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Oisy-le-Verger est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

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Oisy-le-Verger

Mairie de la commune.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes Osartis Marquion
Maire
Mandat
Marie-Christine Guenot
2020-2026
Code postal 62860
Code commune 62638
Démographie
Gentilé Ossicatiens
Population
municipale
1 195 hab. (2019 )
Densité 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 15′ 03″ nord, 3° 07′ 29″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 77 m
Superficie 11,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bapaume
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Oisy-le-Verger
Géolocalisation sur la carte : France
Oisy-le-Verger
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Oisy-le-Verger
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Oisy-le-Verger

    La commune fait partie de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et compte 42 277 habitants en 2018.


    Géographie



    Localisation


    Carte interactive (cliquer sur la carte).

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de dix communes :

    Communes limitrophes d’Oisy-le-Verger
    Arleux,
    Palluel
    Brunémont Aubigny-au-Bac
    Écourt-Saint-Quentin,
    Rumaucourt
    Aubencheul-au-Bac
    Sauchy-Cauchy Sauchy-Lestrée Épinoy

    Paysages


    Vue du village d'Oisy-le-Verger.
    Vue du village d'Oisy-le-Verger.

    Entouré au nord, à l'ouest et au sud de zones humides boisées, le village d'Oisy s'étend sur une colline sableuse qui surplombe au nord le val de la Sensée et la rivière l'Agache à l'ouest. Son paysage est en openfield et les cultures céréalières sont majoritaires.


    Milieux naturels et biodiversité



    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 1] : le complexe écologique de la vallée de la Sensée. Cette ZNIEFF s’étend sur plus de 20 kilomètres depuis les communes de Remy et Haucourt jusqu’à la confluence de la rivière canalisée avec l’Escaut. Elle forme une longue dépression à fond tourbeux, creusée entre des plateaux aux larges ondulations ; Ostrevent au Nord, bas-Artois au Sud et Cambrésis à l’Est.[1].


    Urbanisme


    Entrée d'Oisy-le-Verger (Pas-de-Calais).
    Entrée d'Oisy-le-Verger (Pas-de-Calais).

    Typologie


    Oisy-le-Verger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,9 %), forêts (9,4 %), prairies (6,4 %), zones urbanisées (6 %), zones humides intérieures (4,3 %), eaux continentales[Note 4] (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].


    Voies de communication et transports


    Les villages attenants à Oisy-le-Verger sont :


    Risques naturels et technologiques


    La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite du mouvement de terrain du [9].


    Toponymie


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    Le nom de la localité est attesté sous les formes Oiseium seu Oziacum (XIe siècle) ; Ausiacum (XIe siècle) ; Osgi (1106) ; Oizi (1111) ; Oisgi (vers 1138) ; Osiacum (1157) ; Oysi (1160) ; Oyzi (XIIe siècle) ; Auseium (1206) ; Ausi (1230) ; Oysiacum (1235) ; Oisiacum (1239) ; Oysiachum (1249) ; Aussiacum (1255) ; Osi (1294) ; Oysy (1299) ; Oisies (1315) ; Osiies (1319) ; Oysies (1320) ; Oissy (1327) ; Oissy-en-Cambresis (1419) ; Doysy (1430)[10].

    L'origine de son nom est controversée. La définition la plus linguistiquement probable est la suivante : « côte élevée » (du celtique : oh, hooy (élevé, haut) et de syds (côte, coteau, colline).

    Connu sous le nom d'Oisy depuis le IXe siècle, il ne porte la mention « le Verger » que depuis le XIXe siècle pour le différencier des autres Oisy de France et de Belgique. Le Verger est en fait le nom de l'abbaye de Sainte-Marie-du-Verger, située autrefois sur son territoire le long de la Sensée et aujourd'hui en ruine[Note 5].


    Histoire


    Si la présence humaine est attestée dans le val de la Sensée dès le néolithique, et plus particulièrement pour Oisy dans le lieu-dit « le Vieux Marais » avec un mégalithe (dit le « Gros Caillou »), les découvertes archéologiques à proximité d'Oisy n'attestent pour l'instant que d'une occupation humaine durant l'Antiquité.

    Oisy-le-Verger, petit village du Pas-de-Calais, a une histoire riche et dense qui s'étend de l'Antiquité à nos jours.

