Noisy-sur-Oise est une commune du Val-d'Oise située dans le département du Val-d'Oise en région d'Île-de-France.
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La commune se situe à flanc de coteau entre la vallée de l'Oise au nord et la forêt de Carnelle au sud. Elle est desservie par l'ancienne route nationale 322 (actuelle RD 922) et se trouve à trente kilomètres au nord de Paris, vingt au nord-est de Pontoise et au sud-ouest de Creil.
La gare de Bruyères-sur-Oise est la station de chemin de fer la plus proche de la commune, mais la gare de Persan - Beaumont présente une desserte plus importante par les trains de la ligne H du Transilien (réseau Paris-Nord) et ceux du TER Hauts-de-France (ligne de Paris-Nord à Beauvais).
La commune est traversée par le méridien de Paris et un médaillon de la Méridienne verte y est implanté.
Avec Beaumont et Asnières, Noisy est aussi l'une des trois communes présentant le plus important dénivelé dans la région, portant sur 186 mètres. De ce fait, Noisy abrite une variété de paysages assez extraordinaire pour une commune d'une aussi petite superficie: la forêt de Carnelle avec son relief accidenté; les coteaux de ce massif, parfois abruptes; et les plaines au fond de la vallée de l'Oise. L'homme a contribué à façonner ces paysages, aménageant des vergers et assemblant des murs pour délimiter les propriétés. Mais la nature a été respectée en même temps, et Noisy garde ainsi un patrimoine naturel et paysager qui mérite d'être préservé.
Les vergers sont l'un des éléments caractéristiques du paysage autour de Noisy, les coteaux s'apprêtant à ces cultures. Ici le long de la route des Poissons à la sortie de la forêt de Carnelle.
Certains endroits de la commune sont des véritables balcons sur les environs et offrent des vues inattendues jusque dans le département de l'Oise.
Autre exemple de la variété des paysages sur la commune de Noisy, sur le chemin rural à mi-chemin entre Noisy et Asnières-sur-Oise: l'impression d'un parc s'impose.
Communes limitrophes
Noisy-sur-Oise est limitrophe de Beaumont-sur-Oise, Bruyères-sur-Oise, Asnières-sur-Oise et Saint-Martin-du-Tertre. En plus, Presles est rencontré en un quadripoint. Ces communes, sauf Bruyères, se rejoignent au point culminant de l'Île-de-France, qui est le carrefour de Carnelle dans la forêt du même nom, avec une altitude de 210 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Comme son nom l'indique, la commune est limitée au nord par l'un des bras de l'Oise, l'un des principaux affluents de la Seine, qui constitue également la limite entre les départements du Val-d'Oise et de l'Oise..
Urbanisme
Typologie
Noisy-sur-Oise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Nocitum en 692[8],[9], Noisiacum en 1173[10].
Dans la cour du Valdampierre vu ici au tout début du XXesiècle se trouvaient pressoir, fontaine et terrasse, et comme vestiges de l’ancienne grange monastique, les contreforts du XIIIesiècle et des caves.
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La région subit les incursions des vikings qui remontent régulièrement la vallée de l'Oise jusqu'en 926.
Au XIIIesiècle, la terre de Noisy est divisée en trois fiefs: Mortemer, les Aubains et Valdampierre. Durant la guerre de Cent Ans, toute la région passe sous domination anglaise jusqu'en 1440.
Au XIXesiècle, l'activité agricole reste tournée essentiellement vers la viticulture.
Le village voit arriver l'électricité en 1927 puis l'eau courante en 1948.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[11], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise
Elle faisait partie depuis la mise en place du département à son arrondissement de Montmorency, transféré à Sarcelles en 2000[12], mais a été rattachée le à l'arrondissement de Pontoise afin d'adapter les limites des arrondissements à la structuration des intercommunalités du département[13].
De 1793 à 1967, elle dépendait du canton de Luzarches de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'oise, elle est rattachée au canton de Viarmes[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de L'Isle-Adam.
Noisy-sur-Oise fait partie du ressort du tribunal d'instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[14]), et de celles du tribunal judiciaire ainsi que du tribunal de commerce de Pontoise[15],[16].
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes Carnelle - Pays de France, créée fin 2003.
Elle a dû la quitter le en application des prescriptions du schéma départemental de coopération intercommunale arrêté le 30 mars 2016[17], et est désormais membre de la communauté de communes du Haut Val-d'Oise.
Présidente de la CC du Haut Val-d'Oise (2017 → ) Réélue pour le mandat 2008-2014[21],[22],[23]
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 653 habitants[Note 3], en diminution de 4,25% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
470
468
478
430
443
458
475
457
420
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
387
375
337
360
330
335
333
335
305
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
295
282
300
304
317
310
283
400
374
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
366
384
387
423
560
667
699
703
688
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
665
653
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Noisy-sur-Oise compte un monument historique sur son territoire:
Église Saint-Germain, rue de l'Égalité (inscrite monument historique en 1969[27]): C'est une petite église à double vaisseau, ce qui fait son principal intérêt, car son architecture est plutôt rustique, et ne comporte aucun élément remarquable. Au sud, la chapelle des fonts baptismaux, le clocher en bâtière, la chapelle de la Saint-Joseph et la sacristie sont accolées à ce double vaisseau, ce qui confère à l'édifice une silhouette pittoresque. Les trois premières parties datent du XIIIesiècle, voire de la fin du XIIesiècle en ce qui concerne la base du clocher, mais l'on y cherchera en vain des éléments de sculpture ou de modénature de cette époque. Dans le double vaisseau, l'on distingue une nef carrée, dont le chapiteau de crochets du pilier central atteste seul ses origines au XIIIesiècle, et un chœur également carrée, qui est partagé entre le sanctuaire et la chapelle de la Vierge Marie, au nord. Ce chœur de style gothique flamboyant est voûté d'ogives, et présente une architecture plus soignée. La chapelle Saint-Joseph a été revoûtée dans le même style, mais elle est plus simple. À l'est, elle se prolonge par un renfoncement ajoutée en 1862, dans le cadre de la construction de la sacristie[28],[29].
