Petiville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Petiville | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Le Havre |
Intercommunalité | Caux Seine Agglo |
Maire Mandat |
Moïse Moreira 2020-2026 |
Code postal | 76330 |
Code commune | 76499 |
Démographie | |
Gentilé | Petivillais |
Population municipale |
1 126 hab. (2019 ![]() |
Densité | 67 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 27′ 40″ nord, 0° 35′ 18″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 38 m |
Superficie | 16,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Havre (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Port-Jérôme-sur-Seine |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://communepetiville.e-monsite.com/ |
modifier ![]() |
Elle fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.
Saint-Aubin-sur-Quillebeuf (Eure) | Notre-Dame-de-Gravenchon | Norville |
Saint-Aubin-sur-Quillebeuf (Eure) | ![]() |
Saint-Maurice-d'Ételan |
Trouville-la-Haule (Eure) | Saint-Maurice-d'Ételan | Saint-Maurice-d'Ételan |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jumièges », sur la commune de Jumièges, mise en service en 1978[7] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 844,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 45 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Petiville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), eaux continentales[Note 8] (10,6 %), zones urbanisées (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), prairies (1,1 %), forêts (0,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le lieu est mentionné sous la forme Pitit villa en 1032 - 1035[21].
Nom de lieu médiéval en -ville au sens ancien de « domaine rural » ou ici « village », précédé de l'adjectif petit, comme Petiville (Calvados)[22], désigne littéralement une « petite ville ».
La voie romaine reliant Lillebonne à Évreux traversait la Seine au hameau du Bac. On y retrouve des vestiges d'embarcadère au lieu-dit le Vieux Port.
Des Francs se sont installés sur le territoire : en 1871, on découvre un cimetière avec des armes et d’autres objets. En 1281, les chanoines du chapitre de la cathédrale de Rouen, déjà propriétaires du droit de péage du hameau du Bac, achètent à Matthieu de Trie une rente annuelle faite en argent et en vivres, ainsi qu’une propriété au Tot.
Robert II Courteheuse donna ce péage au chapitre de la cathédrale de Rouen. Ce lieu s'appelle encore le Chapitre.
L’église actuelle, construite de 1862 à 1865, remplace un bâtiment plus ancien, élevé en face. Pour l’édifier, on a utilisé des matériaux venant de l’ancienne église. En 1958, le clocher en réparation depuis plusieurs mois, s’effondre brutalement, entraînant dans sa chute le transept et les chapelles latérales, mais épargnant la statue de saint Martin, patron de la paroisse. Deux années sont nécessaires pour reconstruire l’édifice, mais le coût de l’opération et des difficultés techniques compromettent le projet. Finalement, en 1961, un don permet l’édification, non d’un clocher mais d’un signal. Celui-ci, en béton, a été récemment détruit et remplacé par un campanile. Les cloches Martine et Henriette ont été fondues ensemble en une nouvelle cloche appelée Martine, qui se trouve avec la cloche Marie dans le nouveau campanile.
La croix du cimetière élevée vers 1862 est située à la place de l’ancienne église. La pierre centrale et la croix métallique de ce calvaire proviennent du clocher de l’ancienne église.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | 1792 | Jacques Bouvier | ||
1792 | 1808 | André Morice | ||
1808 | 1835 | Jean-Baptiste de Gonffray | ||
1835 | 1838 | André Morice | ||
1838 | 1848 | David Levesque | ||
1848 | 1865 | Jacques Guéroult | ||
1865 | 1870 | Jacques Quetteveille | ||
1870 | 1874 | Charles Gomont | ||
1874 | 1878 | Jacques Quetteveille | ||
1878 | 1881 | Louis Leroy | ||
1881 | 1884 | Jacques Quetteveille | ||
1884 | 1888 | Jules Rocquigny | ||
1888 | 1903 | Bruno Leber | ||
1903 | 1904 | Ferdinand Langlois | ||
1904 | 1917 | Charles Gomont | ||
1917 | 1925 | Brune Piednoël | ||
1925 | 1942 | Georges Courseaux | ||
1942 | 1945 | Georges GRENIER | ||
1945 | 1947 | Hippolyte heuze | ||
1947 | 1959 | Georges Gregier | ||
1959 | 1963 | Marie Resse | ||
1963 | 1973 | Gérard Montier | ||
1973 | 1977 | Georges Gérard | ||
mars 1977 | septembre 1977 | Jules Rosay | ||
septembre 1977 | 1995 | Maurice Vallée | ||
1995 | 2008 | Benoît Maillard | ||
2008 | En cours (au 10 août 2020) |
Moïse Moreira | Horizons | Réélu pour le mandat 2020-2026[24],[25] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 1 126 habitants[Note 9], en augmentation de 4,84 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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405 | 399 | 434 | 351 | 294 | 363 | 390 | 379 | 359 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
370 | 370 | 408 | 402 | 406 | 392 | 408 | 419 | 520 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
420 | 418 | 442 | 403 | 326 | 291 | 371 | 471 | 494 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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629 | 765 | 980 | 922 | 970 | 982 | 1 030 | 1 050 | 1 074 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 122 | 1 126 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de la commune de Petiville se blasonnent ainsi : Le léopard rappelle les armes de la Normandie. |
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