world.wikisort.org - France

Search / Calendar

Trouville-sur-Mer est une commune française, située dans le département du Calvados en Normandie, sa population s'élève à 4 603 habitants[Note 1] (les Trouvillais).

Trouville-sur-Mer

Façades sur le bord de la Touques.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté de communes Cœur Côte Fleurie
Maire
Mandat
Sylvie de Gaetano
2020-2026
Code postal 14360
Code commune 14715
Démographie
Gentilé Trouvillais
Population
municipale
4 603 hab. (2019 )
Densité 678 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 06″ nord, 0° 04′ 57″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 148 m
Superficie 6,79 km2
Unité urbaine Dives-sur-Mer
(ville-centre)
Aire d'attraction Trouville-sur-Mer
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Honfleur-Deauville
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Trouville-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : France
Trouville-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Trouville-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Trouville-sur-Mer
Liens
Site web www.trouville.fr

    Petit port de pêche jusqu'au XVIIIe siècle, la ville se développe à partir de la première moitié du XIXe siècle et devient associée aux bains de mer et aux peintres qui la fréquentent. C'est une des principales stations balnéaires de Normandie aujourd'hui, comme sa rivale historique Deauville.


    Géographie


    Trouville se situe à l'est du département du Calvados dans le pays d’Auge, à l'embouchure de la Touques, sur sa rive droite, en face de Deauville.


    Quartiers de Trouville



    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 789 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et qui se trouve à km[7],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[8] à 10,7 °C pour 1981-2010[9], puis à 11 °C pour 1991-2020[10].


    Urbanisme



    Typologie


    Trouville-sur-Mer est une commune urbaine[Note 6],[11]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dives-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 24 communes[14] et 36 564 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Trouville-sur-Mer, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20],[21].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,8 %), zones urbanisées (39,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), zones humides côtières (0,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].


    Toponymie


    Le nom de la localité est attesté sous la forme à finale latinisée Torouvilla en 1220 - 1223[24].

    Albert Dauzat et Charles Rostaing, citant probablement Jean Adigard des Gautries, expliquent Trouville, ainsi que Trouville-Alliquerville (Seine-Maritime, Thorouvilla vers 1240) et Trouville-la-Haule (Eure, Turolvilla 1025), comme étant le « domaine rural » (cf. formations médiévales en -ville, appellatif issu du gallo-roman VILLA « grand domaine rural ») de Thorulfr, anthroponyme norrois[25].

    François de Beaurepaire, quant à lui, préfère identifier dans les deux autres Trouville, un premier élément Turol- / T[h]orou- qui reflète l'évolution phonétique du nom de personne Turold, d'origine anglo-scandinave. Il inclut également Trouville (Calvados) dans cette série[26],[27].

    Le premier anthroponyme Thorulfr ou plutôt ÞórulfR / Þorólfr est composé des éléments Thor, le dieu, et ulfr « loup », que l'on retrouve dans les patronymes en -ouf (et certains -ou(t)) de Normandie. ex. : ouf, Ingouf (variante Ygout), Gounouf (variante Gounout), Osouf (variante Auzou(t)), etc.

    Le second, Turold est une variante (anglo-scandinave [?]) du vieux norrois Þórvaldr (autre forme Þóraldr) « Thor-dirigeant ». Cet ancien prénom, commun dans le duché de Normandie (cf. Turold), est devenu un patronyme fréquent en Normandie sous les formes Théroude, Touroude, Thouroude, Throude et Troude. On le retrouve de manière manifeste dans Thérouldeville (Seine-Maritime, Thourodi villa XIIe).

    Les Trouville étant attestés par des formes anciennes latinisées du type Turolvilla ou Thorouvilla, cela rend complexe l'identification du second élément -ol / -ou du nom de personne ; c'est-à-dire anciennement -ulfr ou -old.

    Ainsi, Jean Renaud mentionne de surcroît le hameau de Trouville à Bois-d'Ennebourg qui serait attesté sous la forme Turulfi villa vers 1025[28]. Cette forme conforterait la première hypothèse dans certains cas.

    En revanche, François de Beaurepaire identifie nettement Turold dans Trouville-la-Haule (Turoltvilla, forme supplémentaire transcrite à côté de Turolvilla de la charte de 1025)[27].


