Rudeau-Ladosse est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Rudeau-Ladosse
La chapelle Notre-Dame-des-Champs (ou l'église Saint-Jean?) de Rudeau.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Dordogne
Arrondissement
Nontron
Intercommunalité
Communauté de communes Dronne et Belle
Maire Mandat
Martine Desjardins 2020-2026
Code postal
24340
Code commune
24221
Démographie
Gentilé
Rudeaussois
Population municipale
158 hab. (2019 )
Densité
11 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 28′ 59″ nord, 0° 33′ 00″ est
Altitude
Min. 115 m Max. 203 m
Superficie
13,74 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Brantôme en Périgord
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Rudeau-Ladosse
Géolocalisation sur la carte: France
Rudeau-Ladosse
Géolocalisation sur la carte: Dordogne
Rudeau-Ladosse
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Rudeau-Ladosse
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Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
Généralités
La commune de Rudeau-Ladosse est située dans la moitié nord du département de la Dordogne, dans le nord-est du Ribéracois.
En bordure de la route départementale (RD) 708, le bourg de Rudeau est situé, en distances orthodromiques, huit kilomètres au nord-est du bourg de Mareuil et onze kilomètres au sud-ouest de Nontron.
Le territoire communal est également desservi par la RD 87.
Communes limitrophes
Carte de Rudeau-Ladosse et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.
Rudeau-Ladosse est limitrophe de trois autres communes, Connezac au nord, Lussas-et-Nontronneau au nord-est et Mareuil en Périgord à l'est, au sud-est, au sud, au sud-ouest, à l'ouest et au nord-ouest.
Communes limitrophes de Rudeau-Ladosse
Connezac
Lussas-et-Nontronneau
Mareuil en Périgord
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Rudeau-Ladosse est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j4, date du Callovien, une alternance de calcaires plus ou moins crayeux à pelletoïdes, oncolithes et trocholines et de calcaires oolithiques, bioclastiques et granulaires. Vers le sud, les bancs oolithiques sont plus massifs (formation de Rocamadour-Cabrerets et Saint-Géry). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no734 - Nontron» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Rudeau-Ladosse.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
non présent
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
c2c :
Turonien moyen à supérieur: calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson)
c2b :
Turonien inf. à moy.: calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites
c2a :
Turonien inf.: Calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux
c1 :
Cénomanien indifférencié: Argiles et marnes vertes gypsifères et pyriteuses à niveaux de lignites, sables fins à grossiers, calcaires gréseux à préalvéolines
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
Supérieur
non présent
Moyen
j4 :
Callovien: alternance de calcaires plus ou moins crayeux à pelletoïdes, oncolithes et trocholines et de calcaires oolithiques, bioclastiques et granulaires. Vers le sud, les bancs oolithiques sont plus massifs (formations de Rocamadour-Cabrerets et Saint-Géry)
Jurassique inférieur
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 115 m[5] à l'extrême ouest, là où la Nizonne quitte la commune et entre sur celle de Mareuil en Périgord, et 203 m[5] à l'est, au nord du cimetière de Rudeau[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 13,74 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,19 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Lizonne, le ruisseau de Beaussac et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Lizonne, appelée Nizonne dans sa partie amont, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette ans la Dronne en rive droite, en limite d'Allemans et de Saint-Séverin, face à la commune de Bourg-du-Bost[16],[17]. La Nizonne borde la commune au sud sur sept kilomètres, marquant la limite avec la commune nouvelle de Mareuil en Périgord (anciennes communes de Puyrenier et de Saint-Sulpice-de-Mareuil).
Son affluent de rive droite le ruisseau de Beaussac marque la limite au nord-ouest avec l'ancienne commune de Beaussac sur plus de deux kilomètres et demi. Il a un affluent en rive gauche qui traverse la commune d'est en ouest sur quatre kilomètres et demi, servant de limite territoriale à l'est sur 300 mètres face à Lussas-et-Nontronneau, puis sur plus d'un kilomètre au nord-ouest face à Connezac.
Retenue de la Nizonne au lieu-dit Lavergne, entre Rudeau-Ladosse et Saint-Sulpice-de-Mareuil.
La branche sud de la Nizonne au pont de la Rousselière, en limite avec Mareuil en Périgord.
Réseaux hydrographique et routier de Rudeau-Ladosse.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 12°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Tour Blanche», sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[26] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,3°C et la hauteur de précipitations de 964,3 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 68 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[30], à 11,4°C pour 1981-2010[31], puis à 11,8°C pour 1991-2020[32].
Milieux naturels et biodiversité
Parc naturel
La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[33] depuis la création de celui-ci en 1998[34], adhésion renouvelée en 2011[35].
ZNIEFF
La Nizonne au pont de Lavergne.La Nizonne au pont de la RD 708.
