Rouvillers est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Rodovillarois et les Rodovillaroises.
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Rouvillers | |
![]() L'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Clermont |
Intercommunalité | Communauté de communes du Plateau Picard |
Maire Mandat |
Nicolas Sainte-Beuve 2020-2026 |
Code postal | 60190 |
Code commune | 60553 |
Démographie | |
Gentilé | Rodovillarois, Rodovillaroises |
Population municipale |
273 hab. (2019 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 27′ 10″ nord, 2° 36′ 37″ est |
Altitude | Min. 66 m Max. 89 m |
Superficie | 11,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Estrées-Saint-Denis |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.rouvillers.fr |
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Rouvillers est une commune située à 69 km au nord de Paris, 38 km à l'est de Beauvais, 16 km à l'ouest de Compiègne et à 54 km au sud d'Amiens[1].
Moyenneville | Hémévillers | |
Grandvillers-aux-Bois Cressonsacq |
![]() |
Francières |
Bailleul-le-Soc | Estrées-Saint-Denis |
Le territoire communal s'étend sur la plaine d'Estrées qui dans sa longueur forme une transition à pente douce entre le plateau Picard au nord et la vallée de l'Oise au sud. Le faible dénivelé de surface à la pente orientée vers le nord, d'environ 30 mètres, forme la plaine de Warnavillers. La commune se situe toutefois à l'origine de plusieurs vallées sèches peu profondes se dirigeant vers l'Aronde : l'une qui s'étend vers la commune de Grandvillers-aux-Bois dite vallée de Grandvillers, la seconde vers Moyenneville dite vallée des Cordeliers où se situe le point le plus bas à 66 mètres d'altitude. Le point culminant se situe à la limite communale avec Bailleul-le-Soc, à 89 mètres. La ferme de Warnavillers se trouve à 69 mètres, la ferme d'Elogette à 77 mètres et le village à 85 mètres au-dessus-du niveau de la mer[2]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[3].
La commune de Rouvillers n'est traversée par aucun cours d'eau. Il subsiste plusieurs mares autour des fermes de Warnavillers et d'Élogette. Les vallons formés par les ruissellements s'orientent au nord vers le bassin versant de l'Aronde[2]. Les zones les plus basses du territoire, près de Warnavillers et au lieu-dit les Flaques sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[4].
La commune est traversée par trois routes départementales : la D 36, la D 75 et la D 521. La route départementale 36, reliant Saint-Just-en-Chaussée à Jaux est le principal axe de circulation de la commune et permet d'accéder à Estrées-Saint-Denis, ville la plus proche. Elle traverse le village par la Grande Rue. La route départementale 75 se détache de la Grande Rue et se dirige vers Rieux par la rue d'Eraines. La route départementale 521 se détache de la D 36 au niveau de la Grande Place pour rejoindre la D1017 en passant par la ferme de Warnavillers. Une route communale dessert la ferme d'Elogette depuis le village. La route départementale D1017, ancienne route nationale 17 dite route des Flandres de Paris à Lille borde la limite orientale de la commune. Elle est doublée par une piste cyclable[2].
Le une halte ferroviaire a été inaugurée sur l'ancienne ligne à voie métrique Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand. La compagnie chargée de sa concession décida la fermeture de la ligne en 1948. La gare se situait au nord du village, entre les gares de Beaupuits et Estrées-Saint-Denis. La ligne d'Amiens à Compiègne traverse toujours la commune du nord au sud. Aujourd'hui la gare SNCF la plus proche est celle d'Estrées-Saint-Denis à 4 km au sud-est.
La commune est desservie par le réseau ATRIOM du Compiégnois du conseil général de l'Oise par la ligne 47 reliant Compiègne à Saint-Just-en-Chaussée et par deux lignes de transports scolaires vers les établissements de l'agglomération de Clermont ainsi que vers le collège d'Estrées-Saint-Denis[5]. La commune fait partie du réseau TADAM, service de transport collectif à la demande, mis en place à titre expérimental par la communauté de communes du Plateau Picard. Elle est reliée à l'un des 8 points de destination situés à Saint-Just-en-Chaussée, Maignelay-Montigny, La Neuville-Roy et Tricot au départ des 98 points d'origine du territoire[6]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal relie le village au groupe scolaire de Bailleul-le-Soc, avec les communes de Cressonsacq et Grandvillers-aux-Bois[7],[8].
L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 36 km à l'ouest[1] et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se situe à 50 km au sud[1]. Il n'existe pas de liaisons par transports en commun entre la commune et ces aéroports.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[15] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 36 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[19] à 10,6 °C pour 1981-2010[20], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[21].
Hormis les espaces bâtis couvrant 28 hectares pour 2 % de la surface communale, le territoire comprend 95 % d'espaces cultivés sur 1148 hectares ainsi que 13 hectares de vergers et de prairies. Le espaces boisés du bois du Fresnel à l'est et des bosquets autour du village ne couvrent que 22 hectares pour 2 % du terroir[22],[2].
Rouvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[23],[24],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), cultures permanentes (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].
L'essentiel de l'espace bâti se concentre au chef-lieu. La commune possède deux écarts : la ferme de Warnavillers au nord et la ferme d'Elogette au sud[2].
Le chef-lieu constitue un village-groupé autour d'une place de laquelle partent les rues principales[2].
Le ministre des Transports Jean-Claude Gayssot avait annoncé la création d'un aéroport dans le département de l'Oise, mais le projet est en sommeil depuis , depuis le jour où Jacques Douffiagues, chargé de mission par le gouvernement, a survolé le site de Rouvillers au-dessus d'une meute d'opposants déterminés. Ces opposants étaient en grande partie des habitants de la commune qui ne voulaient pas voir disparaître Rouvillers. Les opposants éditèrent des cartes postales antiaéroport et réunirent plus de 20 000 signatures. Le , 5 000 manifestants bloquèrent la RN 31 et la RN 17 au Bois-de-Lihus près de la commune, mais rien n'est fait. Les opposants, toujours plus déterminés, organisèrent une grande manifestation à Compiègne le . Quatre mille manifestants y défilèrent derrière un slogan : "Non au troisième aéroport à Rouvillers". Le , la chambre de commerce et d'industrie (CCI) d'Amiens annonça sa décision de déposer la candidature du site de Montdidier-Sud, l'aéroport ne sera pas dans l'Oise et donc Rouvillers fut sauvée après une longue lutte[non neutre].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1832 | Auguste Budin | agriculteur | ||
1832 | 1857 | Joseph Hochedez | agriculteur | |
1857 | 1867 | Louis Auguste Dumont | agriculteur | |
1868 | 1883 | Ernest Dumont | agriculteur | |
1883 | 1908 | Ernest Henri Théophile Nazart | agriculteur | |
1908 | 1923 | Henri Dumont | agriculteur | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours (au 28 septembre 2014) |
Nicolas Sainte-Beuve | UMP | agriculteur Réélu pour le mandat 2020-2026[31] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 273 habitants[Note 8], en augmentation de 1,49 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
319 | 269 | 260 | 278 | 258 | 285 | 288 | 311 | 303 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
290 | 291 | 300 | 287 | 288 | 298 | 292 | 293 | 263 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
247 | 273 | 262 | 241 | 282 | 324 | 315 | 334 | 272 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
239 | 222 | 202 | 182 | 241 | 249 | 263 | 253 | 259 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
274 | 273 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 139 hommes pour 135 femmes, soit un taux de 50,73 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,5 |
3,6 | 75-89 ans | 5,2 |
13,8 | 60-74 ans | 12,6 |
23,9 | 45-59 ans | 23,7 |
21,0 | 30-44 ans | 23,0 |
14,5 | 15-29 ans | 14,1 |
23,2 | 0-14 ans | 20,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
En matière d'enseignement primaire, les enfants sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal associant les communes de Bailleul-le-Soc, Cressonsacq, Rouvillers et Grandvillers-aux-Bois dans lequel chaque village conserve son école.
En , 150 élèves fréquentent le regroupement. Une cantine a été créée ainsi qu'une bibliothèque, une salle informatique et une salle d'accueil périscolaire[38].
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Blason | D'azur au huchet lié d'or, le pavillon à dextre; à la champagne d'argent chargée d'une tête de chien de gueules lampassée d'or[39]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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