Bruyères-sur-Oise est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.
Bruyères-sur-Oise | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Pontoise |
Intercommunalité | CC du Haut Val-d'Oise |
Maire Mandat |
Alain Garbe 2020-2026 |
Code postal | 95820 |
Code commune | 95116 |
Démographie | |
Gentilé | Briolins |
Population municipale |
4 347 hab. (2019 ![]() |
Densité | 488 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 09′ 26″ nord, 2° 19′ 48″ est |
Altitude | Min. 23 m Max. 84 m |
Superficie | 8,91 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Bruyères-sur-Oise (ville isolée) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de L'Isle-Adam |
Législatives | 1re circonscription du Val-d'Oise |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.bruyeres-sur-oise.com/ |
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Ses habitants sont appelés les Briolin(e)s.
Bruyères-sur-Oise est une commune périurbaine du Val-d'Oise situé dans la vallée de l'Oise, limitrophe du département de l'Oise, située à une distance orthodromique de 33 km au nord de Paris[1]. Elle se situe à 14 km de Chantilly et 19 km au sud-ouest de Creil, la plus grande ville aux alentours.
La commune est desservie principalement par des lignes de bus A et DIM du réseau de bus KVO ainsi que la Gare de Bruyères-sur-Oise desservie par les trains de la ligne H du Transilien qui circulent sur la ligne de Pierrelaye à Creil. Il faut environ 45 minutes pour atteindre Paris, avec un changement de train.
Par la route, depuis Paris, Bruyères-sur-Oise est accessible par la N 1.
Les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et de Beauvais-Tillé ne sont pas très éloignés. L'Aérodrome de Persan - Beaumont se trouve également en partie sur la commune.
La commune est limitrophe de Beaumont-sur-Oise, Bernes-sur-Oise, Asnières-sur-Oise et Noisy-sur-Oise (dans le département du Val-d'Oise) ainsi que Morangles et Boran-sur-Oise (dans le département voisin de l'Oise).
Morangles (Oise) | ||
Bernes-sur-Oise | ![]() |
Boran-sur-Oise (Oise) |
Beaumont-sur-Oise | Noisy-sur-Oise | Asnières-sur-Oise |
La commune est limitée au sud par le cours de l'Oise (rivière), l'un des principaux affluents du fleuve la Seine.
Un important port fluvial y est aménagé.
La ville est composée essentiellement de lotissements pavillonnaires et est en expansion à l'est.
Bruyères-sur-Oise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bruyères-sur-Oise, une unité urbaine monocommunale[7] de 4 323 habitants en 2017, constituant une ville isolée[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Le lieu est cité pour la première fois en 797 sous le nom de « Brogaria » dans un acte de donation du comte Theubald à l'abbaye de Saint-Denis[réf. nécessaire].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Brocaria en 670[12], Brogaria en 797[12] et 799[13], Ecclesia de Bruyeris en 1122[12], Brueriae en 1467[12].
Bruyère issu du bas latin brucaria.
Le nom provient du bas latin d'origine gauloise brucaria, bruyère, et du cours d'eau éponyme[réf. nécessaire].
Le territoire de la commune est occupé depuis le néolithique, comme l'indiquent diverses découvertes d'outils en pierre taillée. Le site est également habité durant l'Antiquité, comme l'attestent la découverte en 2009 d'un probable enclos fossoyé de l'époque gauloise[14], et de vestiges d'une villa gallo-romaine sur l'île des Aubins (île créée artificiellement en 1973 par le creusement d'un canal).
Un village médiéval a existé de part et d'autre de la "Vieille Allée" qui reliait Bruyères au prieuré féminin Saint-Martin de Boran. Fondé à la fin du Xe siècle ou au début du XIe siècle, on en trouve la trace pendant quatre à cinq siècles et son abandon se rattache peut-être à la guerre de Cent Ans[14].
Au début du XIIIe siècle, trois personnages — dont une dame surnommée « de Bruières » — sont mentionnés dans la liste des vassaux du comte de Beaumont. Au XVIe siècle, Bruyères appartient aux Laisné.
