Querqueville est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Cherbourg-en-Cotentin.
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Cet article concerne la commune déléguée ayant pour nom Querqueville.Pour la commune principale, voir Cherbourg-en-Cotentin.
La commune est au nord de la péninsule du Cotentin, à l'ouest de l'agglomération cherbourgeoise. Son bourg est à 7,5 km au nord-ouest de Cherbourg-Octeville et à 12 km à l'est de Beaumont-Hague[1].
Le point culminant (115 m) se situe en limite sud, près du lieu-dit la Grisetterie. La commune est littorale sur 3 km.
Le panorama maritime sur 180°, de la rade de Cherbourg à l'est à Omonville-la-Rogue à l'ouest, a marqué l'histoire de la ville et constitue aujourd'hui son atout touristique[2].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Kerkevilla et de Kirchevilla au XIIesiècle[4], Kerchevilla vers 1200[4] et Kierkevilla en 1250[4].
Ce toponyme est issu du norroiskirkja, «église»[5], et du terme ville adopté par les Normands qui signifie dans son ancienne acception «domaine agricole».
Querqueville est donc, à l'instar de Cricqueville et Criquetot[5], littéralement «le domaine de l'église» (cf. aussi Criquebeuf et Carquebut, «la maison de l'église»[5]).
Le gentilé est Querquevillais.
Histoire
La ville s'est probablement développée à l'origine autour de la chapelle Saint-Germain, qui figure toujours sur le blason de la ville[réf.nécessaire].
La paroisse eut pour dernier seigneur Jean Baptiste Barbou †1794 dit-on de frayeur à l'annonce de sa comparution devant le tribunal révolutionnaire[6].
En , un «monstre marin» découvert sur la plage intrigue la population et fait la une de la presse nationale[7].
Les cinq conseils municipaux de Cherbourg-Octeville, Équeurdreville-Hainneville, La Glacerie, Querqueville et Tourlaville ayant voté le la fusion de leurs communes respectives[8], Querqueville intègre le la commune de Cherbourg-en-Cotentin[9] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Cherbourg-Octeville, Équeurdreville-Hainneville, La Glacerie, Querqueville et Tourlaville deviennent des communes déléguées et Cherbourg-Octeville est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans la Manche.
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Liste des maires avant 1945
Liste des maires de 1790 à 1945
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
1795
André Belhache
SE
1795
Thomas Fernagu
SE
1796
1797
Georges Louis Mahieu
SE
1797
1798
Louis Gain
SE
1798
1800
Jean Charles Gain
SE
1800
1804
Jean Damourette
SE
1804
1812
J.-F. Fernagu dit L'Épinay
SE
1812
1830
H.-Robert Lefèvre de La Grimonière
SE
Châtelain du château de Querqueville
1830
1854
Jean-Charles Damourette-Larivière
SE
Cultivateur
1834
1868
Nicétas Périaux
SE
1868
1899
Henri Lucas de Couville
SE
Châtelain du château de Querqueville
1899
1900
François Cauvin
SE
1900
1912
Eugène Fernagu-Lachènée
SE
Cultivateur
1912
1943
Pierre Cardon
SE
1943
1945
Auguste Damourette
SE
Les données manquantes sont à compléter.
Le conseil municipal était composé de vingt-neuf membres dont le maire et sept adjoints[12]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Cherbourg-en-Cotentin le jusqu'en 2020 et Jean-Michel Maghe devient maire délégué.
En 2019, la commune comptait 5 036 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2006, 2011, 2016, etc. pour Querqueville[15]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
833
740
824
821
924
853
918
1 107
860
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
890
917
917
887
870
1 061
1 247
1 590
1 493
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 779
2 278
2 044
1 688
1 178
1 220
1 199
1 058
1 832
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2 126
3 366
3 995
3 759
5 456
5 145
5 536
5 136
5 116
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
5 036
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
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Sports
L'Association sportive querquevillaise Football fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et trois autres en divisions de district[18].
Économie
L'école des fourriers fondée en 1912 par la Marine nationale dépend depuis 2015 du Service du commissariat des armées[19].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Panoramique de la plage.La chapelle Saint-Germain.
Chapelle Saint-Germain, rue des Vigneres, elle est consacrée à saint Germain à la rouelle. Considérée comme le plus ancien monument de la commune elle est datée entre le IXeet leXIesiècle et remplace une construction mérovingienne[20], l'édifice est classé monument historique[21].