    D'origine sans doute modeste, il fut un fief puissant dès le IXe siècle et le berceau d'une famille qui dominera le Cambrésis jusqu'au XIIIe siècle[11]. Loin de retomber dans l'oubli, il perdurera jusqu'à la Révolution en tant que châtellenie importante. En 1665, la terre d'Oisy , jusque là baronnie, est érigée en comté. À cette occasion, il est précisé que située en Artois, elle relève du roi du fait du comté d'Artois. Elle possède à cette date toutes le prérogatives de justice (justice seigneuriale), féodalité, patronage de droits honorifiques d'église. Elle est d'une grande étendue et d'un revenu très considérable avec un beau château, un grand parc et plusieurs vassaux[12].

    Le village est le chef-lieu du canton jusqu'à la Première Guerre mondiale.


    Témoignages archéologiques


    Le menhir d'Oisy-le-Verger « le Gros Caillou »
    Le menhir d'Oisy-le-Verger « le Gros Caillou »
    Article détaillé : Liste des sites mégalithiques de la région Nord Pas-de-Calais.
    Monnaies trouvées
    Les Grands Bronzes Argents et billons
    • Nerva : 1
    • Trajan : 1
    • Hadrien : 6
    • Faustine : 1
    • Faustine : 2
    • Lucille : 1
    • Septime Sévère : 2
    • Caracalla : 1
    • Sévère Alexandre : 4
    • Maximin Ier : 2
    • Gordien III : 7
    • Trajan Dèce : 2
    • Etruzeille : 1
    • Tribonien : 4
    • Volusien : 4
    • Valérien : 9
    • Gallien : 14
    • Salonine : 5
    • Salonin : 9
    • Posthume : 52

    Les premières conclusions prouveraient une occupation avérée vers 750 de cette partie du village. Un village complet, peuplé d'artisans, a vu le jour sous les truelles et pinceaux des archéologues.


    Les Seigneurs d'Oisy



    La Maison d'Oisy

    Blason de la maison d'Oisy au XIIe siècle.
    Blason de la maison d'Oisy au XIIe siècle.
    Vue du château d'Oisy en 1601 (détail de la page sur Oisy de l'album de Croÿ).
    Vue du château d'Oisy en 1601 (détail de la page sur Oisy de l'album de Croÿ).

    Il est fait mention de la Maison d'Oisy pour la première fois au début du IXe siècle, lorsque Charlemagne crée Eudes d'Oisy, ber (baron) d'Oisy et châtelain de Cambrai.

    Devenu à partir de cette époque un puissant fief, il relevait en grande partie du comté de Flandre et de l'évêché de Cambrai. Le tempérament querelleur de cette famille remontant au moins au Xe siècle (Gauthier Ier ; cf. aussi les articles Avesnes et Avesnes) a enclin ses membres à construire de puissants châteaux. Le château d'Oisy était situé sur l'actuelle pâture au pied de l'église. Maintes fois détruit et reconstruit, il avait encore fière allure en 1601, date à laquelle il a été peint sur l'Album de Croÿ par Adrien de Montigny.

    Les chroniques de l'évêché de Cambrai relatent de nombreux conflits entre les évêques de Cambrai et leur vassal, le sire d'Oisy. Ce tempérament querelleur a conduit un de ses membres, Hugues II d'Oisy à se racheter à l'instigation de son épouse, Hildiarde et à fonder l'abbaye de Vaucelles en 1131[14]. Cette famille a prospéré jusqu'au XIIIe siècle et le plus illustre de ses membres en fut le dernier du nom : Hugues III d'Oisy (fils de Simon, lui-même fils d'Hugues II et petit-fils d'Hugues Ier, ce dernier étant l'arrière-petit-fils de Gauthier Ier ; mort aux environs de 1190), connu pour ses qualités de trouvère et familier de Philippe Auguste, mit aussi à profit sa puissance pour soustraire la châtellenie d'Oisy à la suzeraineté de l'évêque de Cambrai et du Saint Empire, au profit du comté d'Artois et du royaume de France[Note 6].


    La maison des Montmirail

    Blason de Jean Ier de Montmirail.
    Blason de Jean Ier de Montmirail.

    Tombée en quenouille à la fin du XIIe siècle, la châtellenie d'Oisy revint au neveu d'Hugues III, le connétable et bienheureux Jean Ier de Montmirail (1165-1217), fils d'André de Montmirail/Montmirel de La Ferté-Gaucher et d'Hildiarde d'Oisy († 1177 ; la sœur d'Hugues III), châtelaine de Cambrai, dame héritière d'Oisy, de Crèvecœur et de La Ferté-sous-Jouarre, vicomtesse de Meaux, renforçant ainsi la puissance et l'influence de cette famille de Champagne. Sous ces seigneurs, Oisy poursuivit son développement. Les Montmirail, pieux et influents, firent de nombreux dons à Oisy, fondèrent l'abbaye du Verger, une maladrerie et le dotèrent d'une charte communale, la charte communale d'Oisy, qui érigea Oisy en ville et lui permit entre autres d'avoir un prévôt et des échevins.


