Quarouble est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Adhérente à l'intercommunalité de la Communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole, Quarouble fait également partie de l'unité urbaine de Valenciennes qui est la troisième du département du Nord.
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Quarouble | |
![]() Mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Valenciennes |
Intercommunalité | CA Valenciennes Métropole |
Maire Mandat |
Jean-Luc Delannoy 2020-2026 |
Code postal | 59243 |
Code commune | 59479 |
Démographie | |
Population municipale |
3 077 hab. (2019 ![]() |
Densité | 251 hab./km2 |
Population agglomération |
334 571 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 23′ 23″ nord, 3° 37′ 26″ est |
Altitude | Min. 16 m Max. 51 m |
Superficie | 12,27 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Marly |
Législatives | 20e circonscription du Nord |
Localisation | |
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Quarouble est une ville du Valenciennois proche de la frontière franco-belge, située à 9 km au nord-est de Valencienne, 25 km de Mons et une cinquantaine au sud-est de Lille. Elle est traversée par l'autoroute A2 et desservie par l'ex-route nationale 30 (devenue RD 630).
Elle fait partie du parc naturel régional Scarpe-Escaut.
La ville est concernée par le projet de création de la ligne D du Tramway de Valenciennes.
Condé-sur-l'Escaut Fresnes-sur-Escaut | Thivencelle | |
Vicq | ![]() |
Crespin |
Rombies-et-Marchipont |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 43 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Quarouble est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 334 571 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,7 %), prairies (34,7 %), forêts (14,2 %), zones urbanisées (13 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
À l'époque féodale, la famille seigneuriale locale porte le nom de Quarouble, et possède aussi Vendegies en partie (le fief de Logny, Longnies, Loignies : Lonny ou Lonni), Saultain, Escarmaing. Marguerite, fille de Gilles de Quarouble, apporte Logny à son mari Adrien de Montoye, vicomte de Roul(l)ers, échevin de la Keure de Gand en 1568 et capitaine du château de Gand. Leur fille Marie de Montoye épouse en 1602 Guillaume Ier de Montmorency-Neuville, sire de Mercatel, d'Amougies et Russignies, gouverneur de Lens en 1634, d'où postérité : cette branche des Montmorency aura ainsi Roulers et sera titrée comte de Logny et princes de Montmorency[24].
La commune a été desservie par l'ancien tramway de Valenciennes de 1883 à 1965, et par la ligne de Douai à Blanc-Misseron de 1842 à 1954.
La commune se trouve depuis 1824 dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord].
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Valenciennes-Est[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
La commune relève du tribunal judiciaire de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, et, dans l'ordre administratif du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Marly
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la vingtième circonscription du Nord.
Quarouble est membre de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité succède à plusieurs autres structures intercommunales.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1795 | 1802 | Nicolas-Joseph Nonclercq | ||
1802 | 1813 | Antoine Joseph Dassonville | ||
1813 | 1816 | François Joseph Dassonville | ||
1816 | 1820 | Charles Benoît Gernez | ||
1821 | 1827 | Jean-Baptiste Dassonville | ||
1827 | 1833 | François-Ernest Quinet | ||
1833 | 1835 | Nicolas Joseph Grenez | ||
1835 | 1840 | Prudent Fidèle Dassonville | ||
1840 | 1848 | Romain Joseph Algave | ||
1848 | 1870 | Jean-Baptiste Cazin | ||
1870 | 1893 | Romain Joseph Algave | ||
1893 | 1896 | Auguste Maizierre | ||
1896 | 1912 | François Quinet | ||
1912 | Auguste Franck[26] | SFIO | Ouvrier maçon | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1935 | 1939 | Émile Cornette[27] (1881-1958) |
PCF | Ouvrier tailleur Révoqué par le Gouvernement Daladier après la signature du Pacte germano-soviétique |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | 1947 | Émile Cornette[27] (1881-1958) |
PCF | Ouvrier tailleur |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1953 | août 1958 | Émile Cornette[27] (1881-1958) |
PCF | Ouvrier tailleur Décédé en fonction. |
avant 1981 | Noël Finet | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1989 | mars 2008 | Roger Ducorron | ||
mars 2008 | mars 2014 | Jean Dervaux | DVD | Retraité, ancien premier adjoint |
mars 2014 | mai 2020 | Alain Bourguin | DVD | Retraité |
mai 2020[28] | En cours (au 2 août 2020) |
Jean-Luc Delannoy[29] | DVD | Retraité de La Poste, ancien premier adjoint |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2019, la commune comptait 3 077 habitants[Note 8], en augmentation de 0,75 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 155 | 1 259 | 1 690 | 1 930 | 2 027 | 2 114 | 2 246 | 2 197 | 2 274 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 433 | 2 510 | 2 533 | 2 636 | 2 644 | 2 638 | 2 558 | 2 581 | 2 655 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 699 | 2 763 | 2 567 | 2 767 | 2 954 | 2 969 | 2 893 | 2 959 | 3 311 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 420 | 3 404 | 3 365 | 3 277 | 3 303 | 3 209 | 3 209 | 3 091 | 3 045 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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3 077 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 447 hommes pour 1 598 femmes, soit un taux de 52,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,0 | 90 ou + | 0,9 |
5,3 | 75-89 ans | 9,1 |
19,0 | 60-74 ans | 18,8 |
21,0 | 45-59 ans | 21,3 |
18,5 | 30-44 ans | 17,2 |
16,9 | 15-29 ans | 15,4 |
18,3 | 0-14 ans | 17,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
![]() |
Les armes de Quarouble se blasonnent ainsi : « D'azur au sautoir d'argent cantonné de quatre macles du même ». |
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