 et 1127, était un fidèle du comte Geoffroy Plantagenêt (1113-1151), il marie Adélaïde et est le père d'André Ier, fl. en 1140, père de - Barthélemi Ier, fl. 1178, père lui-même de Pierre, Guillaume et André II de Saint-Médard. - André II, fl. en 1202 et 1206, † en Terre sainte en 1210, époux de Marguerite, est le père de - Barthélemi II, encore un enfant sous tutelle en 1210-1218. Seraient ensuite sires de St-Médard un certain - Raoul du Verger en 1232, puis - Raoul de Saint-Alemand, † avant 1272, et sa fille Eustachie de St-Alemand.
Par son mariage semble-t-il, une certaine Eustach(i)e, héritière des sires de St-Médard/Cinq-Mars, transmet ensuite ladite seigneurie à la maison de L'Isle-Bouchard fin XIIIe (vers 1285 ?)-début XIVe siècle. En effet, deviennent seigneurs de St-Médard : - Barthélemi III de L'Isle-Bouchard, † vers 1288, puis son fils cadet - Jean Ier de L'Isle, frère de Bouchard VIII († vers 1290/1300), et mari en 1327 d'Agnès/Isabeau de Montbazon, fille de Barthélemi Ier Savary de Montbazon et de Marie de Dreux-Beu. On remarque que la femme de Barthélemy III de L'Isle-Bouchard, donc la mère de Jean de L'Isle, était Eustach(i)e de Doué[38], † vers 1322, fille de Gédoin/Jodon/Gelduin de Doué (lui-même fils d'une Eustach(i)e), dame de Gençay, Thouarcé et probablement de Gonnor ; la maison de Doué posséda aussi dans les parages Gizeux ; serait-ce cette Eustach(i)e de Doué qui transmet Cinq-Mars aux L'Isle-Bouchard ? ; on peut aussi remarquer que les Savary de Montbazon étaient bien proches, étant les maîtres de Savonnières et Co(u)lombiers/Villandry juste à l'est de Cinq-Mars.
Toujours est-il que - Jean Ier de L'Isle, fl. 1336-1345, souche d'une courte branche cadette des L'Isle-Bouchard, est seigneur de Cinq-Mars (mais sans doute pas de Bueil comme la tradition le soutenait : voir l'article Bueil), et après lui ses enfants : (Jean II de L'Isle de St-Médard, † vers 1366, ∞ Isabelle fille de Geoffroi de Pal(l)uau de Montrésor) ?, puis sa sœur - Jeanne de L'Isle dame de Cinq-Mars/St-Médard, épouse de Bonabès IV (1328-1377) sire de Rougé, Derval et vicomte de La Guerche (Jeanne avait pour sœur Isabeau de L'Isle, x Jean de Maillé de Clervaux). Puis succession à leurs fils - Jean Ier de Rougé († sans postérité vers 1380) et - Guillaume II/Galiot/Galhot de Rougé, père entre autres enfants de - Jean II de Rougé († 1415, sans postérité de son mariage avec Béatrix fille de Jean II de Rieux), et - Jeanne de Rougé († 1413), dame de Derval, épouse d'Armel II de Châteaugiron († 1414) : d'où - Patry II de Châteaugiron († 1427 ; sans postérité de son union avec Louise de Rohan, fille d'Edouard et petite-fille de Jean Ier de Rohan), et sa sœur - Valence de Châteaugiron († 1435), qui marie son lointain cousin Geoffroi de Châteaugiron dit de Malestroit († 1440 ou 1463) seigneur de Combourg. Leur fils - Jean de Châteaugiron-Malestroit, † 1482, héritier de Derval, Combourg et Cinq-Mars, échange cette dernière seigneurie en 1474 avec - Louis Ier de La Trémoïlle vicomte de Thouars (1429-1483), contre Fougerai.
