Saultain est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Saultain | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Valenciennes |
Intercommunalité | CA Valenciennes Métropole |
Maire Mandat |
Joël Soigneux 2020-2026 |
Code postal | 59990 |
Code commune | 59557 |
Démographie | |
Population municipale |
2 492 hab. (2019 ![]() |
Densité | 386 hab./km2 |
Population agglomération |
334 571 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 20′ 18″ nord, 3° 34′ 37″ est |
Altitude | Min. 50 m Max. 95 m |
Superficie | 6,45 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Marly |
Législatives | 20e circonscription du Nord |
Localisation | |
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Saultain est un village périurbain du Valenciennois situé à 5 km au sud-ouest de Valenciennes, à 6 km de la frontière franco-belge et à une cinquantaine de kilomètres de su sud-est de Lille.
Son territoire est limité à l'ouest par l'autoroute A2, et la commune est accessible par sa sortie no 23 et par la RD 649 qui relie Valenciennes à Maubeuge.
Saultain est traversé par la route de Valenciennes au Quesnoy et est limité vers l'ouest par un ancien chemin dit des postes qui conduisait en ligne droite d'Onnaing à Famars
.
Marly | Estreux | |
![]() |
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Aulnoy-lez-Valenciennes | Préseau | Curgies |
Le village est arrosé par une source située derrière l'ancienne mairie qui détermina sans aucun doute les premiers habitants à s'y établir.
Il est situé entre l'Aunelle et la Rhonelle, tous deux affluents de l'Escaut.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 43 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Saultain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 334 571 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76 %), zones urbanisées (16,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Un diplôme de Charles le Chauve du fait mention d'un village au nom de Salcem en Hainaut.
Le Hainaut, en germanique Hennegau : pays de la Haine, affluent de l'Escaut. Après le traité de Verdun en 843, il fait partie de l'empire Germanique.
En 1073, Bauduin de Mons réunit entre ses mains, par mariage, les comtés de Valenciennes, de Flandres et de Hainaut. Toujours par mariage, il passera :
En 1433, il sera annexé par la maison de Bourgogne puis par les Habsbourg. En 1556, il passe sous la Souveraineté de Philippe II d'Espagne et des Pays Bas. En 1659, par le traité des Pyrénées, une partie du Hainaut (Le Quesnoy, Avesnes, Landrecies) est cédée à la France. En 1679, par le traité de Nimègue, les Espagnols cèdent à la France Valenciennes et Maubeuge.
Les pauvres, les « communs pauvres », disposaient aussi d'un patrimoine foncier, distinct de celui de l'église et de celui du presbytère, et dont l'origine se perd dans la nuit des temps (un contrat de 1286 lui attribue déjà une part d'usufruit et, en 1316, Isabeau de Saultain lui réserva plusieurs legs). Les parcelles de terre en étaient données à bail par adjudication publique. Une bulle du du Souverain Pontife Eugène III fait une mention de l'existence de la paroisse de Saultain. Le village était sous le patronat religieux de Saint-Jean de Valenciennes. L'église paroissiale est vouée à saint Martin depuis le début du XVIe siècle. La paroisse avait :
Jusqu'en 1789, les terres appartenant à l'église représentaient une superficie de 6 à 7 hectares. Le produit de leur location et celui des rentes provenant de divers legs des messes et des quêtes suffirent toujours à l'entretien de l'église et de son mobilier et même au remboursement d'un emprunt souscrit en 1760 pour la reconstruction de l'église (1759-1760). Cette église, rebâtie en 1759, qui remplaçait l'église primitive construite au même endroit par des moines, fut édifiée en briques façonnées sur place et cuites avec le charbon que le vicomte de Désandrouins venait de trouver à Fresnes. Elle fut vendue, comme bien national, le pour 81 000 francs à J.-B. Laboureau et Michel Derquenne mais fut conservée et rendue ensuite au culte. Le clocher fut reconstruit en 1880, ses 5 cloches ne survécurent pas à la guerre de 1914. Le presbytère actuel a été édifié en 1880.
Le concours simultané des trois seigneurs à prééminenes – Saint Jean, Laidain et Cantain – ou de leurs officiers étaient d'obligation en maintes circonstances[pas clair].
Ils étaient les représentants de l'ordre, ils partageaient la responsabilité de l'ordre public et l'entente demeura traditionnelle entre eux pour la nomination d'un unique sergent. La répartition des tailles et des aides, ou impôts publics, ressortait encore de leur entente.
Un échevinage existe dès le XIIIe siècle, ses membres étaient au nombre de 7, nommés par les seigneurs à prééminence. Les échevins étaient à proprement parler la « Loy locale », ils étaient aussi juges en matière contentieux et en matière de police[réf. nécessaire].
Le , Saultain est doté par ses seigneurs d'une charte-loi dont le but était de procurer aux habitants une sorte de code pénal.[réf. nécessaire]
En 1450, la superficie du village était de 712 hectares et 654 hectares en 1930 mais la surface cultivée ne dépassait pas, entre 1575 et 1625, une moyenne de 450 à 470 hectares. La population qui était de 219 habitants au début du XVIIIe siècle est passée à 1 170 en 1930, 1 438 en 1975, 1 669 en 1982 et 2 037 en 1990.[réf. nécessaire]
Le village a disposé d'une gare sur l'ancienne ligne de Valenciennes-Faubourg-de-Paris à Hautmont
La commune se trouve depuis 1824 dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Valenciennes-Est[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
La commune relève, dans l'ordre judiciaire, du tribunal judiciaire de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, et, dans l'ordre administratif, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Marly[25]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la vingtième circonscription du Nord.
La ville fait partie de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, créée en 2000 par la fusion de la communauté de communes de la vallée de l'Escaut, de la communauté de communes du Pays de Condé et du syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de Trith-Saint-Léger et environs.
Maire en 1802-1803 : M. Carlier[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | 1964 | Arthur Breucq (6 mai 1886 - 14 octobre 1969) |
PCF | Ouvrier métallurgiste |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1989 | 24 septembre 2007[27] | Noël Malvache (6 février 1943 - 24 septembre 2007) |
DVG | Ingénieur et universitaire président de l'université de Valenciennes (1979 → 1986) Décédé en fonction |
2007 | En cours (au 11 juillet 2020) |
Joël Soigneux (né le 23 août 1946) |
DVG | Retraité Vice président de la CA Valenciennes Métropole (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[28],[29] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 2 492 habitants[Note 8], en augmentation de 14,73 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
445 | 555 | 587 | 665 | 800 | 874 | 971 | 953 | 939 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 053 | 1 060 | 1 018 | 1 008 | 1 043 | 1 064 | 1 014 | 1 131 | 1 135 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 216 | 1 207 | 1 146 | 1 170 | 1 163 | 1 185 | 1 193 | 1 180 | 1 453 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 423 | 1 438 | 1 669 | 2 037 | 2 077 | 1 991 | 1 979 | 2 100 | 2 398 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 492 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 193 hommes pour 1 242 femmes, soit un taux de 51,01 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 0,7 |
4,2 | 75-89 ans | 6,0 |
15,1 | 60-74 ans | 15,5 |
19,8 | 45-59 ans | 20,4 |
22,2 | 30-44 ans | 22,6 |
18,7 | 15-29 ans | 15,8 |
19,5 | 0-14 ans | 18,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Des festivités ponctuent l'année : les Foulées Printanières en mars, la fête de la St Jean en juin, et le spectacle « Saultain s'illumine » en décembre[réf. nécessaire].
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Les armes de Saultain se blasonnent ainsi : « Bandé d'argent et de gueules de six pièces. » |
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