    La Maison des Coucy

    Blason des Coucy.
    Blason des Coucy.
    Vue du village de Oisy en 1601 (Album de Croÿ).
    Vue du village de Oisy en 1601 (Album de Croÿ).

    La Maison de Montmirail tombe à nouveau en quenouille dans la seconde moitié du XIIIe siècle, et c'est la puissante Maison des Coucy, en la personne du Grand Coucy, époux en 1213 de Marie de Montmirail (fille du bienheureux Jean), qui en prend possession. Englobée dans de vastes domaines, la seigneurie est démantelée[Note 7], elle perdra :


    Les Maisons de Bar

    Blason de Robert de Bar.
    Blason de Robert de Bar.

    À la fin du XIVe siècle, la seigneurie d'Oisy passe dans la famille de Bar (Marie de Coucy, arrière-arrière-arrière-arrière-petite-fille d'Enguerrand III et Marie de Montmirel, comtesse de Marle et de Soissons, marie en 1384 Henri de Bar) et suit les vicissitudes de son temps. À la mort de son seigneur à la bataille d'Azincourt, elle sera même occupée par des brigands en 1416[15].


    La maison des Luxembourg

    Blason de Pierre de Luxembourg.
    Blason de Pierre de Luxembourg.

    Le passage dans la Maison de Luxembourg, à partir de 1435 (Jeanne de Bar, fille de Robert et petite-fille d'Henri de Bar et Marie de Coucy, épouse alors le futur connétable Louis de Luxembourg-St-Pol), fut marqué par l'exécution du seigneur Louis en 1475 en place de Grève pour trahison envers Louis XI. Les biens confisqués par le roi ne furent rendus à la famille du connétable Louis qu'en 1487. Oisy servit jusque-là de place forte pour les guerres de Louis XI contre les ducs de Bourgogne.


    La Maison de Bourbon-Vendôme

    Blason des Bourbon-Vendôme.
    Blason des Bourbon-Vendôme.
    Blason d'Henri IV, roi de France et de Navarre.
    Blason d'Henri IV, roi de France et de Navarre.

    Les Luxembourg s'allièrent avec les Bourbon-Vendôme à la fin du XVe siècle (Marie de Luxembourg-St-Pol, petite-fille de Jeanne de Bar et Louis, épouse François de Vendôme en 1487). La maison d'Oisy bascula alors dans les possessions de cette famille. Le plus illustre de cette branche fut Henri IV de Navarre, roi de France, arrière-petit-fils de François et Marie de Luxembourg. La châtellenie fut appréciée par ces puissants comme domaine de chasse et la toponymie d'Oisy en conserve la trace[Note 9].

    Henri entreprit le démantèlement de la châtellenie dès 1594, et le paracheva en 1605 en vendant ce fief dont il fut le dernier sire héréditaire.


    La Maison de Tournay

    Ce qui restait de la Châtellenie d'Oisy fut acheté en 1605[Note 10] par Antoine de Tournay, chevalier, membre du Conseil de Guerre de Sa Majesté, seigneur de Noyelles-sous-Bellonne, Bancourt, Faverelles, Méricourt, d’Havrincourt, Sauchy, Rumeaucourt, Saulty. Cette famille militaire fait alors souche à Oisy jusqu'en 1679. Oisy fut érigé en comté[Note 11] sous ces seigneurs.


    La Maison de Tournay-d'Assignies

    Blason de Eustache Joseph de Tournay d’Assignies, chevalier, comte d’Oisy.
    Blason de Eustache Joseph de Tournay d’Assignies, chevalier, comte d’Oisy.

    Faute d'héritiers, la châtellenie bascula dans la famille d'Assignies, cousine de la maison de Tournay[Note 12] en 1679. Cette famille, militaire elle aussi, fit à son tour souche à Oisy jusqu'à la Révolution. À la veille de celle-ci, le comte d'Oisy usait d'encore un bon nombre de ses droits féodaux et la justice était rendue à Oisy à cette période. Il logeait et chassait à Oisy dans un château classique de pierre blanche détruit en 1793[16]. Ils sont enterrés dans une chapelle de l'église d'Oisy.

    Les biens sont confisqués vendus et démantelés. Faute d'héritiers, le titre de comte d'Oisy passe dans la famille belge de Plotho d'Ingelmunster et de nos jours dans celle des comtes de Montblanc.


    Politique et administration



    Découpage territorial


    Article connexe : Arrondissements du Pas-de-Calais.

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.


    Commune et intercommunalités

    Article connexe : Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.

