Pouilly-lès-Feurs est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Pouilly-lès-Feurs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Feurs, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (52,8%), forêts (20,3%), zones agricoles hétérogènes (13,5%), terres arables (7,4%), zones urbanisées (6%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le toponyme "Pouilly" fait référence à l'une des tribus rustiques de Rome Pollia à laquelle les enfants de légionnaires, nés dans les provinces de l’Empire, appartenaient par le droit du sol[8].
Histoire
Antiquité
Vestiges ségusiaves..[réf.nécessaire]
À partir de 1945, M. Tissot a trouvé près de la chapelle Saint-Benoit sept pièces romaines assez bien conservées, à environ 30 à 35 cm de profondeur[9]:
un as d'Auguste daté entre 2 av. J.C. et 14 ou 15 après J.C., atelier de Nîmes;
un as d'Auguste, posthume car daté entre 22 ou 23 et 30 ap. J.C.[10];
un as de Claude daté 41 ap. J.C., atelier de Rome;
un as de Vespasien[11] daté ente 70 et 76 ap. J.C., atelier de Rome;
une sesterce de Trajan datée entre 103 et 111 ap. J.C., atelier de Rome;
une sesterce de Sabile (la femme d'Hadrien, morte en 138)[12] datée entre 128 et 136 ap. J.C., atelier de Rome; et
une sesterce de Lucilla (fille de Marc Aurèle et femme de Lucius Verus) datée 161 et 164 ap. J.C., atelier de Rome[13].
B. Rémy mentionne aussi plusieurs endroits de la commune ayant livré des vestiges gallo-romains: dans le village même (substructions en petit appareil, canalisations d'eau en céramique, sol dallé), près du ruisseau de Sault (tuiles, briques, céramique) et au moulin Robert (imbrex, tuiles, briques, tuyauterie; une partie de ces trouvailles est au musée de Feurs)[9].
Moyen-Âge
Prieuré clunisien fondé en 966.[réf.nécessaire]
Fortification du bourg aux alentours du prieuré au XVesiècle.[réf.nécessaire]
Selon Rémy, la chapelle Saint-Benoit (sur la D10 au sud-est du bourg[14]) n'apparaît qu'au XVIII, sur la carte de Cassini[9],[15]; mais Thiollier la date du XVIIesiècle[16].
Blasonnement
Les armoiries de Pouilly-lès-Feurs se blasonnent ainsi:
Coupé: au 1erparti au I de gueules au dauphin d’or, au II de gueules à la crosse d’or mouvant de la partition, au 2e de sinople à la porte de ville adextrée d’une tour, le tout crénelé d’argent, ouvert et ajouré du champ; aux deux filets ondés brochant sur la partition.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1956
1972
Paul Villié
1972
1983
Jean Garel
Mars 1983
Novembre 2006
Jean-Claude Frécon
PS
Conseiller général (1979-2003), Sénateur (2001-2016)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2019, la commune comptait 1 202 habitants[Note 3], en diminution de 1,31% par rapport à 2013 (Loire: +1,18%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
900
1 006
968
1 127
1 140
1 152
1 184
1 220
1 147
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 177
1 200
1 233
1 205
1 245
1 143
1 157
1 159
1 125
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 100
1 055
974
801
805
788
772
695
715
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
719
842
842
953
1 021
989
1 010
1 031
1 150
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 239
1 202
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Architecture civile
Quai de la Vesne, un tour des remparts et au fond le prieuré.Monument aux morts.
Remparts du XVesiècle
9 tours
2 portes
Prieuré clunisien fondé en 966 et dont l'architecture actuelle a été réalisée entre les XIIe XVe siècles
rempart
tour attenante
salle de la justice
cachots
3 salles avec grandes cheminées de pierre
Ancien château de Pravieux du XVIesiècle (Renaissance)
pavillon du XVIIesiècle
porte armoriée du XVesiècle
fresques galantes du XVIesiècle
Château de Pravieux du XVIesiècle
Maison de Villié
cheminée Renaissance
Château de La Boérie du XVIIIesiècle
Manoir du XVIesiècle à La Thuilière
Château des Chassaings
Architecture religieuse
Église romane Saint-Pierre des XIe et XIIe siècles rattachée au prieuré
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Tous les ans, s'y tient le Festival du Rempart qui a vu passer des artistes comme Amélie les crayons ou encore Pierpoljak.
En parallèle, les Tremplins du Rempart mettent en avant les groupes phares de la scène régionale.
En 2006 c'est le groupe rock Jack Sparrow qui remporte le tremplin et se voit donc offrir une place lors de l'édition 2007 du festival.
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Communes de la Loire
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
[Gouvert 2008] Xavier Gouvert, Problème et méthodes en toponymie française: essais de linguistique historique sur les noms de lieux du Roannais (thèse, dir. Jean-Pierre Chambon), Paris 4, , 996p. (résumé), p.837.
[Rémy 1973] Bertrand Rémy, «Trouvailles monétaires à Pouilly-lès-Feurs (Loire)», Bulletin de la Diana, t.43, no3, , p.137-142 (voir p. 137) (lire en ligne[sur gallica]).
[Thiollier 1889] Félix Thiollier, «Canton de Feurs», dans Félix Thiollier, Le Forez pittoresque et monumental, Lyon, La Diana / impr. A. Waltener & Cie, , 451p., sur archive.org (lire en ligne), p.332-339 (Pouilly-lès-Feurs: voir p. 335-337).
«POUILLY-LES-FEURS», sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
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