Église paroissiale Notre-Dame, rue des Vigneres à côté de la chapelle Saint-Germain, elle est attestée au XIIIe et reconstruite au XVIIIesiècle[22]. Elle est aujourd'hui rattachée à la nouvelle paroisse Saint-Clair du doyenné de Cherbourg-Hague[23]. Sur deux clefs de voûte on peut voir des écus polychromes sur lesquels sont figurées les armes de François-Hyacinthe Lefèvre de La Grimonière, «d'azur à la fasce d'or accompagnée de deux croix fleurdelysées d'or en chef et en pointe d'une rose d'argent», et de Marie-Charlotte Barbou, «d'or à la bande de sable», et sur la seconde, celles d'Henri Lucas de Couville (1824-1899), «de gueules à trois chevrons d'argent », et de son épouse (1872), Françoise de Blic (1851-1923), «d'azur à la bande d'argent chargée de trois roses de gueules[24]».
Château de Querqueville (XVIIIesiècle), ancienne résidence de la famille Lucas de Couville, il abrite actuellement la mairie.
Manoir de la Coquerie (XVIesiècle), il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [25].
Manoir de Banville (XVIIesiècle).
Ferme de la Rocambole (XVIIesiècle).
Fort de Querqueville, il est construit au XVIIIesiècle[26]. Il est vendu à des investisseurs particuliers en [27] et revendu 500 000 euros à un investisseur privé en [28].
Fort de Chavagnac (XVIIIesiècle), il est vendu en [29].
Frégate Lucifer II: échouée sur la plage de la Saline, l'ancienne frégate anti-sous-marine, construite en Écosse en , est transférée aux Forces navales françaises libres en par la Royal Navy et, rebaptisée Découverte, participe au débarquement de Normandie. Désarmée en 1959, elle sert entre 1967 et 2002 de terrain d'exercices à l'École des marins électriciens-sécurité (EMES), devenant sous le nom de Lucifer II un symbole de la rade de Cherbourg par ses régulières volutes de fumées noires. Sa déconstruction et la dépollution de la plage commencées le se terminent en .
Aérodrome de Querqueville, ancien aérodrome militaire aujourd'hui disparu il abritait des hydravions de la marine nationale. Construit à la fin des années 1920[30], il sert de base à la Luftwaffe pendant l'Occupation. Remis en état par les troupes américaines du génie après la prise de Cherbourg, il est opérationnel dès le [31] mais peu utilisé par les Alliés. Mais le , pour accompagner l'avancée rapide des troupes alliées dans l'est de la France et faire face aux difficultés d'approvisionnement en carburant, un pont aérien entre Querqueville et l'aéroport de Reims[31] est mis en place pendant cinq jours et cinq nuits avec une rotation de 200 Douglas C-47 Skytrain transportant des jerrycans d'essence[31]. À la fin de la guerre, le terrain est utilisé par les Alliés dans le cadre de l'opération Lusty, pour recevoir, entre autres, neuf Messerschmitt Me 262 et un Arado Ar 234 venant du terrain de Lechfeld, près d'Augsbourg en Allemagne, via Saint-Dizier et Melun, avant leur embarquement à Cherbourg sur le porte-avions britannique HMS Reaper à destination des États-Unis[32],[33]. Le site est désormais débarrassé des pistes et des bâtiments associés, et occupé par l'école des fourriers de Querqueville[34].
Personnalités liées à la commune
Charles Trigan (1694-1764): historien et ecclésiastique, né à Querqueville.
Nicétas Périaux (1801-1877): libraire et éditeur, maire de Querqueville de 1834 à 1864.
Jean Simon (1912-2003): compagnon de la Libération, général d'armée, résistant, chancelier honoraire de l'ordre de la Libération, inhumé au cimetière de Querqueville[35].
René Dupont (1918-1981): compagnon de la Libération, inhumé au cimetière de Querqueville.
Héraldique et logotype
Héraldique
Les armes de la commune de Querqueville se blasonnent ainsi: De gueules à l'antique chapelle trifoliée d'or, au chef d'azur chargés de trois abeilles d'or.
La chapelle est la chapelle Saint-Germain, et les trois abeilles symbolisent Napoléon Ier, qui aurait envisagé d'acheter le château.
Logotype
Depuis l'incorporation de la commune dans Cherbourg-en-Cotentin en 2016, le logo reprend celui de cette dernière (le «C» de Cherbourg-en-Cotentin) précédé du nom de la commune déléguée concernée.
Logo de la commune déléguée de Querqueville depuis 2016.
Voir aussi
Bibliographie
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Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.2: Formations non romanes; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p.1019
René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223p. (ISBN2-86253-247-9), p.156
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.473.
Robert Dold et Daniel Dufournier, «La chapelle Saint-Germain de Querqueville (Manche): Les vestiges d’un édifice paléochrétien sur le littoral bas-normand», Archéologie médiévale, no8, , p.95-116 (lire en ligne).
«Chapelle Saint-Germain», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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