Saint-Julien-le-Châtel est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Julien-le-Châtel | |
![]() L'entrée sud du bourg de Saint-Julien-le-Châtel. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Creuse |
Arrondissement | Aubusson |
Intercommunalité | Creuse Confluence |
Maire Mandat |
Catherine Roby 2020-2026 |
Code postal | 23130 |
Code commune | 23204 |
Démographie | |
Population municipale |
142 hab. (2019 ![]() |
Densité | 9,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 06′ 57″ nord, 2° 16′ 11″ est |
Altitude | Min. 397 m Max. 482 m |
Superficie | 15,3 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Gouzon |
Législatives | Circonscription unique |
Localisation | |
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Dans le centre de la France, plus précisément dans le quart nord-est du département de la Creuse, la commune de Saint-Julien-le-Châtel s'étend sur 15,30 km2[1]. Le territoire communal est traversé du sud au nord sur cinq kilomètres par la Voueize et à l'ouest par son affluent le ruisseau de l'Étang Pinaud qui forme une retenue importante d'environ 35 hectares à l'étang de Pinaud. La commune est bordée au sud-est sur près de deux kilomètres par la Tardes.
L'altitude minimale avec 397 mètres[1] se trouve localisée à l'extrême nord-ouest, là où le ruisseau de l'Étang Pinaud quitte le territoire communal et entre sur celui de Pierrefitte. L'altitude maximale avec 482 mètres[1] est située un kilomètre et demi à l'est-sud-est du bourg, près du lieu-dit la Barre[2].
À l'intersection des routes départementales (RD) 40, 54 et 84, le bourg de Saint-Julien-le-Châtel est situé, en distances orthodromiques, vingt kilomètres au nord-nord-est d'Aubusson, la sous-préfecture.
Le territoire communal est également desservi par les RD 55 et 993.
Saint-Julien-le-Châtel est limitrophe de cinq autres communes.
Pierrefitte | Saint-Loup | |
Saint-Chabrais | ![]() |
Le Chauchet |
Peyrat-la-Nonière |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gouzon », sur la commune de Gouzon, mise en service en 1959[9] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 841,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à 73 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].
Aucune aire protégée ne concerne le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[19].
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d’après l'INPN[20].
Le bassin versant de l'étang des Landes est une ZNIEFF de type 2[Note 6] qui concerne l'intégralité de ce bassin versant, qui s'étend sur 30,52 km2, sur le territoire de six communes[21]. Cette ZNIEFF est remarquable par la présence de très nombreuses espèces, dont 92 sont déterminantes : 73 animales et 19 végétales[22]. Sur le territoire de Saint-Julien-le-Châtel, elle représente toute une zone dans le nord-est de la commune, sur environ 140 hectares, comprenant les lieux-dits le Bois Poissin et les Feuillades[23].
Le site « Étang Pinaud » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1[Note 7] située principalement dans le nord-ouest du territoire de Saint-Julien-le-Châtel, et très partiellement sur ceux de Pierrefitte et Saint-Chabrais ; il englobe l'étang de Pinaud proprement dit dans son intégralité et ses rives, ainsi que la vallée du ruisseau de Rebeyrette, sur les 600 mètres en amont de l’étang[Note 8],[24].
Bien que limitée à une superficie de moins d'un kilomètre carré, cette ZNIEFF présente une diversité biologique importante avec 63 espèces animales recensées (une libellule et 62 oiseaux), dont douze espèces déterminantes d'oiseaux, ainsi que 74 espèces végétales dont une déterminante[25].
Saint-Julien-le-Châtel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[26],[27],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[29],[30].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,5 %), zones agricoles hétérogènes (32,5 %), forêts (8,8 %), terres arables (2,8 %), eaux continentales[Note 10] (2,4 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Julien-le-Châtel est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 27,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 115 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 51 sont en en aléa moyen ou fort, soit 44 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[32].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Julien-le-Châtel est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].
Durant la Révolution, la commune porte d'abord le nom de Saint-Julien-l'Égalité[37] puis celui de Voise[38].
Berceau de l'antique maison de Saint-Julien dès le XIe siècle. La terre de Saint-Julien, le château qui a donné le nom au chef de cette famille, porte titre de première baronnie de la Marche. Les seigneurs de Saint-Julien portent de sable au lion d'or, billeté de même.
La famille De Saint-Julien tirent leur origine des princes de Chambon et des Sires de Bourbon.
Louis De Saint-Julien, chevalier, seigneur et baron de Saint-Julien et de la Rochette, seigneur de Daleron en Auvergne et de Beauregard en Combrailles comparut en qualité de premier baron de la province de la Marche à la convocation de la noblesse de cette province le . Il rendit l'hommage de la terre de Saint-Julien le à la régente Anne De France.
(S'ensuit la déclaration des dix-neuf fiefs, des places, terres et seigneuries que tient noble et puissant seigneur messire Louis De Saint-Julien, chevalier, seigneur baron dudit lieu. Premièrement le château de Saint-Julien ou ledit chevalier a tout droit de Baronnie, justice haute, moyenne et basse. Place forte de grande étendue où il y a dans l'église de beaux jardins, fossoyé, environné de fortes murailles et autres fortifications).
Le château de Saint-Julien était flanqué de douze tours et défendu à la distance de 1,5 km par une tour isolée entourée de fossés (Tour du Breuil).
Cette antique forteresse fut reconstruite par Françoise De Chateauneuf (1602), veuve du Baron Claude De Saint-Julien.
Les fiefs tenus par le baron Claude De Saint-Julien : Montelladonne, Cherchaud, Haute-Serre, Joux, Montberger, Neyrolles, Rebeyrette, La Barre, La Chaud, Le Chier, La Courcelle, Le Montely, Le Theil, La Vaille, Luchat.
Les actuels derniers descendants de cette famille sont les familles PICAUD, BOUDEAU, DE SAINT-VAURY, D'USSEL.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | Maurice Lachaudru | |||
mars 2001 | mars 2014 | Guy Nore | ||
mars 2014 | En cours | Catherine Roby | UMP-LR | Fonctionnaire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].
En 2019, la commune comptait 142 habitants[Note 11], en diminution de 8,39 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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464 | 431 | 447 | 496 | 480 | 550 | 553 | 546 | 563 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
550 | 530 | 549 | 569 | 580 | 572 | 550 | 516 | 513 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
528 | 504 | 464 | 425 | 401 | 361 | 361 | 349 | 316 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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286 | 279 | 246 | 190 | 174 | 172 | 169 | 168 | 155 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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141 | 142 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | De sable semé de billettes d'or, à un lion du même armé et lampassé de gueules brochant[43]. |
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Détails | Armes de la famille de Saint-Julien. Création Jean-François Binon, adoptée par la commune. |
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