On trouve ensuite ses enfants : - Louis II de La Trémoïlle († 1525 à Pavie), puis sa sœur - Antoinette de La Trémoille († après 1507, x 1473 Charles de Husson, comte de Tonnerre, † 1492) et ses fils et petit-fils - Louis III († 1508) et Louis IV de Husson († 1537), comtes de Tonnerre ; puis, par des ventes : - François Dufor/du Fou (achète Cinq-Mars vers 1530 ; fl. 1559), - Mathurin de Broc (achète en 1573 contre 70 000 livres ; capitaine-gouverneur de Carentan et Pont-Audemer) puis son fils François de Broc, père de Jacques de Broc, enfin - Martin Ruzé (achète vers 1630 ; † 1613, Grand-maître des mines de France), qui, sans postérité, lègue à son petit-neveu - Antoine Coëffier de Ruzé, marquis d'Effiat, surintendant des Finances, Maréchal de France, père du malheureux Cinq-Mars exécuté en 1642 à Lyon, beau-père du maréchal Charles de La Porte, 1er duc de la Meilleraye, et grand-père du 2e duc Armand-Charles de La Porte (mari d'Hortense Mancini, nièce de Mazarin ; les La Porte de La Meilleraye conservent une part de la seigneurie, allée ensuite à Marie-Olympe de La Porte de La Meilleraye, 1665-1754, x Louis-Christophe Gigault marquis de Bellefonds (-en-Berry), † 1692, fils du maréchal). Deux fils du maréchal d'Effiat se succèdent ensuite à Cinq-Mars dans la seigneurie principale : Martin de Ruzé, et son frère puîné Jean de Ruzé (1622-1698, abbé de Saint-Cernin et de Trois-Fontaines). Puis Antoine de Ruzé, † 1719, gouverneur de Montargis, fils de Martin et d'Elisabeth/Isabelle d'Escoubleau, fille de Charles, marquis d'Alluye en Perche-Gouët ; ses fils Gabriel-Martin et Louis-Auguste de Ruzé (leur mère était Marie-Anne Olivier de Leuville), et Benoît-Gabriel-Armand de Ruzé marquis d'Effiat, sans doute fils de Louis-Auguste, en tout cas le dernier de la famille à posséder Cinq-Mars.
En effet, le 10 novembre 1768 Armand de Ruzé d'Effiat cède Cinq-Mars contre 306 000 livres à - Choiseul (1719-1785), sire de Chanteloup et duc d'Amboise, qui l'échange le 16 novembre 1768 avec - Marie-Charles-Louis d'Albert duc de Luynes et de Chevreuse (1717-1771), contre La Bourdaisière. Depuis les d'Albert de Luynes, cinq familles ont acquis le Château/domaine de Cinq-Mars : François Charles Moisant puis sa fille Boisseau de Beaulieu, en 1797 ; M. et Mme Mathieu Maucler en 1845 ; M. et Mme Louis Bussienne en 1856 ; Théobald-Arthur Genty en 1877 ; M. et Mme Nicolas Untersteller depuis 1957[39].
À l'été 1944, le pont ferroviaire fut détruit par un bombardement allié[40].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1953 | 1959 | Alexandre Petit | ||
1959 | 1970 | Gui Padieu | DVD | Ingénieur agronome |
1970 | 1977 | Marcel Le Droff | ||
1977 | 1988(décès) | Jean-Pierre Cottet | DVD | Conseiller général du canton de Langeais (1982-1988) |
mars 1989 | juin 1995 | André Ricou | ||
juin 1995 | mars 2014 | Jean Gouzy | DVG | Conseiller général du canton de Langeais (2008-2015) |
mars 2014 | mai 2020 | Jean-Marie Carles | DVG | Retraité Conseiller départemental depuis 2015 |
mai 2020 | En cours | Sylvie Pointreau | DVG | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[41].
Le canton de Langeais, dont fait partie la commune de Cinq-Mars-la-Pile, est jumelé depuis 1986 avec la ville allemande d'Eppstein[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].
En 2019, la commune comptait 3 729 habitants[Note 5], en augmentation de 9,19 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 200 | 1 187 | 1 102 | 1 270 | 1 626 | 1 690 | 1 728 | 2 200 | 1 889 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 822 | 1 999 | 1 980 | 1 962 | 2 054 | 2 152 | 2 136 | 2 058 | 2 003 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 010 | 1 941 | 1 799 | 1 791 | 1 837 | 1 731 | 1 613 | 1 850 | 2 110 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 080 | 2 032 | 1 955 | 2 196 | 2 370 | 2 621 | 3 124 | 3 226 | 3 415 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 621 | 3 729 | - | - | - | - | - | - | - |
Cinq-mars-la-pile se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Langeais.
L'école maternelle publique et l'école élémentaire Courier accueillent les élèves de la commune.
La commune était le siège d'un Centre de Coordination et de Sauvetage (CCS, RCC en anglais - Rescue and Coordination Center) compétent pour les accidents aériens en région Ouest[47]. Ce centre a brièvement été impliqué dans les opérations de recherche du vol Air France 447 qui a disparu le 1er juin 2009[48]. Ce RCC est fermé depuis le 31 août 2015 et son activité est reprise par le RCC de Lyon Mont Verdun[49].
Un CDC (Centre de Détection et de Contrôle Militaire) est localisé sur la base aérienne de Cinq Mars la Pile.
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Les armes de Cinq-Mars-la-Pile se blasonnent ainsi : De gueules au chevron fascé-ondé d'argent et d'azur de six pièces, accompagné de trois lionceaux d'argent[51]. ![]() Il s'agit d'une variante des armes de Henri Coiffier de Ruzé d'Effiat, marquis de Cinq-Mars.
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Étude consacrée à l'histoire de la formation et de l'architecture de la commune de Cinq-Mars-la-Pile.
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