    Histoire


    L'histoire de Trouville remonte au Moyen Âge. La ville était alors un petit port de pêche.

    Le , Henri V débarque à l'embouchure de la Touques sur la plage de Trouville, avant sa conquête de la Normandie[29].


    Découverte de la station balnéaire


    Sur la plage à Trouville, Claude Monet, 1870-1871).
    Sur la plage à Trouville, Claude Monet, 1870-1871).

    Au XIXe siècle, l'ancien village de pêcheurs devient une destination touristique de Normandie, notamment prisée par les habitants de l'Île-de-France. L'essor de la station balnéaire, qui a débuté au XIXe siècle avec la mode des bains de mer, est sûrement dû à sa fréquentation par un petit groupe de peintres : Charles Mozin[30] le « découvreur de Trouville » en 1825[31],[32], Paul Huet, A. G. Decamps et son élève Louis Godefroy Jadin, Eugène Isabey, Corot, dont le musée d'Orsay fournit au moins une preuve Trouville bateaux de pêche échoués dans le chenal et aussi Eugène Boudin (Sur la plage de Trouville). Claude Monet s'y rend régulièrement dans les années 1870 et y peint plusieurs tableaux.

    Alexandre Dumas contribue aussi à la découverte de Trouville, qu'il visite en 1831. Il en parle aussi dans ses mémoires [33]: « […] Arrivé au Havre, je me mis en quête d'un endroit où passer un mois ou six semaines ; je demandai un village, un coin, un trou, pourvu qu'il fût au bord de la mer ; on me nomma Sainte-Adresse et Trouville. […] et ayant appris que Trouville était encore plus isolé, plus perdu, plus solitaire que Sainte-Adresse, j'optai pour Trouville. […] Puis je me rappelai, comme on se rappelle un rêve, que mon bon ami Huet, le paysagiste, le peintre des marais et des grèves, m'avait parlé d'un charmant village au bord de la mer où il avait failli s'étrangler avec une arête de sole, et que ce village s'appelait Trouville. […] ll y avait au Havre infiniment plus d'occasions pour Rio de Janeiro, pour Sydney ou pour la côte de Coromandel qu'il n'y en avait pour Trouville. Trouville, comme latitude, était alors à peu près aussi ignoré que l'île de Robinson Crusoé ».

    La ville suscite l'intérêt des écrivains : l'écrivain Alphonse Karr[34] a contribué à sa renommée. Gustave Flaubert y connaît ses premiers émois sentimentaux avec la rencontre d'Élisa Schlésinger durant l'été 1836, rencontre qui nourrira Mémoires d'un fou. Son nom reste aujourd'hui encore attaché à la ville[35].

    Louis-Philippe participe au lancement de Trouville, qu'il oppose à Dieppe la légitimiste, et c'est de cette station qu'il tente sans succès de partir pour l'Angleterre lors de la révolution de 1848[36], avant de finalement trouver un bateau au Havre.


    La « reine de plages »


    Affiche de promotion de Trouville en 1890.
    Affiche de promotion de Trouville en 1890.

    Le développement touristique met rapidement la ville à l'étroit et, en 1847, la commune absorbe Hennequeville, village voisin devenu un quartier de Trouville. L'inauguration de la gare de Trouville-Deauville en 1863 accélère le développement de la station balnéaire grâce à sa proximité avec Paris, désormais à 4 heures. Une jetée-promenade est construite en 1890 pour faciliter l’accostage des bateaux britanniques[37].

    Surnommée la « reine des plages », la station devient à la fin du XIXe siècle une villégiature de « grande bourse » selon un classement des guides Joanne[38]. Largement promue par la publicité qui se développe alors, Trouville est présentée comme « la plus belle plage du monde »[39]. De nombreux grands hôtels sont construits sous le second Empire, comme l'hôtel des Roches Noires ou le Trouville Palace, ainsi que de grandes villas normandes. En 1847, un premier casino est construit, avant d'être agrandi en 1912. Un des premiers rallyes automobiles relie ainsi Paris et Trouville, première course des frères Renault en 1899[40].

    Elle attire toujours de nombreux artistes, comme Marcel Proust, qui séjourne régulièrement à l'hôtel des Roches Noires.