    La commune est membre de la communauté de communes Osartis Marquion.


    Circonscriptions administratives

    Articles connexes : Liste des cantons du Pas-de-Calais, Conseil départemental du Pas-de-Calais et Liste des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.

    La commune est rattachée au canton de Bapaume.


    Circonscriptions électorales

    Articles connexes : Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais et Liste des députés du Pas-de-Calais.

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.


    Élections municipales et communautaires


    Articles connexes : Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République française.

    Liste des maires

    Liste de prévôts de l'Ancien Régime[17]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1216 après 1216 d'Englebert   Prévôt d'Oisy (premier nommé, charte communale de 1216)
    avant 1773 après 1773 Jacques Louis Coplo   Prévôt d'Oisy
    avant 1789 janvier 1790 Pierre Eustache Desailly   Prévôt d'Oisy
    Liste des maires successifs depuis la libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
     ? mai 1963 Jules Maton    
    juin mars 1977 Jean Carpentier    
    mars 1977 mai 1980 Albert Caignié    
    mai 1980 mars 1989 Alphonse Dupriez    
    mars 1989 mars 1995 Michel Chopin PS Conseiller général (1976 → 1981)
    mars 1995 28 mai 2020 Jean-Pierre Léger   Président de la CC de Marquion (2001 → 2013)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[18],[19],[20],[21]
    29 mai 2020 En cours
    (au 1er avril 2022)
    Marie-Christine Guénot   Ancienne employée
    Élue pour le mandat 2020-2026[22],[23]

    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

    En 2019, la commune comptait 1 195 habitants[Note 13], en diminution de 4,93 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8801 7551 9041 8852 1482 1162 1762 1832 070
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1232 1582 2782 2232 2772 1742 1222 2492 197
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0621 8911 7871 4011 4031 2711 2661 2191 270
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 3531 3281 3101 2781 3011 2601 2831 2851 251
    2017 2019 - - - - - - -
    1 2171 195-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 574 hommes pour 634 femmes, soit un taux de 52,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    3,0 
    6,5 
    75-89 ans
    12,3 
    18,8 
    60-74 ans
    19,5 
    23,1 
    45-59 ans
    20,9 
    16,3 
    30-44 ans
    16,8 
    19,0 
    15-29 ans
    14,3 
    15,2 
    0-14 ans
    13,2 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    L'église Saint-Didier d'Oisy-le-Verger.
    L'église Saint-Didier d'Oisy-le-Verger.
    La place Verte.
    La place Verte.

    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    d'or aux trois lionceaux naissants de gueules.


    Pour approfondir



    Bibliographie


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    Articles connexes



    Liens externes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Notes et références



    Notes


    1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Il n'en reste que le pigeonnier et quelques murs, elle abrite de nos jours un camping.
    6. Ce qui doit sans doute expliquer, encore aujourd'hui, que malgré la proximité de Cambrai, Oisy se trouve avec ses villages environnants en Pas-de-Calais et qu'il dépende d'Arras.
    7. Le tout sera vendu au Comte de Flandre, Guy de Dampierre pour 20 000 livres, monnaie de Flandre.
    8. Le Forestel, château fort d'Arleux, est connu dès le XIIe siècle. Il paraît avoir été bâti par les puissants sires d'Oisy, châtelains de Cambrai et seigneurs vicomtiers d’Arleux. Le Forestel était situé à gauche de la chaussée d’Arleux à Palluel. Plusieurs branches de la Sensée, et les marais impraticables en faisaient un poste de guerre important.
    9. Il existe un lieu-dit du terroir qui s'appelle « Le Saut des loups » en souvenir d'une chasse au loup menée par Henri IV, au cours de laquelle on perdit la trace des loups au-dessus d'un chemin.
    10. Le 14 mars 1605 pour la somme de 95 934 livres.
    11. Par lettres du roi Louis XIV de janvier 1665.
    12. À condition de reprendre les noms et Armes des Tournay.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


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    На других языках


    [de] Oisy-le-Verger

    Oisy-le-Verger ist eine französische Gemeinde mit 1195 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Pas-de-Calais in der Region Hauts-de-France. Sie gehört zum Arrondissement Arras und zum Kanton Bapaume.

    [en] Oisy-le-Verger

    Oisy-le-Verger (French pronunciation: ​[wazi lə vɛʁʒe]) is a commune in the Pas-de-Calais department in the Hauts-de-France region of France.[2]
    - [fr] Oisy-le-Verger

    [it] Oisy-le-Verger

    Oisy-le-Verger è un comune francese di 1.293 abitanti situato nel dipartimento del Passo di Calais nella regione dell'Alta Francia.



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