Néry est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Néry
Le manoir de Huleux.
Administration
Pays
France
Région
Hauts-de-France
Département
Oise
Arrondissement
Senlis
Intercommunalité
Communauté d'agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne
La commune est située dans le département de l'Oise, dans le Valois, au sud de la basse vallée de l'Automne, 5 km avant que la petite rivière ne se jette dans l'Oise à Verberie. Néry est un village à caractère rural, peu industrialisé, en dehors de toute agglomération[1]. La distance orthodromique avec la capitale, au sud-ouest, est de 56 km[2]. Le chef-lieu de d'arrondissement de Senlis est éloigné de 16 km[3], et le chef-lieu d'arrondissement de Compiègne de 15 km[4], et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 37 km au sud[5]. Néry comporte trois hameaux: Vérines, au sud-est , Huleux, au sud-ouest et Vaucelle, au nord, dans la vallée d'Automne (rivière qui ne touche cependant pas le territoire communal). Vaucelle est partagé avec la commune voisine de Béthisy-Saint-Pierre. Par ailleurs, le hameau du Plessis-Châtelain à l'extrémité nord-ouest de la commune voisine de Rocquemont comportait autrefois quelques maisons situées sur le territoire de Néry.
Le territoire communal est de forme irrégulière: la limite d'avec la commune de Béthisy-Saint-Martin arrivé à moins de 300 m à l'est du village et contourne même par le sud la ferme de Feu. Entre le village et la limite d'avec Béthisy-Saint-Martin, se situe le vallon de Vaucelle profond de près de 50 m, aux coteaux raids et escarpés, où prend naissance le ru de la Douye. Le vallon est orienté dans un sens nord-sud; son origine au sud étant marquée par la ferme de Feu. La majeure partie du territoire communal est représentée par le plateau agricole du Valois, d'un aspect dénudé et pratiquement sans arbres, exception faîte de la butte-témoin du Mont Cornon au sud. Cette butte boisée culminant à 154 m au-dessus du niveau de la mer est partagée avec Trumilly. Elle représente le point culminant des deux communes. Les chemins qui la traversent sont interdits au public, du fait notamment de la présence de sablières en exploitation. Le point le plus bas de Néry, à 37 m au-dessus du niveau de la mer, se trouve dans la plaine alluviale de l'Automne.
Sur le plan des voies de communication, Néry est desservi par la RD 98 qui traverse le village du nord au sud, venant de Saintines dans la vallée de l'Automne et continuant vers Trumilly et la RD 1324 Senlis - Crépy-en-Valois, au sud-est. Immédiatement au sud du village, la RD 554 se détache de la RD 98 et part en direction de l'ouest, vers Villeneuve-sur-Verberie et la RD 932a Senlis - Verberie - Compiègne. Par cette route, il est possible de rejoindre l'autoroute A1 et son échangeur n° 8 près de Senlis. Finalement, au sud du village également, commence la RD 113 pour Rully et la RD 1324 déjà mentionnée, qu'elle rencontre plus à l'ouest. Une voie communale relie Néry à Saintines par la ferme de Fay.
Néry ne dispose pas d'une gare, la gare la plus proche étant celle de Crépy-en-Valois au sud-est. Elle est desservie par des trains TER Picardie et des trains de la ligne K du Transilien depuis la gare de Paris-Nord. La voie ferrée traversant le territoire communal au nord près de Vaucelle est la ligne d'Ormoy-Villers à Boves, sans trafic voyageurs. Néry n'est plus directement desservie par les transports en commun, exception faite par un aller-retour pour Senlis les jours scolaires, assuré par la ligne n° 10B du réseau du conseil général de l'Oise. Le hameau de Vaucelles est par contre desservi toute l'année, du lundi au vendredi, par un aller-retour pour Senlis assuré par la ligne n° 10C, et par trois allers et cinq retours pour Compiègne assurés par les lignes n° 10C et 11 (deux allers et trois retours le samedi)[8]. Le tarif est de 2,00€ pour un aller simple et de respectivement 3,00€ (pour Senlis) et 3,50€ (pour Compiègne) pour un aller-retour dans la journée[9].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]
Moyenne annuelle de température: 10,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Trumilly», sur la commune de Trumilly, mise en service en 1975[16] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9°C et la hauteur de précipitations de 717,1 mm pour la période 1981-2010[18].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Le Bourget», sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 43 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[20] à 11,6°C pour 1981-2010[21], puis à 12,1°C pour 1991-2020[22].
