Néhou est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 614 habitants[Note 1].
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Manche.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Néhou
Ancienne mairie de Néhou.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Cherbourg
Intercommunalité
Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire Mandat
Dominique Jeanne 2020-2026
Code postal
50390
Code commune
50370
Démographie
Gentilé
Néhouais
Population municipale
614 hab. (2019 )
Densité
38 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 25′ 15″ nord, 1° 32′ 27″ ouest
Altitude
Min. 3 m Max. 74 m
Superficie
15,98 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Cherbourg-en-Cotentin (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Bricquebec
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Néhou
Géolocalisation sur la carte: France
Néhou
Géolocalisation sur la carte: Manche
Néhou
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Néhou
modifier
Géographie
Le petit village de Néhou est au cœur de la Manche, avec sa végétation typique, ses champs entourés de haies bocagères, ses petits bois et ses marais.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 11,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bricquebec», sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969[9] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 1 207,9 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 25 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[13] à 10,7°C pour 1981-2010[14], puis à 11,1°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Néhou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (67,7%), terres arables (14,6%), zones agricoles hétérogènes (13,8%), forêts (4%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Héraldique
Les armes de la commune de Néhou se blasonnent ainsi: D'or à six macles de gueules, 3, 2 et 1.
Ce blason est inspiré des armoiries de la famille des Reviers-la-Beurrière[23]. Le nom de Néhou fut inspiré par son prénom[pasclair] et le village fut élevé en une baronnie importante[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes: Neahou / Nigellihulmus au XIIesiècle; Nigelli Humo en 1159/1181; Neauhou vers 1175 (Wace); Neahou / Nealhou vers 1212; Neauhou de manière récurrente[25].
L'explication du premier élément Né- par l'anthroponyme scandinave Njáll, emprunté au gaëlique Nial, emporte l'adhésion de tous les toponymistes modernes[26],[27],[28]. Il se perpétue dans le nom de famille normand Néel fréquent dans le Cotentin et dans le pays de Caux.
En revanche, si la plupart des sources s'accordent pour voir dans l'élément -hou un appellatif anglo-saxon hōh, variante hō «talon», puis «promontoire en forme de talon, dominant la plaine ou la mer; escarpement rocheux, rivage abrupt», ou encore «légère élévation»[29],[30], seuls René Lepelley et Jean Renaud considèrent qu'il s'agit du vieux norrois holmr «île, îlot», en se basant dans ce cas, sur les formes latinisées Nigellihulmus au XIIesiècle et Nigelli Humo en 1159. On remarque cependant que l'élément Nigelli- correspond à une latinisation erronée de Njáll, d'après l'ancien français neel «nielle» issu effectivement du bas latin nigellu, d'où le prénom anglais Nigel utilisé d'abord pour nommer les Néel normands.
Remarque: holmr utilisé en tant que second élément d'un toponyme a régulièrement abouti à -homme / -onne, comme dans Robehomme (Calvados; Raimberti Hulmus 1083, Ramberti Hulmus 1149); Suhomme, ancien hameau à Varaville (Calvados, Suhomme 1753/1785); les Échommes, hameau à Saint-Senier-sous-Avranches (Manche, Eschehoume 1517); Engehomme (Eure, Engo homme sans date) , nom d’une île de la Seine devant Martot; les communes de Grand-Couronne et Petit Couronne (Seine-Maritime, Corhulma 1032/1035 , Corone 1261/1270)[26]. En revanche, les formes en -hou sont strictement parallèles à l'emploi de l'anglo-saxon hōh dans la toponymie anglaise, devenu -hoo, -hoe ou -(h)ow, comme dans Northoo (Suffolk); Poddinghoo (Worcestershire); Millhoo (Essex); Fingringhoe (Essex); Rainow (Cheshire), etc.[26].
Le Néel en question est probablement un Néel de Saint-Sauveur, prénom héréditaire des seigneurs de Saint-Sauveur-le-Vicomte[31].
On retrouve ce prénom dans Néville-sur-Mer (Manche; NeevillaXIIesiècle, NigevillaXIIesiècle)[31] et Néville (Seine-Maritime), où un R. Neel tenait un fief vers 1210.
Le gentilé est les Néhouais.
Histoire
Moyen Âge
Au Moyen Âge, Néhou est un gros village avec un château fort, édifice aujourd'hui disparu[32]. La paroisse disposait à la Clergerie d'une école, l'une des plus anciennes du Cotentin, fondée par le baron du lieu, RichardIer de Reviers, et que tenait le chanoine, Raoul le Grammairien, qui y enseignait le latin, le grec ainsi que la théologie[33]. Au tout début du XIIesiècle, ce même Richard fonde une collégiale à Néhou. Le texte de cette fondation est daté par: l'épiscopat de Raoul de Coutances vers 1093-1110 et la mention de Henri Ier roi d'Angleterre, soit une date de fondation aux environs de 1100-1110. Ce texte est d'autant plus important qu'il est le plus ancien connu à l'heure actuelle faisant mention du château de Néhou[34].
