Norville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Norville | |
L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Le Havre |
Intercommunalité | CA Caux Seine Agglo |
Maire Mandat |
Reynald Hauchard 2020-2026 |
Code postal | 76330 |
Code commune | 76471 |
Démographie | |
Gentilé | Norvillaise |
Population municipale |
1 001 hab. (2019 ![]() |
Densité | 86 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 28′ 35″ nord, 0° 38′ 23″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 131 m |
Superficie | 11,69 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Port-Jérôme-sur-Seine |
Législatives | 5e circonscription de la Seine-Maritime |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://norville.fr |
modifier ![]() |
La commune de Norville se situe sur la première boucle de la Seine entre Caudebec-en-Caux, Villequier et Notre-Dame-de-Gravenchon à proximité de Saint-Maurice-d'Ételan et de Petiville.
Une partie de son territoire est situé sur les hauteurs de la falaise dominant le fleuve, et appartient donc au pays de Caux.
Elle fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.
Port-Jérôme-sur-Seine | Rives-en-Seine | |
![]() |
Seine,Vatteville-la-Rue | |
Saint-Maurice-d'Ételan |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jumièges », sur la commune de Jumièges, mise en service en 1978[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 844,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 42 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Norville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), prairies (5,1 %), eaux continentales[Note 7] (5,1 %), forêts (5 %), zones urbanisées (4,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Nudrivillam (acc.) (super Sequane fluvium), vers 1025 (Jean Adigard des Gautries, 1958 p. 314) ; Nutrivillam vers 1080 (Vernier-Jumièges I, 94) ; Nutrivillam, 1147, 1156 (Vernier-Jumièges I, 170, 188); Nutriville, 1178-1190 ; Nutriville, 1181-1190 ; W. de Norrivilla, 1211 ; Nurrivilla, 1397 ; Norreville, xve siècle (Arch. S.-M. 9 H.) ; Norrevilla, 1463 ; Norville, 1717 (Arch. S.-M. G. 6388, 3267, 1354, 741)[21].
Il s'agit d'une formation médiévale en -ville, au sens ancien de « domaine rural », dont l'élément Nutri- > Norre- > Nor- représente un anthroponyme non identifié[22].
Remarque : L'élément Nutri- semble composé de Nut(e)- et *-ric, dans la mesure où ce dernier élément est caractéristique d'un grand nombre de noms de personnes germaniques, bien attestés dans la toponymie. Par exemple dans Baudribosc (Seine-Maritime, Baldribosc, fin XIIe siècle) sur Balderic > noms de personnes français Baudri, Baudry[23] ou Vandrimare (Eure, Vandrimara 1251) sur Wanderic[24]. Cependant, il est improbable que le -c de -ric se soit amuï aussi tôt, au début du XIe siècle.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juin 1995 | mars 2001 | Michel Lenoir | ||
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Claude Alligier[25] | Directeur chez Carbone black | |
mars 2008 | 2014 | Michel Lebreton | ||
2014 | mai 2020 | Christian Boyère | ||
mai 2020[26] | En cours (au 10 août 2020) |
Reynald Hauchard |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2019, la commune comptait 1 001 habitants[Note 8], en augmentation de 11,22 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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689 | 900 | 737 | 579 | 574 | 611 | 658 | 676 | 694 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
683 | 723 | 738 | 681 | 684 | 694 | 737 | 677 | 622 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
563 | 562 | 520 | 450 | 485 | 508 | 546 | 582 | 600 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
655 | 674 | 825 | 836 | 827 | 807 | 876 | 886 | 902 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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987 | 1 001 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 515 hommes pour 478 femmes, soit un taux de 51,86 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,10 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,7 |
6,7 | 75-89 ans | 8,5 |
17,4 | 60-74 ans | 18,7 |
21,5 | 45-59 ans | 20,1 |
21,4 | 30-44 ans | 20,7 |
13,8 | 15-29 ans | 11,8 |
19,2 | 0-14 ans | 18,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
6,4 | 75-89 ans | 9,4 |
16,3 | 60-74 ans | 17,3 |
19,7 | 45-59 ans | 19,3 |
18,5 | 30-44 ans | 17,7 |
19,1 | 15-29 ans | 17,5 |
19,4 | 0-14 ans | 17 |
De style gothique, l'église est l'une des plus belles du département. Voisine de celle de Saint-Maurice-d'Ételan, elle rivalise sans conteste avec celles de Caudebec-en-Caux et d' Harfleur.
Une première église a été construite au XIIIe siècle par les abbés de Jumièges qui avaient le patronage de l'église. En 1358, seuls étaient encore construits le chœur et la tour de croisée. En 1450, cette tour est démolie, et l'abbé Jean de La Chaussée construit le transept jusqu'en 1472, en édifiant une tour de croisée, dont la flèche est sans doute terminée peu avant 1500. Dans la première moitié du XVIe siècle a lieu la construction de la nef. En 1563, on établit la charpente et le toit obturant la baie Ouest de la tour. En 1717, le bas-côté Nord de la nef n'est couvert que de paille, le reste de l'église est en tuile. Des remaniements dans le chœur ont lieu au cours du XVIIIe siècle, on supprime les colonnes du chœur pour former un vaisseau unique couvert d’un lambris de couvrement en berceau brisé. En 1824, on enlève la verrière est du chœur pour placer le maître autel. La chapelle Nord qui figure sur le cadastre de 1823 a été arasée dans l'alignement des bas-côtés dans le courant du XIXe siècle. En 1839, on répare la flèche. En 1848, la couverture est refaite. De 1854 à 1856 sont établis des contreforts et des arcs-boutants par l'architecte Brunet-Debaines, et a lieu la restauration des baies de la nef, les meneaux et les trèfles. De 1861 à 1862, la flèche endommagée par la foudre est restaurée par l'architecte Simon qui la réduit de 6 mètres. La voûte de la tour est refaite en 1892. De 1897 à 1898, le chœur est entièrement reconstruit sur des plans de Lucien Lefort, architecte du département qui voulait restituer l'état primitif à trois vaisseaux. Les travaux ont été exécutés par l'entrepreneur J. Valette en conservant une partie des murs extérieurs d'origine et en construisant une sacristie au sud. Le bas-côté Sud et le bras Sud du transept ont été restaurés en 1968. L'épure d'une baie en arc brisée est gravée sur le mur du manoir en face de l'église.
Le clocher en pierre a été totalement démonté, restauré puis remonté en 2005-2006.
En 1185, Robert de Meulan donna à l'abbaye de Jumièges le rivage de Norville. En 1563, les moines de l'abbaye de Jumièges vendent à Charles de Cossé-Brissac, seigneur d'Etelan, la baronnie de Norville avec le manoir clos de murs à chaux et à sable. La partie du logis en pierre de taille date du XVe siècle, la partie en pan de bois du XVIe siècle. Le logis a été restauré au XIXe siècle (enduit, faux pan de bois et essentage). Les dépendances agricoles datent du XVIe siècle. Elles ont été remaniées au XIXe siècle. Sur le mur sur rue d'une dépendance figure l'épure d'une baie XVe siècle de l'église voisine.
Le logis est partie en pan de bois, partie en pierre de taille calcaire de moyen appareil, avec essentage d'ardoise en pignon. Le mur sur rue des dépendances en alignement est en pierre de taille calcaire de moyen appareil, le pignon a des bandeaux de brique et les murs sur rue sont en blocage de silex blond avec chaînes calcaire et essentage de planche à la partie supérieure.