Rampan est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 201 habitants[Note 1].
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Rampan | |
![]() Le clocher de l'église Notre-Dame. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Intercommunalité | Saint-Lô Agglo |
Maire Mandat |
Sylvie Le Blond 2020-2026 |
Code postal | 50000 |
Code commune | 50423 |
Démographie | |
Gentilé | Rampanais |
Population municipale |
201 hab. (2019 ![]() |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 44″ nord, 1° 07′ 48″ ouest |
Altitude | Min. 7 m Max. 78 m |
Superficie | 4,09 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Lô (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-Hébert |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est en pays saint-lois. Son bourg est à 5 km au sud de Pont-Hébert et à 6 km au nord-ouest de Saint-Lô[1].
Le territoire comporte plusieurs hameaux[2] : Rampan (le bourg principal), le Grand Hamel, la Maison Crosnier, la Capelle, la Nicollerie, Launay, le Manoir, la Bourdonnerie, le Réaupré, la Tostainerie, la Chasse Neuve, l'Hôtel Perrat, la Butte, la Roque, la Roserie, Écalhan, la Doublerie.
Pont-Hébert | Pont-Hébert, La Meauffe | La Meauffe |
Pont-Hébert | ![]() |
Saint-Georges-Montcocq |
Thèreval (comm. dél. de Hébécrevon) |
Thèreval (comm. dél. de Hébécrevon), Agneaux (sur une cinquantaine de mètres) | Saint-Georges-Montcocq |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-Hébert », sur la commune de Pont-Hébert, mise en service en 1996[11] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[12],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 972,3 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 48 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[15] à 11,9 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[17].
Rampan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (78,1 %), terres arables (15,7 %), zones urbanisées (5,7 %), forêts (0,5 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Rampen en 1144 - 1151 (A.N. S5049), Rampen vers 1180 (cartulaire de Saint-Lô), Rampen vers 1200 (A.N. L878), Rampan en 1350 (pouillé Bayeux)[25].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale dont l'origine a divisé les toponymistes. Albert Dauzat et Charles Rostaing avancent l'éventualité d'un anthroponyme germanique Rampo / -onem[26], pris absolument. Or, ils ne citent aucune forme ancienne car ils n'en connaissent pas et aucune d'entre-elles ne possède une terminaison -on. Louis Guinet qui ne cite pas non plus de forme ancienne, considère qu'il s'agit d'une formation saxonne en -ham[27], sur la seule base d'arguments phonétiques et la comparaison avec Huppain ou Surrain, ainsi qu'un rapprochement avec le hameau Écalhan situé sur la commune. Seul François de Beaurepaire fournit une explication complète sur la base des formes anciennes, ainsi comme Albert Dauzat, il rapproche Rampan de Rampont (Meuse, Rampedonem 1068) qui possède des formes plus anciennes[25], donc moins évoluées phonétiquement. Mais il identifie un élément pedan- qu'il croit reconnaître aussi dans Longpaon (Seine-Maritime, Longum pedanum 875) ; Saint-Martin-du-Péan (Eure-et-Loir, Altum pedaneum 1070) en précisant que toutes ces localités sont situées le long d'un cours d'eau[25]. Il est donc vraisemblable qu'un gué permettant le passage à pied (*pedanum serait un dérivé de pes, pedis à l'aide du suffixe locatif -anum) ait existé dans ces cours d'eau. Dans le cas de Rampan, un gué appelé Roulloux Godard permettait de traverser la Vire sur l'antique voie qui menait de Bayeux à Coutances[25]. L'origine de l'élément Ran- qui semble se retrouver dans Rampont est obscure[25].
Le gentilé est Rampanais.
L'étymologie du hameau Écalhan est germanique Skalham (à l'origine, la ferme du colon Skali).
Les autres hameaux en Y-erie, Y-ère ou Hôtel Y, sont des habitats plus récents. Ils désignaient à l'origine la ferme de la famille Y. Maison Crosnier = ferme des Crosnier ; Nicollerie = ferme des Nicolle ; Bourdonnerie = ferme des Bourdon ; Tostainerie = ferme des Tostain (nom norrois Thorsteinn = la pierre de Thor) ; Hôtel Perrat = ferme des Perrat ; Roserie = ferme des Rose ; Doublerie = ferme des Double.
Ranulfe ou Raoul d'Anisy (fin XIIIe siècle), seigneur de Rampan, donna le droit de patronage de l'église à l'abbaye de Cerisy-la-Forêt[28].
Lors de la bataille des Haies (épisode de la bataille de Normandie), Rampan est libérée le par le 137e régiment de la 35e division d'infanterie américaine[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | 1959 | Félix Deslandes | ||
1959 | 1989 | Claude Thiebert | ||
1989 | 1995 | André Lelièvre | ||
juin 1995[30] | mars 2001 | Daniel Luet | ||
mars 2001 | octobre 2003 | André Lelièvre | ||
octobre 2003 | décembre 2003 | Sylvie Le Blond | SE | Désignée pour intérim[31], employée DDE |
décembre 2003[30] | mars 2008 | Daniel Luet | SE | |
mars 2008[32] | En cours | Sylvie Le Blond[33] | SE | employée DDE |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2019, la commune comptait 201 habitants[Note 9], en diminution de 7,8 % par rapport à 2013 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Rampan a compté jusqu'à 347 habitants en 1806.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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298 | 284 | 347 | 322 | 315 | 300 | 289 | 285 | 271 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
244 | 251 | 258 | 251 | 237 | 253 | 259 | 232 | 219 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
208 | 204 | 201 | 206 | 201 | 228 | 236 | 227 | 223 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
221 | 206 | 232 | 223 | 254 | 212 | 219 | 217 | 206 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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201 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La famille Clérel devient, en 1661, propriétaire du château de Tocqueville et des fermes attenantes, situé entre Barfleur et Cherbourg, à la suite d'un échange réalisé par Marie Jallot, mère de Charles Clérel. En 1805, à Paris, nait Alexis Clérel de Tocqueville — plus connu sous le nom d'Alexis de Tocqueville —, fils de Hervé Clérel de Tocqueville et de Louise Madeleine Le Peletier de Rosanbo[39], petite-fille du grand Malesherbes, homme du siècle des Lumières et avocat de Louis XVI lors du procès de ce dernier en 1793.