Selon Expilly, la châtellenie de Bruyères (sur Oise) fut portée, avec la seigneurie de Monceaux, par le mariage de Marguerite Laisné (+ 1613), (fille de Jean, avocat au Parlement de Paris, et de Gertrude Le Maignan), avec Pierre I de Maupeou, seigneur de Noisy (+ 1608), anobli par lettres du roi Henri III en 1586. Leur second fils René II, Président en la Cour des Aides en 1609, épousa Marguerite de Creil, qui fut mère de sept garçons. L'aîné, René II de Maupeou, Président en la première chambre des enquêtes du Parlement, fit ériger la châtellenie de Bruyères (avec la seigneurie de la Pérade) en vicomté, par lettres de septembre 1657, enregistrées le 4 du même mois[15].
À sa mort, Bruyères passe à son cousin germain René II de Maupeou (1612-1694), puis au fils de ce dernier, Mgr Augustin de Maupeou (1648-1712), archevêque d'Auch. Bruyères échoit au neveu de l'archevêque, René-Charles de Maupeou (1688-1775), vice-chancelier de France, puis au fils de celui-ci, René-Nicolas de Maupeou (1714-1792), dernier chancelier et garde des Sceaux de France : après l'échec de sa réforme des Parlements, il est exilé par Louis XVI en 1774 dans sa terre du Thuit en Normandie, mais refusa obstinément de démissionner de sa charge "à moins qu'on ne lui fît son procès"[16]. Il estimait n'avoir rien à se reprocher, mais il s'était rendu impopulaire en essayant d'abolir le droit de remontrance, et en confortant l'absolutisme royal. Enfin, le fils du chancelier, René Ange de Maupeou (1746-1794), qui avait quitté la robe pour l'épée[17], hérita de la ci-devant vicomté de Bruyères en pleine Révolution ; mais il mourut deux ans plus tard, le 3 mai 1794, dans la prison de la Force à Paris, des suites d'une dénonciation comme ex-noble. Ses biens furent vendus, et le château démoli sous le Consulat.
Au XIXe siècle, la commune est essentiellement agricole, et consacrée en particulier à la grande culture céréalière et betteravière ainsi qu'à l'élevage des moutons[réf. nécessaire].
La construction de la ligne de chemin de fer de Pierrelaye à Creil en 1842 n'est pas disponible aux Briolins. La gare n'est créée qu'en 1891 sous l'impulsion de son maire — Pierre Marie Dupont — qui, après d'âpres tractations avec la compagnie des chemins de fer du Nord, obtient son ouverture. Celle-ci contribue à la prospérité du village en permettant l'écoulement plus aisé des productions agricoles ; de nouveaux arrivants compensent l'exode rural, et la population reste assez stable ou s'accroit légèrement dans les années 1930, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale ; elle explose à partir des années 1960.
En 1937, le gouvernement décide la création de la plate-forme d'opérations de Persan - Beaumont, un aérodrome militaire qui s'étend en partie sur Bruyères-sur-Oise. Il est occupé et agrandi par l'occupant allemand, puis, à la Libération de la France, mis à disposition de l'armée américaine jusqu'au . Des réductions d'emprise interviennent progressivement et la base aérienne de Persan - Beaumont est dissoute le et l'équipement intégré dans Aéroport de Paris[18].
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[19], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de L'Isle-Adam de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Beaumont-sur-Oise[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
La commune fait partie de la juridiction d’instance, de judiciaire ainsi que de commerce de Pontoise[21],[22].
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de L'Isle-Adam
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise.
Bruyères-sur-Oise est membre de la communauté de communes du Haut Val-d'Oise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2004 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Lors des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise ainsi que lors de celles de 2020, la liste menée par le maire sortant Alain Garbe est la seule candidate et obtient la totalité des suffrages exprimés et a obtenu les 27 sièges de conseillers municipaux dont 4 de conseillers communautaires).
Lors des élections de 2014, 52,84 % des électeurs se sont abstenus et 15,34 % ont voté blanc ou nul. Lors du scrutin de 2020, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 69,39 % des électeurs se sont abstenus et 11,65 % ont voté blanc ou nul[23],[24]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Suite de la liste des maires (de 1790 à 1945)
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1945 | 1950 | René Rimbert | Employé de chemin de fer | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1951 | 1956 | Paul Desjardins | Couvreur zingueur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1956 | mars 1965 | Robert Périn | Retraité SNCF | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1965 | 1979 | René Duforestel | Courtier d'assurances | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1979 | mars 1983 | Alain Violette | Ingénieur informaticien | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1983 | mars 1989 | Claude Schimöller | Instituteur spécialisé | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1989 | juin 1995 | Claude Genzardi | PCF | Photo graveur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
juin 1995 | mars 2001 | Claude Schimöller | Instituteur spécialisé | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | 20 août 2012[26] | René Barbier[Note 3] | SE-DVG | Retraité BTP Décédé en fonction | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
octobre 2012[27] | En cours (au 10 juin 2021) |
Alain Garbe | DVG | Retraité de la RATP Vice-président de la CC du Haut Val-d'Oise (2014 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[28],[29] |
Depuis 2008, la ville dispose de sa propre station d'épuration.[réf. nécessaire]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2019, la commune comptait 4 347 habitants[Note 4], en augmentation de 6,6 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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284 | 281 | 262 | 255 | 319 | 333 | 322 | 336 | 336 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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344 | 336 | 372 | 335 | 285 | 300 | 299 | 290 | 331 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
334 | 331 | 338 | 344 | 411 | 512 | 481 | 402 | 487 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
670 | 962 | 1 582 | 1 546 | 3 162 | 3 391 | 3 253 | 3 248 | 3 700 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 237 | 4 347 | - | - | - | - | - | - | - |
Les établissements scolaires relèvent de l'académie de Versailles.
Au 1er janvier 2021, la commune possède trois écoles, un groupe scolaire : Les Quincelettes, une maternelle : Elsa Triolet et une élémentaire : Paul-Verlaine. La construction d'une nouvelle école est prévu, le début des travaux est prévu pour le deuxième semestre 2021.
Le collège public Pierre-Perret se situe à la limite des communes de Bernes-sur-Oise et de Bruyères-sur-Oise[33] d'une capacité de 450 élèves[réf. nécessaire] et est desservi par une piste cyclable qui s'étend sur toute la commune d'est en ouest. Le collège a été inauguré en 2007 par Pierre Perret lui-même
La bibliothèque municipale accueille la jeunesse de la commune et présente des expositions tout au long de l'année[34].
La commune présente de nombreux clubs et associations sportives (pétanque, badminton, football, arts martiaux...) et dispose de multiples équipements sportifs.
Le Bruyères Bernes US Municipal est une union sportive de football conjointe avec la ville de Bernes-sur-Oise.
La ville dispose d'un service de police municipale[réf. nécessaire].
De nombreuses entreprises sont installées comme une des 16 centrales d'achats des magasins E.Leclerc dans la Z.A.E des Aubins, la zone industrielle de la ville.
La présence d'un port fluvial de 58 ha est aussi à remarquer.
Bruyères-sur-Oise compte un monument historique sur son territoire :
On peut également signaler :
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Les armoiries de Bruyères-sur-Oise se blasonnent ainsi : Écartelé : au premier d'argent au porc-épic de sable, au deuxième de sinople aux trois gerbes de blé d'or, au troisième de gueules aux trois roues d'engrenage d'or, au quatrième d'argent aux deux fasces d'azur, la première chargée d'une péniche d'or, la seconde affaissée. Devise : numquam nisi lacessitus (il n'attaque que s'il est attaqué) |
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Le blason, création Jean-Paul de Gassowski, est officialisé le 12 novembre 1996 par la Commission nationale d'héraldique. Il évoque plusieurs aspects de la commune :
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