La Serre-Bussière-Vieille est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir La Serre (homonymie) et Bussière.
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La Serre-Bussière-Vieille
L'église Saint-Pardoux de La Serre-Bussière-Vieille.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Creuse
Arrondissement
Aubusson
Intercommunalité
Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine
Maire Mandat
Denise Giraud-Lajoie 2020-2026
Code postal
23190
Code commune
23172
Démographie
Population municipale
122 hab. (2019 )
Densité
8,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées
46° 03′ 21″ nord, 2° 19′ 16″ est
Altitude
Min. 420 m Max. 613 m
Superficie
14,41 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton d'Aubusson
Législatives
Circonscription unique
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
La Serre-Bussière-Vieille
Géolocalisation sur la carte: France
La Serre-Bussière-Vieille
Géolocalisation sur la carte: Creuse
La Serre-Bussière-Vieille
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
La Serre-Bussière-Vieille
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Géographie
Généralités
Dans la moitié orientale du département de la Creuse, la commune de La Serre-Bussière-Vieille s'étend sur 14,41 km2. Elle est bordée à l'ouest sur près de cinq kilomètres par la Tardes et au sud sur environ 750 mètres par son affluent le Bellegy. Un autre de ses affluents, le Compas, traverse le territoire communal du sud-est au nord-ouest.
L'altitude minimale 420 mètres se trouve localisée à l'extrême nord-ouest, près du lieu-dit Lord, là où la Tardes quitte la commune et entre sur celle de Saint-Priest. L'altitude maximale avec 613 mètres est située au sud-est, au puy Vialleix[1].
Traversé par la route départementale (RD) 24, le bourg de La Serre-Bussière-Vieille est situé, en distances orthodromiques, seize kilomètres au nord-est d'Aubusson.
Le territoire communal est également brièvement bordé au sud par la RD 19.
Communes limitrophes
Carte de La Serre-Bussière-Vieille et des communes avoisinantes.
La Serre-Bussière-Vieille est limitrophe de cinq autres communes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 6,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Auzances_sapc», sur la commune d'Auzances, mise en service en 1996[8] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,4°C et la hauteur de précipitations de 894,1 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Clermont-Fd», sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à 66 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[12], à 11,6°C pour 1981-2010[13], puis à 12,2°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
La Serre-Bussière-Vieille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (69%), zones agricoles hétérogènes (21,1%), forêts (7,9%), terres arables (2%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Serre-Bussière-Vieille est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Serre-Bussière-Vieille.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 31,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 121 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 20 sont en en aléa moyen ou fort, soit 17%, à comparer aux 25% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Serre-Bussière-Vieille est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].
Toponymie
Le nom est attesté sous la forme parochia de la Serra en 1180.
Histoire
Carte postale représentant l'école vers 1920.
La Serre, appelée en 1180 parochia de La Serra, faisait partie au début du XIVesiècle, de la châtellenie de Sermur et, avant la Révolution, du pays de Combraille. En 1620, Denis de Durat, chevalier, était seigneur de La Serre. De 1790 à 1801, la commune fut intégrée au canton de Mainsat. Elle comptait, en 1851, 851 habitants et 680 en 1890, dont 136 dans le bourg.
La paroisse de Bussière Vieille appelée en 1232 prior de Buxeria appartenait à la châtellenie de Sermur au début du XIVesiècle, puis, de 1790 à 1801, au canton de Mainsat. En 1620, Denis de Durat était seigneur de Bussière Vieille. Elle comptait 87 habitants en 1890.
Bussière Vieille et La Serre forment une seule commune depuis la fin du XVIIIesiècle[26].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001
mars 2008
Henri Giraud-Lajoie
mars 2008 (réélue en mai 2020)
En cours
Denise Giraud-Lajoie
Retraitée de la Fonction publique
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2019, la commune comptait 122 habitants[Note 6], en diminution de 0,81% par rapport à 2013 (Creuse: −3,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
280
658
579
587
654
704
742
763
851
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
814
752
730
712
678
633
680
717
714
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
665
578
521
414
402
350
346
296
255
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
236
213
193
147
117
110
125
124
125
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
123
122
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Dolmen de la Pierre Sous Pèze, classé au titre des monuments historiques depuis 1889[30].
Le château de Chaumont, situé sur la commune et dont l'entrée carrossable se fait uniquement par la commune de Mainsat. Ce lieu est connu pour avoir abrité et sauvé de la déportation au moins 150 familles juives.
L'église Saint-Pardoux.
Sa nef.
Plafond peint de l'église.
Personnalités liées à la commune
Louis[32] de Durat, qualifié «puiffant Seigneur, Baron de Gouzon, Seigneur du Mazeau, de Vaurene, de Bussiere-vieille, de la Serre & de Lauroux, né en 1606, servait dans la Compagnie des Chevaux-legers du Seigneur de Buffy le 14 juin 1625,& épousa par contrat du 2 mai 1632 Dame Françoise de DOUHET, (veuve de noble Antoine Martin, Préfident au Siège Présidial de Limoges), fille de noble Pierre de Douhet, Baron de Saint Pardoux, Seigneur du Puymoulinier, & de Demoiselle Françoise de Miomandre sa femme. Il fit son testament le 5 octobre 1661, par lequel il voulut être enterré dans l'église de Bussiere-vieille, au tombeau de ses prédécesseurs».
L'église de Bussière Vieille semble être tombée à l'abandon dès avant la Révolution. Il reste une pierre tombale ancienne du «chevalier de Durat» représenté avec son épée sur le corps sur le parvis de l'église de Bussière-Nouvelle qui a été reconstruite en reprenant notamment le portail roman.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Puy Vialleix» sur Géoportail(consulté le 22 août 2018)..
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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