    XXe siècle


    Trouville est cependant bientôt concurrencée par Deauville. Village d'une centaine d'habitants au milieu du XIXe siècle, celle-ci se développe rapidement sous l'impulsion du duc de Morny[41] et s'impose comme « ville de plaisirs » au début du XXe siècle[38]. Dans le premier quart du XXe siècle, Trouville perd des habitants au profit de sa nouvelle rivale.

    Sous l'impulsion de Fernand Moureaux élu maire en 1934, la ville connaît un nouveau souffle dans les années 1930. Créateur de la Suze, il met au profit du développement de la ville une partie de sa fortune ; Fernand Moureaux voit dans la création des congés payés par le Front populaire une occasion de réorienter la station une nouvelle clientèle populaire et familiale[42]. Il initie de nombreuses constructions[43]. « Maire bâtisseur »[44], il s'illustre par de nombreuses constructions dans le style normand, comme la halle aux poissons sur les plans de l'architecte Eugène-Maurice Vincent ou une piscine olympique à l'eau de mer[45] et des établissements de bains.

    Jusqu'en 1926, Trouville-sur-Mer et son canton étaient rattachés à l'ancien arrondissement de Pont-l'Évêque, supprimé à cette date. Elle rejoint alors l'arrondissement de Lisieux.

    Avec la Seconde Guerre mondiale, elle souffre de destructions. Les Allemands démantèlent la jetée-promenade des Anglais[37], et une dizaine de bunkers sont créés sur la plage. La ville reprend progressivement sa vocation balnéaire à l'issue de la guerre. Son nom est alors associé à celui du dessinateur Raymond Savignac, qui conçoit de nombreuses affiches de promotion de la ville. Il y réside les 25 dernières années de sa vie[47] jusqu'à son décès en 2022.


    Époque contemporaine


    Trouville reste une ville marquée par une influence culturelle forte, associée à Marguerite Duras (voir Marguerite Duras de Trouville). Un prix portant son nom est remis chaque année à Trouville.

    Ville essentiellement touristique, elle voit une hausse forte des résidences secondaires et une baisse de sa population. De nombreuses personnalités y ont ainsi des résidences secondaires, comme Gérard Depardieu, Antoine de Caunes ou Patrick Rambaud.


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans le Calvados.

    Trouville-sur-Mer est historiquement une commune de centre droit. Aux régionales de 2021, elle met ainsi Hervé Morin en tête, avec 55 % des voix contre 44 % au niveau de la région. À l'élection présidentielle de 2017, elle met au premier tour François Fillon en tête avec 35 %[48], contre 20 % au niveau national.

    Ségolène Royal fit ses premières armes politiques à Trouville après un parachutage. Elle fut conseillère municipale (PS) d'opposition 1983 à 1986. En 2007, les électeurs trouvillais lui préfèrent Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle, avec 62 % des voix[49].


    Liste des maires


    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    18 pluviose An II   Buhour    
    An X   Couyére    
    An XIII   Pimbert    
    21 novembre 1812   Pimbert renouvellement quinquennal  
    23 novembre 1819   Louis Pimbert (fils du précédent)    
    10 octobre 1830   Louis Guettier Orléaniste aide Louis Philippe en 1848
    20 août 1837 Démission Florentin Couyère    
    9 juillet 1845 Démission Alphonse Napoléon d'Hautpoul « nommé » Saint-cyrien (7e promotion : 1824-1826)
    7 avril 1852   Léon Lesieur « nommé »  
    25 mars 1855   Baron Nicolas Clary    
    11 septembre 1865   Émile Leclercq de Lannoy[Note 8] « nommé » (28 aout) Administrateur des messageries nationales
    1878   Adolphe Durand-Couyère Républicain  
    18 avril 1884   Adolphe Durand ( -Couyère)  
    24 avril 1898   Ernest Charles Coutant   Inspecteur général de l'Instruction publique
    1904 1910 Eugène Letellier   Directeur du Journal
    1910 Démission 10 février 1913 Michel Pelletier   Avocat
    6 avril 1913 Démission 1919 Auguste Vimard    
    décembre 1919   André Demazure   Avocat
    2 décembre 1934 Démission 1951 Fernand Moureaux   Propriétaire de Suze
    2 décembre 1951 21 mars 1959 Pierre Cassagnavere    
    21 mars 1959 28 mars 1971 Charles Lainé   Notaire
    28 mars 1971 13 mars 1983 Jean-Charles Médard de Hersé   Administrateur des cures marines
    13 mars 1983 juillet 2020 Christian Cardon[50] UDF, puis DVD Conseiller à la Cour des comptes
    juillet 2020[51] En cours Sylvie de Gaetano SE Avocate, ancienne adjointe de Christian Cardon
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].

    En 2019, la commune comptait 4 603 habitants[Note 9], en diminution de 2,64 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9386281 0721 2361 4641 6731 8872 2673 504
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 1635 2005 6945 7615 8866 2636 3086 2436 264
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 1376 4016 1906 2626 5146 4656 1827 5857 040
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    6 6226 4296 6186 0085 6075 4114 9924 8644 728
    2018 2019 - - - - - - -
    4 6144 603-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie


    La plage de Trouville en hiver.
    La plage de Trouville en hiver.

    Le tourisme est la principale activité économique de la ville, avec un camping de 200 places, 14 hôtels, dont un cinq étoiles et quatre trois étoiles, un casino Barrière (le 21e de France par le produit des jeux), employant 110 salariés, des restaurants, dont les brasseries du quai (50 salariés) et un centre de thalassothérapie[56].

    Trouville conserve également une petite activité de pêche (25 à 30 chalutiers)[57].

    Le BTP est représenté par les maçonneries Lambert (35 salariés) et Lemétayer (30 salariés), les revêtements Laîné (30 salariés) et les charpentes Santos (20 salariés)[56].


    Tourisme


    Trouville-sur-Mer est une station balnéaire populaire, en particulier pour sa proximité de Paris (environ deux heures de route ou de train). Elle attire, en particulier pour sa plage longue de 1,2 kilomètres et ses planches, un tourisme assez familial et « cultive son patrimoine architectural et culturel ainsi qu'une certaine douceur de vivre »[58]. Elle développe également une clientèle de curistes.


    Médias


    Plusieurs journaux [59] ont été publiés à Trouville-sur-Mer[60] :


    Santé



    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Vue panoramique de la plage et de l'entrée du port.
    Vue panoramique de la plage et de l'entrée du port.

    Monuments historiques

    La commune abrite six monuments protégés au titre des monuments historiques :


    Monuments religieux

    Trouville possède plusieurs édifices religieux :


    Autres édifices



    Trouville dans la peinture


    C'est dans la peinture que la ville est particulièrement présente, représentée par Claude Monet qui y peint 7 tableaux, Pierre-Auguste Renoir (Les hauteurs de Trouville, 1885)[76], Gustave Caillebotte, Charles Mozin, Camille Corot, Albert Marquet, Otto von Thoren, Fernand Léger (Trouville, 1921), etc.

    Le peintre Eugène Boudin fut l'un de ceux qui peignit le plus la ville et sa société.


    Activité et manifestations



    Culture

    Trouville accueille chaque année depuis 2000 un festival de cinéma consacré aux courts-métrages « Off-Courts ». Trouville accueille aussi depuis 2016 les Rencontres internationales géopolitiques de Trouville-sur-Mer organisées par Frédéric Encel. Un Prix Marguerite Duras est décerné à Trouville, ainsi qu'un Prix de Trouville, fondé par Pierre Bergé et Stéphane Héaume.

    La ville a servi de lieu de tournage à plusieurs films, comme Barque sortant du port de Trouville dès 1896 par Georges Méliès, Un singe en hiver en 1962, Trois Hommes à abattre en 1980, Coco avant Chanel en 2009, ou au clip de First We Take Manhattan de Leonard Cohen en 1988 par sa compagne la photographe de mode Dominique Issermann. Le film Un homme et une femme (1966) de Claude Lelouch a été largement tourné à Deauville mais aussi à Trouville, sur la jetée. 53 ans plus tard, la suite du film, Les Plus Belles Années d'une vie, a aussi des scènes tournées à Trouville[77].


    Jumelages


    Sports


    Personnalités liées à la commune



    Naissances


    Décès


    Résidents

    Plaque rappelant les séjours de Marguerite Duras à l’ancien hôtel des Roches Noires.
    Plaque rappelant les séjours de Marguerite Duras à l’ancien hôtel des Roches Noires.
    Hôtel des Roches Noires, 1870Claude Monet, Musée d'Orsay.
    Hôtel des Roches Noires, 1870
    Claude Monet, Musée d'Orsay.

    XIXe siècle

    XXe siècle

    XXIe siècle


    Héraldique


    Les armes de la commune de Trouville-sur-Mer se blasonnent ainsi :
    d'azur à la barque trouvillaise contournée, équipée, habillée et flammée d'argent, voguant sur une mer de sinople ; au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or.


    Notes et références



    Notes


    1. Population municipale 2019.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Né Leclercq est autorisé en 1867 à ajouter de Lannoy. On lui doit l'installation d'une promenade de planches sur la plage en 1867.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Trouville-sur-Mer et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    9. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    11. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Dives-sur-Mer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    20. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1978. p. 688a.
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..
    26. François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, p. 202.
    27. François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Picard, , p.158.
    28. Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie, OREP, 2009, p. 115.
    29. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 76.
    30. « MOZIN Charles Louis », sur google.com (consulté le ).
    31. La Villa Montebello, musée de peinture de Trouville-sur-Mer, conserve 19 peintures, 28 dessins et 138 lithographies (inventaire 2017) de Charles Mozin dont : La Traversée du gué et L'Invincible gagnant le port 1855 don de madame veuve Mozin à la ville en 1868.
    32. Yves Bayard, Les Peintres de Trouville, 1820 - 1940 ou la trilogie de la villégiature, Trouville, Pierre Mardaga éditeur, Bruxelles.
    33. Alexandre Dumas, Mes mémoires, Tome 2, 1830-1833, Paris, Robert Laffont, , 1175 p. (ISBN 2-221-09768-8), p. 513.
    34. René Musset, « Alphonse Karr et Trouville », Annales de Normandie, 4e année, no 2, mai 1954.
    35. À Trouville, du côté de chez Flaubert, Le Figaro.
    36. Marc Boyer, Histoire générale du tourisme du XVIe au XXIe siècle, Editions L'Harmattan, , p. 287.
    37. « Que reste-t-il de la jetée-promenade des Anglais? », Ouest-France, (lire en ligne).
    38. Patrice Hamel, Dans l'Ouest Français, il était une fois, Éditions L'Harmattan, , p. 135.
    39. Août 1870 : Claude Monet pose son chevalet à Trouville…, Fondation Claude Monet.
    40. Victor Guillaud-Lucet, « Trouville. 124 ans plus tard, le rallye Paris-Trouville renaît de ses cendres », Ouest-France, (lire en ligne).
    41. Deauville et Trouville, rivales mais complémentaires.
    42. Histoire de Trouville sur Mer.
    43. Susannah Patton, A Journey Into Flaubert's Normandy, page 113.
    44. Fabienne Bergeron, Fernand Moureaux, maire bâtisseur.
    45. Virginie Énée, « Comment s'appelait l'ancienne piscine de Trouville ? », Ouest-France, (lire en ligne).
    46. « P1 - Votre recherche - image Tout trouville Type de document : 227 résultats - Gallica », sur Gallica (consulté le ).
    47. Savignac à Trouville.
    48. Résultats électoraux à Trouville-sur-Mer, Lemonde.fr.
    49. Résultats de la présidentielle 2007 à Trouville-sur-Mer.
    50. Réélection 2014 : « Christian Cardon devant une opposition à deux têtes », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    51. « Municipales à Trouville-sur-Mer. Sylvie de Gaetano a pris ses fonctions de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    54. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    56. « Trouville-sur-Mer », Trésor des régions.
    57. « Site communal - Poissonnerie et activité de la pêche » (consulté le ).
    58. La guerre des casinos, L'Express.
    59. http://archives.numerisees.calvados.fr/cg14v3/presse.php.
    60. Jean Quellien et Christophe Mauboussin, Journaux de 1786 à 1944 , l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Cahiers du Temps, 1998. (ISBN 2911855132).
    61. Notice no PA14000023, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. Emmanuelle Gallo, Les Roches Noires : Trouville-sur-Mer, Les Cahiers du temps, , 127 p..
    63. Notice no PA00111769, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. Notice no PA00111841, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    65. Notice no PA00135503, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    66. Notice no PA14000098, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    67. L'Ancienne Poste de Trouville & Le Logis du Receveur
    68. Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Petit Futé Normandie, Nouvelles éditions de l'Université, , p. 196.
    69. Immeubles protégés au titre des monuments historiques
    70. « La chapelle Saint-Jean, la première église de Trouville », Ouest-France, (lire en ligne).
    71. Jean Bayle, Ports et plages de "la Côte Fleurie", CinémAction-Corlet, , p. 63.
    72. Office de Tourisme, Trouville-sur-Mer, « Quelques villas célèbres ».
    73. « Villas nostalgie », Le Point, 25 août 2011.
    74. Devrez Désiré, Henri, Louis.
    75.  ;A la découverte de Trouville.
    76. Christie's.
    77. Après Deauville, Claude Lelouch tourne à Trouville-sur-Mer la suite d’Un homme et une femme , Paris Normandie.
    78. http://www.cnth.org/v2_0_2/cnth.html.
    79. http://www.trouvillesurmer.org/decouvrir-la-station/cote-plage/loisirs/237-ecole-de-surf-northshore.
    80. « Le comédien Jean-Pierre Lazzerini est mort », Le Figaro, 3 septembre 2012.
    81. « Composer en tant que catholique : une relecture de la musique vocale de Lili Boulanger », Annegret Fauser et Marie-Hélène Benoit-Otis, Canadian Journal of Music, Volume 26, numéro 1, 2005
    82. Auteur de La Messe à l'Abbaye de Saint-Arnould, Trouville, huile sur toile, château de Nemours.
    83. Annie Girardot avait vécu en Normandie
    84. « Guy Birenbaum, le naufragé de Twitter », Le Monde, 20 mars 2015
    85. Valérie Bonneton, a fait ci, a fait ça, Libération, 17 décembre 2017
    86. Emma de Caunes : sa "mémérisation" en Normandie
    87. Catherine Genest: à la découverte de Guylaine Guy.
    88. « Trouville était « le refuge » de Stéphane Hessel », Ouest-France, (lire en ligne).
    89. « La côte des people », Le Point, 28 août 2011.
    90. Éric Naulleau, Jean-Marc Sylvestre... Des rencontres d'exception à Pont-l'Évêque avant le Salon du Livre .