L'église Saint-Germain d'Auxerre
Article détaillé: Église Saint-Germain-d'Auxerre de Noisy-sur-Oise.
On peut également signaler:
Les Tourelles, rue Bossang: Elles constituent les derniers vestiges d'un château fort médiéval dominant l'Oise aux XIeetXIIesiècles, connu comme le château de Bossang. Il est partiellement détruit par les Anglais vers 1415 / 1420 durant la guerre de Cent Ans. Un corps de bâtiment du château reste debout et est restauré vers 1630. Les ruines du château, avec les caves, la prison et le mur d'enceinte, sont encore attestées vers le milieu du XIXesiècle[29]..
Plaque de construction du lavoir.
Le Valdampierre ou le Petit-Val, rue de Beaumont (sur la rue de Beaumont): Aussi appelé «Petit-Val», elle est une grange et plus particulièrement une exploitation essentiellement viticole appartenant à l'abbaye Notre-Dame-du-Val à Mériel, avec la maison, un pressoir, un jardin, un enclos et environ 10ha de terres. L'ensemble est vendu en deux lots en 1792 comme bien national. Les caves, creusées en profondeur dans la colline de Noisy, et les murs de soutènement avec contreforts du XIIIesiècle sont les uniques vestiges du domaine primitif. Le bâtiment donnant sur la rue, le cloître et le pressoir ont probablement été construits, respectivement reconstruits[pasclair], au XIXesiècle. Le Valdampierre sert de cantonnement pour les soldats durant la Première Guerre mondiale, puis accueille une œuvre de bienfaisance et une colonie de vacances, jusqu'en 1958[30].
La croix, rue Georges-Marie-Picot, face à la grande ferme: Croix en bronze du milieu du XIXesiècle édifiée sur un socle très ancien subsistant d'un calvaire détruit pendant la Révolution. Sur sa partie supérieure, il est orné d'une frise à pommes de pin[31].
Le pigeonnier, rue Georges-Marie-Picot: Édifié à la fin du XVIIIesiècle, ce bâtiment hexagonal compte deux niveaux. Le rez-de-chaussée est destiné à entreposer le matériel et le grain, l'étage contient les boulins aménagés pour accueillir les couples de pigeons[32].
Le lavoir, rue de la République: Réalisé grâce à un don du comte Desgranges en 1862, le dallage du sol a été ajouté en 1908 seulement[31]. Les particularités de ce lavoir sont ses dimensions généreuses et les murs en pierres de taille sur les quatre côtés, percés d'ouvertures: le plus souvent, les lavoirs sont ouverts sur au moins l'un des côtés.
L'ancienne citerne, rue du Capitaine-Desgranges, sous la place Gambetta: Élément de l'ancienne infrastructure de l'adduction de l'eau potable.
Le puits, rue Pasteur: profond de vingt-cinq mètres, ce puits est construit dans un renfoncement du mur d'une maison. Il porte cette inscription sur son fronton: «Malgré les envieux, nous sommes victorieux»[33].
Le monument aux morts, sur un square rue Bossang, face au manoir des Tourelles.
Les deux blockhaus des bords de l'Oise: édifiés par l'armée française en 1940 avant l'arrivée des aAlemands afin d'assurer la défense de l'Oise[33].
Maison dite «les Tourelles»
Le Valdampierre, ancienne grange monastique
Calvaire, rue Georges-Marie Picot
Le colombier hexagonal de la Grande ferme
Le lavoir.
L'ancienne citerne à eau potable
Le puits de la rue Pasteur.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Pierre Ier de Maupeou (mort en 1608) dut acquérir la terre de Noisy vers 1586, de Germain de Cerizy. La seigneurie restera en possession de la famille de Maupeou jusqu'à la Révolution française[34].
Noisy est le lieu de naissance d'Ernest Desjardins (1823-1886), épigraphiste français et grand spécialiste de la géographie antique. Il était titulaire de la chaire d'épigraphie au Collège de France et membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département du Val-d'Oise», Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, nospécial IDF-001-2017-01, , p.42-44 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
Décret du 15 février 2008 publié au Journal officiel du 17 février 2008
T.C., «Catherine Borgne élue à la tête de la communauté de communes du Haut Val-d’Oise», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Cf. Pierre Autin, Daniel Baduel, Yves Breton et M. Johnson, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Noisy-sur-Oise», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.II, , p.961-964 (ISBN2-84234-056-6); p. 961.
Le patrimoine des communes du Val-d'Oise: Noisy-sur-Oise, op. cit., p. 962-963.
Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Noisy-sur-Oise, op. cit., p. 963.
Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Noisy-sur-Oise, op. cit., p. 962.
Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Noisy-sur-Oise, op. cit., p. 964.
Jacques de Maupeou, Histoire des Maupeou, (BNF32431990).
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