Peyrus est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Peyrus | |
![]() La mairie. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Valence |
Intercommunalité | Valence Romans Agglo |
Maire Mandat |
Georges Deloche 2020-2026 |
Code postal | 26120 |
Code commune | 26232 |
Démographie | |
Gentilé | Peyrusiens, Peyrusiennes |
Population municipale |
592 hab. (2019 ![]() |
Densité | 56 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 54′ 49″ nord, 5° 06′ 32″ est |
Altitude | Min. 338 m Max. 1 101 m |
Superficie | 10,48 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Crest |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Peyrus est située à 8 km à l'est de Chabeuil (chef-lieu du canton), à 20 km à l'est de Valence, à 23 km au sud de Romans-sur-Isère et à 30 km au nord de Crest.
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Charpey | Charpey | Saint-Vincent-la-Commanderie | ![]() |
Châteaudouble | N | Léoncel | ||
O Peyrus E | ||||
S | ||||
Châteaudouble (Drôme) | Châteaudouble (Drôme) | Léoncel |
La commune est située sur les contreforts occidentaux du massif du Vercors, appelé ici la Raye.
L'altitude, au village, est de 400 mètres et, au plus haut de la commune, de 1 100 mètres (Rancs du Touet).
Le village de Peyrus est traversé par la Lierne. Il possède d'ailleurs l'une des seules piscines françaises remplie à l'eau de source.
Traversé par la départementale 68, Peyrus est le dernier village avant l'ascension du plateau du Vercors par le col des Limouches.
Peyrus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,5 %), terres arables (16,3 %), prairies (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), zones urbanisées (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Village perché[7].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :
Le site est occupé au Néolithique : vase d'époque chasséenne découvert dans les années 1960[réf. nécessaire].
La seigneurie : au point de vue féodal, Peyrus faisait partie de la terre et du mandement de Châteaudouble (voir ce nom)[8].
XIIe siècle : installation d'un prieuré par les bénédictins de La Chaise-Dieu (Auvergne)[réf. nécessaire].
C'est en 1198, lors de implantation d'un cellier viticole par les moines cisterciens de l'abbaye de Léoncel voisine, qu'apparaît le nom de Peruz pour désigner ce simple hameau de la seigneurie de Châteaudouble[réf. nécessaire].
1446 : la commune est rattachée à la France, avec le restes des possessions des Poitiers[réf. nécessaire].
XVIe siècle : le village est gagné par la Réforme et ravagé par les guerres de Religion, surtout entre 1577 et 1581, date de la destruction du château fort de Châteaudouble qui abritait des chefs protestants[réf. nécessaire].
La plupart des protestants durent partir après 1685 (Révocation de l'édit de Nantes) et le village perdit beaucoup de sa prospérité[réf. nécessaire].
XVIIIe siècle : le village retrouve une certaine prospérité. L'utilisation de la force motrice de l'eau permet la fabrication des draperies de laine, ainsi que la fabrication de papier (manufacture Cartelier, bâtie au XVIIe siècle, détruite au XXe)[réf. nécessaire].
1789 (démographie) : la paroisse comprend 200 chefs de famille[8] (ou plus de 1 000 habitants[9]).
Avant 1790, Peyrus était une paroisse du diocèse de Valence et de la communauté de Châteaudouble, dont l'église, dédiée à saint Pierre, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, uni dès le XVe siècle à celui de Beaumont-lès-Valence, dont le titulaire eut, de ce chef, jusqu'en 1790, la collation de la cure et les dîmes de cette paroisse (voir Saint-Pierre)[8].
Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, filiation de la Chaise-Dieu, connu dès 1238, uni vers la fin du XIVe siècle à celui de Beaumont-lès-Valence, et dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes de Peyrus.
En 1790, cette paroisse devient une commune du canton de Chabeuil[8].
XIXe siècle : l'économie florissante permet le développement d'une bourgeoisie locale[réf. nécessaire].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 | 1981 | Jean Robin | agriculteur | |
1981 | 1983 | Henri Magnat | agriculteur | |
1983 | 2001 | Jean-Claude Langdorph | commerçant | |
mars 2001 | 2014 | Marie-Hélène Guillon | Chef d'Entreprise | |
2014 | En cours (au 20 février 2015) |
Georges Deloche[10] | Retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2019, la commune comptait 592 habitants[Note 3], en diminution de 3,9 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 007 | 957 | 1 024 | 1 021 | 1 040 | 1 014 | 957 | 960 | 898 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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850 | 807 | 790 | 665 | 617 | 561 | 526 | 454 | 466 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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508 | 533 | 503 | 383 | 372 | 334 | 324 | 299 | 299 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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215 | 227 | 249 | 296 | 423 | 488 | 582 | 609 | 616 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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606 | 592 | - | - | - | - | - | - | - |
En 1992 : bois, pâturages, élevage[7].
![]() |
Peyrus possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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