La Glacerie est une ancienne commune française, aujourd'hui commune déléguée, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 5 867 habitants[Note 1] (les Glacériens). Elle a été créée en 1901 par démembrement du territoire de la commune de Tourlaville.
Les cinq conseils municipaux de Cherbourg-Octeville, Équeurdreville-Hainneville, La Glacerie, Querqueville et Tourlaville ayant voté la fusion de leurs communes respectives, la nouvelle commune prend après cette fusion le , le nom de Cherbourg-en-Cotentin.
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La Glacerie | |
![]() L'hippodrome. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Commune | Cherbourg-en-Cotentin |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Cotentin |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Anne Ambrois 2020-2026 |
Code postal | 50470 |
Code commune | 50203 |
Démographie | |
Gentilé | Glacériens |
Population | 5 867 hab. (2019) |
Densité | 314 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 36′ 51″ nord, 1° 36′ 15″ ouest |
Altitude | Min. 5 m Max. 178 m |
Superficie | 18,70 km2 |
Élections | |
Départementales | Cherbourg-Octeville-2 |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Cherbourg-en-Cotentin |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.cherbourg.fr |
modifier ![]() |
La commune est située au sud-est de Cherbourg-Octeville. Traversée par les vallées du Trottebec et de la Divette, la commune est fortement urbanisée aux abords de l'ancien tracé de la RN 13, mais encore rurale autour du village de la Verrerie, anciennement village de l'Église.
Couvrant 1 870 hectares, le territoire de La Glacerie est le plus étendu des cinq communes du canton de Tourlaville.
La commune est desservie par le transport en commun départemental par bus (Manéo) via la ligne 001 : Cherbourg-Octeville - Valognes - Carentan - Saint-Lô.
Située à 178 mètres d'altitude au-dessus de Cherbourg, le climat y est plus froid que sur la côte et les jours de neige y sont trois fois plus nombreux qu'à Cherbourg, soit environ 15 jours par an[réf. nécessaire].
Cherbourg-Octeville | Tourlaville | Digosville |
Martinvast | ![]() |
Le Mesnil-au-Val |
Martinvast, Tollevast |
Tollevast | Le Mesnil-au-Val, Brix |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Glacerie en 1757[3] et en 1785[4], la Glacerie entre 1825 et 1866[5], La Glacerie en 1901[6].
Cette localité doit son nom au fait qu’elle abrita une fabrique de miroirs, attestée de 1665 à 1824[7].
De l'oïl glacerie « lieu où l'on fabrique des glaces à miroir »[7].
Territoire de la paroisse de Tourlaville, La Glacerie ne naît qu'à l'implantation d'une manufacture de verre au XVIIIe siècle. Auparavant, tout n'est que forêt. Vauban écrit à ce propos en 1686 : « le milieu du pays est bossu et couvert de bois fort épais… lesquelles s'étendent jusqu'à un quart de lieue de Cherbourg et font une suite de bois qui a 7 à 8 lieues de long sur 4 de large ». Seule la route reliant Cherbourg à Brix traverse cette forêt de Brix.
En 1655, Richard Lucas de Néhou, propriétaire de cette manufacture, profitant du bois à disposition, implante dans la vallée du Trottebec une fabrique de verre et de glaces, qui fournira notamment la galerie des Glaces du château de Versailles dans le cadre de la Manufacture royale de glaces de miroirs. Un village dit des Verriers se forme autour. Fermée en 1834, la manufacture fut totalement détruite lors des bombardements alliés de 1944, à l'exception de la chapelle, convertie en habitation.
En 1901, la commune se crée autour du village par démembrement de la commune de Tourlaville. Henri Menut, ancien maire de Tourlaville, prend la tête de la municipalité, et fonde un musée de la verrerie.
Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et huit adjoints[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1901 | 1919 | Henri Menut | Ancien maire de Tourlaville | |
1919 | 1933 | Eugène Lelaidier | ||
1933 | 1940 | Victor Martin | ||
1940 | 1944 | Louis Dupont | ||
1945 | 1953 | Alexandre Picot | ||
1953 | 1977 | Léopold Bellamy | ||
1977 | 2001 | Guy Letouzé | DVD | Technicien en transmissions Marine |
mars 2001 | mars 2014 | Christian Lemarchand | UMP | Fonctionnaire du ministère de la Justice |
mars 2014[8] | décembre 2015 | Jean-Marie Lincheneau | PS | Retraité des sapeurs pompiers |
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
janvier 2016[9] | juillet 2020 | Jean-Marie Lincheneau | PS | Retraité des sapeurs pompiers |
juillet 2020[10] | En cours | Anne Ambrois | Formatrice |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1901. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12],[Note 2].
En 2019, la commune comptait 5 867 habitants, en diminution de −0,51 % par rapport à 2014 (Manche : 0,44 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 007 | 2 203 | 2 148 | 1 867 | 1 844 | 2 025 | 2 078 | 1 875 | 2 166 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 995 | 3 840 | 5 187 | 5 811 | 5 576 | 5 401 | 5 155 | 5 490 | 5 897 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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5 867 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'Union sportive de La Glacerie fait évoluer trois équipes de football en divisions de district[15], alors que la section féminine basket-ball évolue en 2018-2019 en Ligue 2, et que la section tennis de table fait jouer cinq équipes en championnat départemental[16].
La commune héberge l'hippodrome de l'agglomération cherbourgeoise, l'hippodrome de La Glacerie, ainsi que son golf 9 trous inauguré en 1973, le golf des Roches (ou golf de Cherbourg-La Glacerie).
L'arrivée de la deuxième étape du Tour de France 2016 Saint Lô – Cherbourg-en-Cotentin a été jugée à La Glacerie, au sommet de la côte des Rouges Terres[17].
La principale ressource économique provient des zones commerciales de la Banque à Genêts et des Marettes, autour du centre commercial régional Cotentin et de l'hypermarché Auchan.
Le blason de la commune est d'azur au chevron d'argent chargé, en chef, d'une rose de gueules, sommé d'une fleur de lys d'or, accompagné, en chef, de deux miroirs d'argent cerclés d'or et, en pointe, d'une trangle de gueules sommée d'un clocheton de chapelle d'argent[21].
Officiellement créé le , il reprend les emblèmes familiaux des dirigeants successifs de la verrerie : la rose rouge pour Antoine de Caquelay, le chevron d'argent pour Richard Lucas de Néhou, et la trangle de gueules de la famille Oury. L'azur rappelle les attributs de Tourlaville tandis que les deux miroirs et la fleur de lys rappelle que la verrerie fut manufacture royale. Le clocher est celui de la chapelle des Verriers bâtie à la fin du XVIIe siècle[22].
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