Les vallées de la Nizonne et de son affluent le ruisseau de Beaussac sont protégées dans leur traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II «Vallée de la Nizonne»[36],[37].
Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes:
vingt mammifères, dont la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola) et dix-huit espèces de chauves-souris: la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii), le Murin de Natterer (Myotis nattereri), la Noctule commune (Nyctalus noctula), la Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), l'Oreillard gris (Plecotus austriacus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), le Petit murin (Myotis blythii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), la Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii) et la Sérotine commune (Eptesicus serotinus);
sept insectes dont quatre papillons: l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), et trois libellules: l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii);
deux amphibiens, la Rainette verte (Hyla arborea) et le Triton marbré (Triturus marmoratus);
un reptile: la Cistude d'Europe (Emys orbicularis).
Sa flore est également constituée de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes: la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).
Bien que le bois de Beaussac soit uniquement partagé entre les trois communes ou anciennes communes de Beaussac, Connezac et Hautefaye, la ZNIEFF de type II nommée «Bois de Beaussac» concerne également une petite partie d'environ sept hectares dans le sud-ouest de Rudeau-Ladosse, au lieu-dit Milauvieux, sur le coteau nord de la Nizonne, où pousse la Sabline des chaumes[38],[39].
La ZNIEFF de type I «Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle» présente des pelouses calcaires[40],[41] où s'épanouissent plus de 160 espèces de plantes dont plusieurs sont considérées comme déterminantes: la Cardoncelle (Carduncellus mitissimus), l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana), le Fumana à tiges retombantes (Fumana procumbens), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), la Laîche humble (Carex humilis), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa) et le Thésium couché (Thesium humifusum), et dix-huit espèces d'orchidées terrestres: la Céphalanthère rouge Cephalanthera rubra, l'Homme-pendu (Orchis anthropophora), le Limodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum), la Listère à feuilles ovales (Neottia ovata), l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum), l'Orchis bouffon (Anacamptis morio), l'Orchis brûlé (Neotinea ustulata), l'Orchis guerrier (Orchis militaris), l'Orchis mâle (Orchis mascula), l'Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), l'Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), l'Orchis pourpre (Orchis purpurea), l'Ophrys abeille (Ophrys apifera), l'Ophrys araignée (Ophrys sphegodes), l'Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora), l'Ophrys brun (Ophrys fusca), l'Ophrys mouche (Ophrys insectifera) et la Platanthère à fleurs verdâtres (Platanthera chlorantha). Sur Rudeau-Ladosse, l'ensemble des coteaux de la Nizonne et du ruisseau de Beaussac concernés par cette ZNIEFF représente moins d'un kilomètre carré.
Une mince bande de près de 70hectares, le long de la Nizonne et sur le dernier kilomètre aval de son affluent le ruisseau de Beaussac, fait partie d'une autre ZNIEFF de type I «Marais alcalins de la vallée de la Nizonne»[42],[43] dans laquelle ont été recensées douze espèces déterminantes d'animaux: l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cistude (Emys orbicularis), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii), la Loutre d'Europe (Lutra lutra), la Rainette verte (Hyla arborea), le Triton marbré (Triturus marmoratus) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq espèces déterminantes de plantes: la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sagittaire à feuilles en flèche (Sagittaria sagittifolia) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis). Par ailleurs, 160 autres espèces animales et 156 autres espèces végétales y ont été répertoriées.
Natura 2000
Dans leur traversée de la commune, la Nizonne et sa vallée[44] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 également appelée «Vallée de la Nizonne» avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[45]:
sept insectes: l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii);
dix mammifères: la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola), et huit chauves-souris: la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Petit murin (Myotis blythii) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros);
deux poissons: le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri);
un reptile: la Cistude (Emys orbicularis).
Urbanisme
Typologie
Rudeau-Ladosse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[46],[47],[48].
La commune est en outre hors attraction des villes[49],[50].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,6% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (53,1%), zones agricoles hétérogènes (20,3%), prairies (17,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5%), terres arables (2,7%)[51].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Rudeau proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[52]:
Bélussière
Bois des Combes
Bois de Rudeau
les Brandichous
la Brousse
les Chazeaux
les Combes
le Communal
les Fayes
Geriac
le Goupillou
la Grande Métairie
la Grande Pièce
Grands Bois
la Grange de Cacal
Ladosse
Leycoussaudie
Milauvieux
les Plagnes
le Planchou
le Pouzet
Puy Choisi
la Rousselière
Roussiaud
Teignac
Terre des Perriers
Terre des Rocs
la Vigne des Combes.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Rudeau-Ladosse est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[53]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[54].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lizonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999[55],[53].
Rudeau-Ladosse est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[56]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[57],[58].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rudeau-Ladosse.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[59]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[60]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[61]. 42,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[62].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1994, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[53].