Urbanisme
Typologie
Néry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[23],[24],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (83,4%), forêts (12,3%), zones urbanisées (2,1%), zones agricoles hétérogènes (1,6%), mines, décharges et chantiers (0,6%)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].
Toponymie
Pour Néry: Nerie (1165), Nereu (1165), Neriacum (1186), Néri[30].
Pour Vaucelles: Vocellarae (1165), Vocellae (1180), Vauxcelles, Vauxelles-sous-Béthisy[31].
Pour Vérines: Victrinae (1380), Verrinae, Veterinae, Verrines, Vérignes[32].
Histoire
Le , Charles Martel bat les Neustriens de Rainfroy à Néry.
Le , une batterie du Royal Horse artillery anglaise résiste à l'avancée allemande au prix de la perte de beaucoup d'hommes.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1793
Charles René Le Brasseur
avant 1806
Jean Claude Marcel Tardu
avant 1816
Louis Henry Barthelemy Tardu
avant 1823
Fidel Gambart Delignières
avant 1852
Jacques François Alexandre Taupin
avant 1880
Adolphe Charlemagne Sallembien
avant 1888
Charles Vervel
avant 1892
Charles Ange Parant
1989
1995
Philippe Clément
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001
En cours (au 16 septembre 2014)
Claude Picart
Agriculteur retraité Réélu pour le mandat 2014-2020[33]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 656 habitants[Note 8], en diminution de 3,24% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
516
534
531
472
631
574
594
571
573
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
600
663
614
571
614
632
555
573
521
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
572
592
614
610
703
657
633
607
654
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
551
549
543
608
692
677
721
727
706
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
669
656
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,7%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,5% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 335 hommes pour 323 femmes, soit un taux de 50,91% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
0,3
3,6
75-89 ans
3,7
15,6
60-74 ans
17,4
28,7
45-59 ans
25,8
18,9
30-44 ans
20,2
17,1
15-29 ans
12,7
15,9
0-14 ans
19,9
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[39]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Héraldique
Les armes de Néry se blasonnent ainsi:
D’azur semé de fleurs de lys d’argent, au chef du même chargé d’un lambel de cinq pendants du champ.
Lieux et monuments
Monuments historiques
Le manoir de Huleux et sa ferme, en venant de Néry.
Portail de la ferme de Néry (à droite de l'église).
Manoir de Lésigny, façade nord.
Portail de la ferme de Néry (à gauche de l'église).
L'église Saint-Martin, vue depuis le sud-est.
Néry compte quatre monuments historiques sur son territoire, dont un classé et trois inscrits.
Article détaillé: Église Saint-Martin de Néry.
Manoir de Huleux, au hameau du même nom, RD 113 vers Rully (classé monument historique par arrêté du [40]): Huleux était un fief détenu pendant les Bouteiller de Senlis. De style Renaissance, cet ancien relais de chasse de François Ier a été construite vers le milieu du XVIesiècle, peu avant la mort du monarque. De plan rectangulaire, le bâtiment en pierre de taille s'organise sur trois niveaux sans compter les combles. Le second étage est moins élevé que le rez-de-chaussée et le premier étage. La disposition des fenêtres, dont les plus grandes à meneaux en pierre, est irrégulière. La façade principale est cantonnée horizontalement par des bandeaux saillants surmontés chacun par un boudin et une corniche, dont seulement celle tout en haut est orné de corbeaux simples. Les bandeaux verticaux qui s'y ajoutent arborent des chapiteaux en haut de chaque étage, et évoquent ainsi des pilastres. Les chapiteaux suivent un modèle différent à chaque étage: dorique au rez-de-chaussée, ionique au premier étage, et corinthien au second étage. Sinon, les décors sculptés des trois lucarnes aux frontons circulaires sont particulièrement remarquables. Les deux fenêtres séparées d'un meneau sont encadrées par des pilastres aux chapiteaux, et les frontons ornés de moulures. En outre, chaque fronton arbore un buste sculpté, parfois accompagné de têtes sculptés. Des pots à feu simples agrémentent les quatre coins du manoir et les sommets des frontons. Le petit portail plein cintre est surmonté d'un reliquaire stylisé, fait d'un fronton triangulaire soutenu par de minces colonnettes[41].
