Saint-Étienne-de-Tulmont est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Étienne (homonymie).
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de la Brive, le ruisseau de l'Angle, le ruisseau de la Tauge, le ruisseau du Tordre, le ruisseau de la Nauge, le ruisseau de Laujole et par divers autres petits cours d'eau.
Saint-Étienne-de-Tulmont est une commune rurale qui compte 3 901 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montauban et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Stéphanois ou Stéphanoises.
Géographie
Localisation
Saint-Étienne-de-Tulmont est une commune du Bas-Quercy. Elle fait partie de l'unité urbaine et de l'aire d'attraction de Montauban. Elle se situe au nord-est de Montauban, dans la plaine alluviale au sud de l'Aveyron, dans l'interfluve Aveyron - Tarn, à 15 km à l'est du confluent.
Situation de la commune.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Saint-Étienne-de-Tulmont[1]
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Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le ruisseau de la Brive, le ruisseau de l'Angle, le ruisseau de la Tauge, le ruisseau du Tordre, le ruisseau de la Nauge, le ruisseau de Laujole, le ruisseau de Braux, le ruisseau de la Branche, le ruisseau de lacave d'adam, le ruisseau de Male, le ruisseau de Merlet et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le ruisseau de la Brive, d'une longueur totale de 13,2 km, prend sa source dans la commune de Vaïssac et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, après avoir traversé 4 communes[4].
Le ruisseau de l'Angle, d'une longueur totale de 12,4 km, prend sa source dans la commune de Génébrières et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans le ruisseau de la Tauge sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[5].
Le ruisseau de la Tauge, d'une longueur totale de 19,5 km, prend sa source dans la commune de Monclar-de-Quercy et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Lamothe-Capdeville, après avoir traversé 7 communes[6].
Le ruisseau du Tordre, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Génébrières et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans le ruisseau de la Tauge sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[7].
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Étienne-de-Tulmont.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]
Moyenne annuelle de température: 13,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bioule», sur la commune de Bioule, mise en service en 2002[14] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7°C et la hauteur de précipitations de 743,9 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Montauban», sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 9 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,6°C pour 1981-2010[18] à 14°C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[20],[21],[22].
Urbanisme
Typologie
Saint-Étienne-de-Tulmont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[I 1],[24].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montauban, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 79 527 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (50,3%), zones agricoles hétérogènes (21,3%), zones urbanisées (15,6%), forêts (9,3%), prairies (3,5%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Étienne-de-Tulmont est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Brive, le ruisseau de la Tauge, le ruisseau du Tordre et le ruisseau de l'Angle. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999 et 2015[29],[26].
Saint-Étienne-de-Tulmont est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[30].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Étienne-de-Tulmont.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 513 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 513 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 96% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1997, 1999, 2002, 2003, 2006, 2008, 2011, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Toponymie
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Histoire
Des ruines gallo-romaines ont été découvertes à Saint-Étienne. À l'origine, la région était recouverte par la forêt de Tulmonenc. Celle-ci fut en partie défrichée par des moines au Moyen Âge.
Du XIeauXIIIesiècle, de Montricoux à Montauban, la forêt de Tulmont longeait la rive gauche de l'Aveyron[35].
Le village est consécutif à la fondation vers 1150, par le seigneur de Bruniquel, de la bastide d'Albias qui portait auparavant le nom de Tulmont[36].
Huit siècles et demi plus tard, à l'image des fondations de bastides au Moyen Âge selon un plan traditionnel, le village a retrouvé une centralité réalisée autour de la place quadrangulaire du Tulmonenc, entourée d'activités qui suivent une ligne architecturale commune.
La commune se trouvait sur la voie ferrée reliant Montauban à Lexos mise en service en 1858. Elle a été désaffectée en 1955 puis a été déferrée. Le bâtiment de la gare est devenu l'école municipale[36].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Tarn-et-Garonne.