Partition administrative
Une partition géographique et administrative de l'importante commune de Néhou, votée par la Chambre des députés et ratifiée, le , par le président de la République, Émile Loubet, donne naissance à deux entités administratives distinctes: les communes de Saint-Jacques-de-Néhou et de Saint-Georges-de-Néhou. En 1903, la commune de Saint-Georges-de-Néhou reprend le nom de Néhou (décret du du président du Conseil des ministres, ministre de l'Intérieur et des cultes, Émile Combes).
Seconde Guerre mondiale
Après le débarquement en , le général Patton est placé à la tête de la 3earmée américaine, composante, sur l'aile droite, du 12egroupe d'armées américain, celui-ci sous les ordres d'Omar Bradley. Patton mène cette armée durant l'opération Cobra dont le but est de percer le front allemand dans le Cotentin. Il prépare les plans de cette fameuse percée d'Avranches en , à côté du hameau Blandamour, à deux kilomètres du bourg de Néhou.
Politique et administration
La mairie de Néhou.L'ancienne poste de Néhou (fermée le ).
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 1987
mai 1994
Jean Lechevallier (1)
SE
Retraité
mai 1994
mars 2001
Louis Doguet
SE
Retraité, maire par intérim de mai 1994 à mars 1995
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[36].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].
En 2019, la commune comptait 614 habitants[Note 9], en augmentation de 5,86% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
En 1899, Néhou se scinde en deux communes: Saint-Jacques-de-Néhou et Saint-Georges-de-Néhou. Saint-Georges-de-Néhou se fait renommer Néhou (1903), et Saint-Jacques reste depuis indépendante.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 104
2 272
2 383
2 712
2 626
2 400
2 272
2 220
2 133
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 997
2 007
2 048
1 877
1 901
1 715
1 748
1 625
1 430
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
653
684
708
653
702
689
677
724
650
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
590
544
461
445
443
440
510
521
553
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
611
614
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,6%, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,0% la même année, alors qu'il est de 31,6% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 327 hommes pour 293 femmes, soit un taux de 52,74% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,79%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
0,7
4,7
75-89 ans
9,4
15,9
60-74 ans
19,5
18,1
45-59 ans
16,4
17,8
30-44 ans
20,6
18,7
15-29 ans
14,3
24,6
0-14 ans
19,2
Pyramide des âges du département de la Manche en 2018 en pourcentage[42]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,4
8,6
75-89 ans
12,2
19,3
60-74 ans
19,7
21,2
45-59 ans
20,1
17
30-44 ans
16
15,8
15-29 ans
13,7
17,2
0-14 ans
15,9
Lieux et monuments
Camp du général Patton: lieu stratégique de la préparation de la percée d'Avranches en à côté du hameau Blandamour, à deux kilomètres du bourg de Néhou.
Église Saint-Georges (XIIe, XVIIe, XVIIIe – XXesiècle): petite église à l'architecture romane et gothique.
Musée Patton (ouvert uniquement l'été).
Château de la Grimonière (XVIIIesiècle) et sa chapelle. Il abrite une statue de sainte Venice et un groupe sculpté (La Mise au tombeau) du XVe classés à titre d'objets aux Monuments historiques[43].
Château de la Sillotte.
Vestiges du château de Néhou du Xesiècle.
Ferme-manoir de la Baronnie (XVesiècle).
Le camp Patton.
Le camp Patton.
L'église Saint-Georges de Néhou.
Personnalités liées à la commune
Étienne Jacques Travers de Jever (1765 à Néhou - 1827), général des armées de la République et de l'Empire.
Eugène Lanti (1879 à Néhou - 1947), professeur, espérantophone et principal fondateur de l'Association mondiale anationale.
Abbé Michel Lebrédonchel, Histoire de la paroisse de Néhou depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Cherbourg, Noblet, (lire en ligne). Ouvrage réédité par Le Livre d'histoire-Lorisse, en 2006, à l'initiative des Amis de l'ancienne baronnie de Néhou. Préface Yves Marion.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Altitudes, superficie: répertoire géographique des communes[44].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Abbé Michel Lebrédonchel, Histoire de la paroisse de Néhou depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Cherbourg, Noblet, (lire en ligne).
Histoire de Néhou, voir archives de Néhou
François de Beaurepaire (préf.Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253p. (ISBN2-7084-0299-4, OCLC15314425), p.167.
ibidem
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN2-905461-80-2), p. 185.
Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie. Dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, éditions OREP, 2009 (ISBN978-2-915762-89-1), p. 72.
Maurice Lecœur, Le Moyen Âge dans le Cotentin: Histoire & Vestiges, Isoète, , 141p. (ISBN978-2-9139-2072-9), p.82.
Florence Delacampagne, «Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIesiècle): Étude historique et topographique», dans Archéologie médiévale, t.12, (lire en ligne sur Persée.), p.182.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии