Péaule[peol] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne. La commune de Péaule fait partie du canton de Questembert et dépend de l'arrondissement de Vannes.
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Les sources écrites mentionnent les formes anciennes suivantes: «Plebe que dicitur Gablah»; Plebs Gablah; Plebs Gavele dans la charte CCLX du cartulaire de Redon 876 et 1008; Pleaule dans un acte du Chapitre de Vannes en 1387; Plœaule ou Plaule dans le procès de canonisation de saint Vincent Ferrier en 1454[1]; Plegauele, Pléausle en 1481; Ploeaulle en 1427 et en 1464; Peaulle en 1477; Pliaulle en 1536.
Pour Ernest Nègre, qui ne connaissait pas le breton, ce toponyme serait issu du vieux breton Ploiv-, Ploev- «église paroissiale» > toponymes en Pleu- / Plou- / Plé- / Plo-, etc. et du breton, gablau «fourche», Ce qui pourrait signifier «église paroissiale de la bifurcation»[2].
Péaule est une petite commune de 2 516 habitants qui se situe au sud-est du Morbihan (Bretagne). Son territoire est bordé en grande partie à l'est par le cours de la Vilaine. Au XIVesiècle, les seigneurs de Rochefort tentent d'établir un passage entre le village de Port-er-Gerbes en Nivillac et Peaule mais ils se heurtent à l'opposition des moines de l'abbaye de Prières qui craignent la concurrence pour leurs propres péages[4]. C'est à proximité de ce passage que le ruisseau de Trévelo se jette dans la Vilaine, il limite le territoire communal avec sa vallée en auge où il divague, bordé d'un escarpement qui crée des paysages pittoresques.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 11,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Arzal», sur la commune d'Arzal, mise en service en 1988[11] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 837,4 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Vannes-Séné», sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 29 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 12,3°C pour 1981-2010[15] à 12,4°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Péaule est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19].
La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (31,5%), zones agricoles hétérogènes (30,4%), forêts (20,3%), prairies (13,3%), zones urbanisées (3,4%), eaux continentales[Note 6] (1,1%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Histoire
Plusieurs découvertes témoignent d'une occupation à l'époque laténienne et gallo-romaine. Un oppidum gaulois[24], près du village du Château, était relié au bourg actuel par une voie, passant à proximité de Kervidais, où ont été retrouvées des meules, et par Kermoué où les vestiges sont nombreux. Un peu au nord de cet axe, les fondations d'une construction avec hypocauste existaient au XIXesiècle[25]. Une autre voie traversait le bourg et reliait Limerzel au château de l'Isle en Marzan.
Cette ancienne paroisse primitive englobait, semble-t-il, le territoire de Limerzel. Jusqu'en 1790, elle a été le siège de l'un des neuf doyennés de l'évêché de Vannes qui regroupait quinze paroisses, puis seize avec le rattachement de Molac au XVIesiècle. Jusqu'au XVIIesiècle, au moins, elle abrite aussi une léproserie, appelée la Corderie, lieu d'habitation des lépreux, placé directement sous la dépendance de l'évêque de Vannes[26].
Depuis le XIIIesiècle, Péaule appartient à la seigneurie de Rochefort. Cependant, y sont enclavés plusieurs fiefs importants qui relèvent directement du duc de Bretagne, puis du roi[27]. Péaule dépend, en 1677, du fief de René Eustache de Lys. De 1790 à 1801, Péaule devient chef-lieu de canton avec Noyal, Marzan et Le Guerno comme dépendances. Après le débarquement manqué d'émigrés à Quiberon en , 22 chouans originaires de la paroisse de Péaule sont exécutés.
Cadre expert-comptable, ancien 1er adjoint 3e vice-président d'Arc Sud Bretagne (2020 → )
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 2 712 habitants[Note 7], en augmentation de 5,73% par rapport à 2013 (Morbihan: +2,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 240
4 000
2 330
2 287
2 277
2 329
2 242
2 453
2 463
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 333
2 300
2 400
2 488
2 485
2 488
2 483
2 453
2 480
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 447
2 475
2 457
2 300
2 325
2 257
2 247
2 246
2 092
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2 034
1 943
1 917
2 138
2 188
2 206
2 426
2 458
2 503
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 682
2 712
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Carrière de pierre Men Arvor.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Gaudence ou Saint-Gaudens (XVIesiècle puis XIXeauXXesiècles), reconstruite par l'architecte Joseph Caubert en 1905 et consacrée par l’évêque de Vannes Alcime-Armand-Pierre-Henri Gouraud en 1906. Le clocher, commencé avant la Première Guerre mondiale, est achevé en 1919.
La chapelle Saint-Cornély (1872), réédifiée par l'abbé Briand.
La chapelle Saint-André, reconstruite au début du XIXesiècle près du pont de l'Etier.
La chapelle Saint-Michel (1860)
L'ancienne chapelle Saint-Leufroy.
L'ancienne chapelle Saint-Jean-Baptiste, édifiée au XVesiècle
La croix de Bellon (XVIesiècle)
La croix située au lieu-dit le Temple.
Le calvaire (XXesiècle) situé au carrefour des routes de Marzan et de Villeneuve.
Le château de Fescal (1760). L'abbé Berto y installa un orphelinat de 1939 jusqu'à la fin des années 1950 avant de pouvoir acheter la propriété de Pont-Callec en Cornouaille morbihannaise. Cette œuvre a donné naissance aux Dominicaines du Saint-Esprit.
Le Vieux Doyenné (XVeauXVIesiècles). Cet édifice sert de presbytère jusqu’en 1912. La cheminée, avec inscription de 1534, est inscrite aux monuments historiques par arrêté du . Les façades et toitures de l'ensemble des bâtiments, y compris la porte Nord de l'enceinte et le colombier sont inscrites par arrêté du [36] (propriété privée, ne se visite pas).
Le manoir de la Salle, situé dans un parc boisé sur la rive droite du Trévelo, près du lieu-dit le Poteau. Propriété du vicomte Guy de Mentque.
Le manoir de la Cour de Couéguel, situé route de Questembert.
Le Vieux Doyenné
Vue d'ensemble.
Façade sur cour.
Tour d'angle.
Cheminée.
Le manoir de Bellon (XVIe-XVIIesiècle), propriété de la famille Commelin (au XVIesiècle).
La fontaine Saint-André, dédiée à sainte Barbe.
La tombe de Carapibo (XVIIesiècle).
La maison de prêtre de Kerubeau (1623). Sur le linteau de la "bouline" on lit: "fait faire par Yves Martin prêtre". À l'étage riche lucarne sculptéee Renaissance aux deux chérubins.
Les moulins à eau de Coëtguel, de Tilhouet, de Lescuit et le moulin à vent de Poulhos.
À signaler aussi:
Le camp romain situé au village du Château.
Le four à pain de Belon (1902).
La forge de Poulho.
Héraldique
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Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Pierre Marie Penuizic, né le à Péaule, décédé le à Péaule.
Références
Abbé Luco, Péaule, Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, p.96, 1879.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, 1996, vol. 2, p.1042.
(br) Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC63764620, lire en ligne), p.131
J. André et P. Thomas Lacroix, Les grands itinéraires de la Bretagne méridionale
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Yann Dufay-Garel, Sébastien Daré, Thibaut Peres et Alain Triste, «Recherches sur deux habitats groupés de la cité des Vénètes à la fin de l’âge du Fer (iie-ier siècle av. J.-C.): les sites de Kerf», Revue archéologique de l'Ouest, no35, , p.173–198 (ISSN0767-709X et 1775-3732, DOI10.4000/rao.5314, lire en ligne, consulté le )
Louis Marsille, Répertoire archéologique du Morbihan gallo-romain, p.30.
ibid., p.159;
Louis Arthur Le Moyne de la Borderie, 1855, Mélanges d'histoire et d'archéologie bretonnes, p.99.
«Nécrologie. Mort de Joseph Deux, 63 ans, maire de Péaule», Ouest-France,.
«Christian Droual, nouveau maire depuis vendredi», Ouest-France, (lire en ligne)
«Nécrologie. À Péaule, Christian Droual, l’ancien maire tire sa révérence», Le Télégramme, (lire en ligne)
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