Trouville-la-Haule est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Pour les articles homonymes, voir Trouville (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Trouville-sur-Mer (Calvados), Trouville (Seine-Maritime) ou Tourville
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Eure.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Trouville-la-Haule | |
![]() L'église Notre-Dame. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Roumois Seine |
Maire Mandat |
Damien Mercier 2020-2026 |
Code postal | 27680 |
Code commune | 27665 |
Démographie | |
Gentilé | Trouvillais |
Population municipale |
762 hab. (2019 ![]() |
Densité | 62 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 25′ 11″ nord, 0° 34′ 34″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 137 m |
Superficie | 12,25 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Havre (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourg-Achard |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.trouvillelahaule.fr |
modifier ![]() |
Saint-Aubin-sur-Quillebeuf | Petiville (Seine-Maritime) | Vieux-Port |
Sainte-Opportune-la-Mare | ![]() |
Aizier Bourneville-Sainte-Croix (comm. dél. de Sainte-Croix-sur-Aizier) Tocqueville |
Saint-Thurien | Fourmetot | Bourneville-Sainte-Croix (comm. dél. de Bourneville) |
La commune est riveraine de la Seine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jumieges », sur la commune de Jumièges, mise en service en 1978[9] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 844,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à 37 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 11 °C pour 1991-2020[15].
Trouville-la-Haule est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,4 %), forêts (20,9 %), prairies (20,3 %), eaux continentales[Note 8] (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Le nom de la localité est attesté sous les formes à la finale latinisée Turotvilla vers 999 (charte de Richard II), Turoltvilla en 1025[23], Turolvilla vers 1060 (charte de Guillaume le Conquérant), Turovilla en 1174 (charte de Henri II), Torovilla en 1205, Toronvilla et Turovilla en 1258, Trouvilla en 1338 (cartulaire de Jumiéges), puis Trouville sur Seine en 1708 (Th. Corneille), Trouville-sur-Quillebeuf en 1828 (Louis Du Bois)[24].
La « demeure de Turold »[23],[25], indique un passé scandinave, faisant suite à une occupation gauloise et gallo-romaine.
La Haule : « la grange », endroit ou se trouvait une vaste grange dîmière de l’abbaye de Jumiéges, voisine de l’église de Trouville-la-Haule, qui a donné son nom au lieu-dit[24].
En 1026, Richard II de Normandie donna Trouville au religieux de l'abbaye de Jumièges. Les moines firent de ce village une baronnie, centre religieux et administratif important. Ils construisirent un établissement agricole près de l'église, une maison et de nombreuses dépendances leur permettaient de grouper toutes leurs activités. Il s'y trouvait des étables, un colombier, une tuilerie et surtout une grange dimière qui a donné son nom au village la Haule. Ce bâtiment devait contenir une gerbe sur dix de toutes les gerbes moissonnées dans toute la baronnie qui comprenait une partie de Quillebeuf, Saint-Aubin, Trouville, Sainte-Opportune-la-Mare et Vieux-Port. La ferme de la Haule existe toujours. Le village prit rapidement de l'extension.
L'église, dédiée à la Vierge fut rapidement trop petite et agrandie à plusieurs reprises. Les religieux de Jumièges avait droit de justice. Beaucoup de procès furent plaidés, notamment ceux relatifs aux terres que la Seine laissait à découvert périodiquement.
Trouville, construite sur le plateau, possède pourtant la portion de fleuve la plus importante du canton. C'est la raison pour laquelle des bateaux à fonction d’ex-voti ont été gravés dans la pierre des murs de l'église. Selon une légende, il existait un manoir Fauvel où vivait Galswinthe, dont les ruines hypothétiques cacheraient un trésor, dont la pierre aux mille facettes qui était gardé par un animal fantastique.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2008 | Damien Mercier | DVG | ||
mars 2008 | 2020 | Évelyne Desmarais | DVG-PS[26] | Retraitée Fonction publique |
2020 | En cours | Damien Mercier | DVG | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2019, la commune comptait 762 habitants[Note 9], en diminution de 1,55 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
769 | 809 | 843 | 955 | 946 | 830 | 858 | 829 | 1 003 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 076 | 1 019 | 799 | 728 | 712 | 703 | 681 | 665 | 640 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
666 | 576 | 568 | 512 | 521 | 524 | 510 | 517 | 534 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
553 | 571 | 601 | 623 | 676 | 646 | 697 | 714 | 757 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
775 | 762 | - | - | - | - | - | - | - |
Armand Salacrou y a passé six mois par an pendant quinze ans à partir de 1935 et y a écrit de nombreuses pièces de théatre dont "L'Inconnue d'Arras" [36].
![]() |
Blason | D'argent au griffon mariné de sinople portant à l'épaule un diamant taillé en losange du champ ; chaperonné d'azur et terrassé de sinople. |
---|---|---|
Détails | Création Denis Joulain. Adopté le 13 novembre 2013. |
Sur les autres projets Wikimedia :