    Bibliographie



    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Articles connexes



    Liens externes



    На других языках


    [de] Trouville-sur-Mer

    Trouville-sur-Mer ist ein französisches Seebad mit 4603 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Calvados in der Normandie. Es liegt etwa 200 km nordwestlich von Paris entfernt an der feinsandigen Küste des Ärmelkanals.

    [en] Trouville-sur-Mer

    Trouville-sur-Mer (French pronunciation: [tʁuvil syʁ mɛʁ] (listen), literally Trouville on Sea), commonly referred to as Trouville, is a city of 4,603 inhabitants in the Calvados department in the Normandy region in northwestern France.

    [es] Trouville-sur-Mer

    Trouville-sur-Mer es una población y comuna francesa, situada en la región de Normandía, departamento de Calvados, en el distrito de Lisieux. Es el chef-lieu y mayor población del cantón de Trouville-sur-Mer.
    - [fr] Trouville-sur-Mer

    [ru] Трувиль-сюр-Мер

    Труви́ль-сюр-Мер (фр. Trouville-sur-Mer) — коммуна во Франции, находится в регионе Нормандия, департамент Кальвадос, округ Лизьё, кантон Онфлёр-Довиль. Расположена в 30 км к северу от Лизьё и в 41 км к югу от Гавра, на побережье Ла-Манша, в месте впадения в него реки Тук. Престижный морской курорт. Река Тук отделяет Трувиль от другого известного города-курорта — Довиля. на противоположном берегу реки Тук находится железнодорожная станция Трувиль-Довиль, конечная линий Лизьё–Трувиль-Довиль и Див–Трувиль-Довиль.



    Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

    Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

    2019-2024
    WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии