Peyrat-la-Nonière est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
Peyrat-la-Nonière | |
Mairie de Peyrat-la-Nonière. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Creuse |
Arrondissement | Aubusson |
Intercommunalité | Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine |
Maire Mandat |
Alain Luquet 2020-2026 |
Code postal | 23130 |
Code commune | 23151 |
Démographie | |
Gentilé | Peyratois, Peyratoises[1] |
Population municipale |
431 hab. (2019 ![]() |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 05′ 18″ nord, 2° 15′ 26″ est |
Altitude | 450 m Min. 409 m Max. 556 m |
Superficie | 41,4 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Gouzon |
Législatives | Circonscription unique |
Localisation | |
Liens | |
Site web | peyrat-la-noniere.com |
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Peyrat-la-Nonière a une superficie de 41,4 km2. Elle se situe géographiquement à une altitude de 454 mètres environ[2].
Saint-Chabrais | Saint-Julien-le-Châtel | Le Chauchet |
Issoudun-Létrieix | ![]() |
Saint-Priest La Serre-Bussière-Vieille |
Puy-Malsignat | Champagnat | Saint-Domet |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gouzon », sur la commune de Gouzon, mise en service en 1959[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 841,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à 72 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Peyrat-la-Nonière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,1 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), forêts (9,2 %), zones urbanisées (0,8 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Peyrat-la-Nonière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 32,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 362 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 88 sont en en aléa moyen ou fort, soit 24 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2020. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Peyrat-la-Nonière est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].
L'origine du nom de la commune reste, quant à elle, très mal connue.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Peyrat-la-Montagne[27].
L'histoire de Peyrat-la-Nonière semble remonter à des temps très anciens. En effet, des vestiges d'origine gallo-romaine et mérovingienne ont été mis au jour sur la commune.
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Les armes de Peyrat-la-Nonière se blasonnent ainsi : De sable aux trois chevrons ondés d'or[28]. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1919 | 1944 | Henri Alhéritière | PRRRS | Conseiller général de Chénérailles (1914-1940) Sénateur (1938-1940) |
1944 | 1961 | Alphonse Fradet | ||
1961 | 1977 | Georges Fradet | ||
1977 | 5 avril 2010[29],[30] | Guy de Lamberterie[31] | UDF puis UMP | Agriculteur Conseiller général de Chénérailles (1994-2010) Conseiller régional du Limousin[32] Président de la CC de Chénérailles |
2010 | mars 2017 | Jean-Denis Bourcy | SE | Retraité de l'enseignement |
2 juin 2017[33] | en cours | Alain Luquet |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 431 habitants[Note 6], en diminution de 2,71 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 509 | 1 380 | 1 453 | 1 531 | 1 635 | 1 636 | 1 687 | 1 763 | 1 800 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 733 | 1 680 | 1 618 | 1 617 | 1 621 | 1 602 | 1 632 | 1 638 | 1 635 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 553 | 1 509 | 1 443 | 1 205 | 1 180 | 1 148 | 1 097 | 1 016 | 926 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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883 | 786 | 663 | 609 | 506 | 499 | 474 | 460 | 470 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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427 | 431 | - | - | - | - | - | - | - |
La principale personnalité de la commune est le mathématicien Jean Favard, né en 1902 à Peyrat-la-Nonière. Il fut prisonnier de guerre, membre de l'Académies des Sciences de Belgique et il enseigna à la faculté des Sciences de Paris et à l'École Polytechnique. Il mourut à Grenoble en 1965, laissant derrière lui plusieurs ouvrages mathématiques dont Cours d'analyse et Espace et Dimension. Il a donné son nom au lycée technique de Guéret[41].
Sur la commune de Peyrat-la-Nonière, il existe un club de football, le Club Athlétique Peyratois, et un club de cyclisme, l'Etoile Cycliste Peyrat-23 ainsi qu'un club de tennis, le Tennis Club Peyrat-la-Nonière depuis 2010. Le club de football évolue sur le stade Alphonse Fradet.
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