Toponymie
La première mention écrite en français connue du territoire date du XVIesiècle et concerne Ladosse, dont le village est identifié à l'époque sous le nom de Ladousse[63]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, ce même village est nommé sous le nom de la Dosse. On trouve également Ladausse en 1793[5].
On trouve cependant dans un acensement de 1406 d'Aimeri de Fayard, seigneur du lieu, la mention in territorio de Daussa parochia de Bossaco et plus loin maynamento vocato de Bellucieris quod maynamentum tenet Petrus Forcaut[réf.nécessaire] qui amène à reconsidérer l'étymologie ci-dessus.
L'origine des toponymes Ladosse et Rudeau reste incertaine. Ladosse pourrait dériver d'un personnage d'origine gauloise, Lato ou °Latus, alors que Rudeau pourrait se rapporter à rudèlo, terme de l'ancien occitan signifiant «rondelle», en allusion possible à la forme du lieu[63].
En 1950, la commune de Ladosse prend le nom de Rudeau-Ladosse[5] car la mairie se situe au village de Rudeau[63].
En occitan, la commune porte le nom de Rudeu e Ladaussa[64].
Histoire
Bien que dans les écrits, le territoire ne soit mentionné qu'à partir du XVIesiècle[63], l'habitat sur le territoire communal est plus ancien comme le prouve le donjon du château de Bellussière qui pourrait remonter au XIesiècle[65].
Vers 1666, les paysans tenanciers de la Dosse étaient redevables des droits féodaux suivants envers le seigneur des Combes: 20 boisseaux de froment, 12 boisseaux d'avoine, 3 gélines (poules), 2 livres de cire et 32 sous 6 deniers.
En 1782, pour payer ses dettes, Alexis de Fayard, gouverneur de Château-Poncien, seigneur des Combes et de Ladosse, loue pour trois ans le château des Combes à Claude du Souchet, seigneur de Narbonne, et lui vend son mobilier, dont les livres de la bibliothèque, les objets de la chapelle et 37 orangers ou citronniers dans l'orangerie, pour 4 000livres[66].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Rudeau-Ladosse (appelée dans un premier temps Ladausse, puis Ladosse) est rattachée au canton de Larochebeaucourt qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la «réduction du nombre de justices de paix», la commune est rattachée au canton de Mareuil dépendant de l'arrondissement de Nontron[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[67]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme qui prend le nom de canton de Brantôme en Périgord en 2020.
Intercommunalité
Fin 1995, Rudeau-Ladosse intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Mareuil-en-Périgord. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Dronne et Belle.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[68],[69].
Dans le domaine judiciaire, Rudeau-Ladosse relève[72]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Rudeau-Ladosse se nomment les Rudeaussois[73].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[75].
En 2019, la commune comptait 158 habitants[Note 9], en diminution de 10,23% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
443
384
386
414
407
494
433
456
484
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
459
446
455
411
416
417
416
433
358
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
376
376
379
294
329
312
292
307
389
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
348
268
262
245
216
157
167
167
178
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
161
158
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[76].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2016[77], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante-huit personnes, soit 29,8% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (onze) a fortement augmenté par rapport à 2011 (quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 22,9%.
Établissements
Au , la commune compte treize établissements[78], dont sept au niveau des commerces, transports ou services, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans la construction[79].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Bellussière des XVIeetXVIIesiècles avec donjon du XIVesiècle dont la construction initiale remonterait au XIe – XIIesiècle, propriété privée. Le donjon est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1948[65],[80]. Le domaine comporte également un pigeonnier et une chapelle.
Château des Combes, bâti au XVIesiècle sur des vestiges plus anciens[81].
Gentilhommière de la Rousselière, XVIIesiècle, transformée en centre éducatif[82].
Chapelle Notre-Dame-des-Champs[83] (ou église Saint-Jean?)[84] de Rudeau, édifiée à la fin du XIXesiècle[85].
Le château de Bellussière.
Son pigeonnier.
Sa chapelle.
Le château des Combes.
La chapelle Notre-Dame-des-Champs (ou l'église Saint-Jean?).
La gentilhommière de la Rousselière.
La croix de Ladosse.
Personnalités liées à la commune
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Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix latine
Dordogne (département)
Périgord
Liens externes
Rudeau-Ladosse sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Rudeau-Ladosse sur le site de la communauté de communes Dronne et Belle
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte de la ZNIEFF 720008181, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte de localisation de la ZNIEFF 720012864, INPN, consulté le 18 octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur «Fonds de cartes», déplacer le curseur «Fond Cartographique» complètement sur la droite et barrer le curseur «Orthophotos».
Carte de localisation de la ZNIEFF 720020065, INPN, consulté le 18 octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur «Fonds de cartes», déplacer le curseur «Fond Cartographique» complètement sur la droite et barrer le curseur «Orthophotos».
Carte de la ZNIEFF 720020064, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte du site FR7200663, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
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