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La commune de Saint-Étienne-de-Tulmont fait partie de la communauté de communes Terrasses et Vallée de l'Aveyron.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2019, la commune comptait 3 901 habitants[Note 8], en augmentation de 4,89% par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne: +4,13%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
700
755
766
865
872
872
861
908
915
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
916
943
952
938
913
881
882
890
859
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
847
837
837
716
748
770
769
737
786
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
827
971
1 293
1 800
2 210
2 556
3 138
3 645
3 752
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
3 901
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Actuellement, le village est en pleine expansion avec une augmentation de la population multipliée par près de 4 en quarante ans.
Enseignement
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Manifestations culturelles et festivités
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Santé
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Sports
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Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 606 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 930 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 600 €[I 7] (20 140 € dans le département[I 8]). 50% des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (42,6% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 469 personnes, parmi lesquelles on compte 74,8% d'actifs (66,3% ayant un emploi et 8,5% de chômeurs) et 25,2% d'inactifs[Note 11],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 690 emplois en 2018, contre 661 en 2013 et 637 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 650, soit un indicateur de concentration d'emploi de 41,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,7%[I 13].
Sur ces 1 650 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 335 travaillent dans la commune, soit 20% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,8% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3% les transports en commun, 4,4% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
242 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Étienne-de-Tulmont au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
242
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
28
11,6%
(9,6%)
Construction
53
21,9%
(14,9%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
53
21,9%
(29,7%)
Information et communication
1
0,4%
(1,9%)
Activités financières et d'assurance
8
3,3%
(3,4%)
Activités immobilières
9
3,7%
(3,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
33
13,6%
(14,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
28
11,6%
(13,6%)
Autres activités de services
29
12%
(9,3%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,9 % du nombre total d'établissements de la commune (53 sur les 242 entreprises implantées à Saint-Étienne-de-Tulmont), contre 29,7% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46]:
Fervert, récupération de déchets triés (3 626 k€)
Action NDT, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (2 518 k€)
G. Castel Holding, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (540 k€)
Roland Groc - Gabrielli, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (420 k€)
Cap Son, commerce de gros (commerce interentreprises) de composants et d'équipements électroniques et de télécommunication (398 k€)
Agriculture
La commune est dans les «Vallées et Terrasses», une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 77 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 50 en 2000 puis à 32 en 2010[49] et enfin à 30 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 61% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57% de ses exploitations[50],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 223ha en 1988 à 993ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 33 ha[49].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La mairie, dont la construction a commencé en 1864. Elle était accompagnée de l'école des garçons et du logement de l'instituteur. L'édifice abrite actuellement la mairie et la poste.
L'ancienne gare, faisant autrefois partie de la ligne de chemin de fer Montauban-Lexos, et devenue l'école primaire municipale dans la seconde moitié du XXesiècle.
L'ancienne école des filles, construite dans le premier quart du XXesiècle.
L'église Saint-Étienne de Saint-Étienne-de-Tulmont, reconstruite en 1873 et consacrée en 1883. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[51].
Le temple protestant de Saint-Étienne-de-Tulmont, dont la construction a commencé en 1836.
Le château de Pousiniès, vaste propriété datant du XVIIIesiècle.
Le lavoir, construit au dernier quart du XIXesiècle, situé dans le bourg.
Le monument aux morts, inauguré en 1921, commémore les 32 morts de la guerre de 1914-1918, et 2 morts de la guerre de 1939-1945[52].
Personnalités liées à la commune
Pierre tombale de la famille d'Amade au cimetière de la Butte, Saint-Étienne-de-Tulmont.
Gérard d'Amade (1895-1915): fils du général Albert d'Amade, mort pour la France, est enterré au vieux cimetière de la Butte.
Héraldique
«D'argent, semé d'arbres arrachés de sinople, avec franc-quartier (dextre) de gueules, chargé d'un Saint Étienne contourné vêtu d'une chasuble, tenant de sa senestre une palme, le tout d'or, et de sa dextre un livre du même chargé de trois cailloux d'argent, le Saint issant.»[53]
Explication des symboles du blason:
Les arbres arrachés de sinople: Tulmont était une ancienne forêt arrachée au fil des siècles pour faire place à la polyculture actuelle.
Franc-quartier de gueule (carré rouge en haut à gauche du blason): le sang de Saint-Étienne.
Trois cailloux d'argent: les instruments du supplice subi par Saint-Étienne, la lapidation.
Voir aussi
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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