Ferme de Néry et manoir de Lésigny, à droite en regardant l'église, rue des Marmousseaux (inscrite monument historique par arrêté du [42]): Cette ferme du XVIesiècle possède deux cours successives, un au nord, un au sud, séparées par le manoir orienté dans un sens est-ouest. Le portail se situe tout au nord, sur la place de l'Église, et ouvre la vue uniquement sur la cour nord, où se situe également le colombier. Les longues façades sur la rue sont pratiquement aveugles; l'on n'aperçoit que l'échauguette en encorbellement à l'angle sud-ouest du manoir. Ce dernier est l'élément le plus intéressant sur le plan archéologique. Il s'organise sur deux niveaux et présente encore des fenêtres à meneaux sculptés dans la pierre et des bandeaux moulurés. Les façades d'origine se sont toutefois perdues à la suite des remaniements successifs. Le double portail sur la place de l'Église comporte une grande porte cochère en anse de panier et une porte piétonne en plein cintre, surmontées par des restes de mâchicoulis. L'ancienne bergerie le long de la place de l'Église a accueilli le presbytère à partir de 1836, et plus récemment de mairie. Elle sert maintenant de salle des fêtes et maison associative[42],[43],[44].
Ferme de Néry, à gauche en regardant l'église, rue des Turcs (portail inscrit monument historique par arrêté du [45]): De cette ferme seigneuriale du XVIesiècle, ne subsistent que le double portail sur la place de l'Église, seul élément inscrit, et le reste d'un hôtel seigneurial médiéval, non visible depuis la voie publique. C'est une tour carrée à un étage, flanquée de puissants contreforts à chaque angle, et percée d'une grande arcade ogivale sur chaque face, au rez-de-chaussée. La tour est attenante à une maison d'habitation moderne. Il n'y a pas de vestiges archéologiques lisibles permettant de déterminer la nature des parties disparues du bâtiment médiéval[46],[47], mais il devrait s'agir d'une dépendance de l'ancien manoir mentionnée par Louis Graves. On lui a présenté l'ancien auditoire (salle de justice) avec son impressionnante cheminée médiévale. L'appellation locale de vieux château serait erroné, le château proprement dit ayant été démoli vers le milieu du XVIIIesiècle. Un siècle auparavant, la seigneurie de Néry avait été rachetée par le seigneur de Raray, Henri de Lancy[48].
Église Saint-Martin, place de l'Église (inscrite monument historique par arrêté du [49]): Elle se compose de trois parties distinctes. La nef et ses bas-côtés sont d'un discret style néo-gothique, et ont été inaugurés en 1901. Le clocher roman tardif des années 1140 se situe entre la nef et le chœur. Il se caractérise par son arc triomphal sculpté de bâtons brisés, sa voûte en berceau brisé, la sculpture soignée des chapiteaux tant à l'intérieur qu'autour des baies de l'étage de beffroi, et les colonnettes en délit qui cantonnent ces fenêtres. L'élégante flèche de pierre, qui cumule à 37 m de hauteur au-dessus du niveau du sol, a remplacé son prédécesseur roman au XVIesiècle, comme l'indiquent les quatre clochetons flamboyants aux angles. Enfin, le chœur, composé d'une courte travée droite et d'une abside à cinq pans, date de la période comprise entre 1260 et le début XIVesiècle, et les trois fenêtres du chevet présentent un remplage de style rayonnant tardif. Cependant, les voûtes et les vitraux ont été remplacés au XVIesiècle. Réduits à l'état de fragments, ces vitraux sont toujours en place[50].
Autres éléments du patrimoine
Chevet de l'église Saint-Rieul de Verrines.
Ancien hôtel seigneurial de Verrines, imp. du Cornon.
Le Feu (ferme), façade sur la rue, porte crénelée.
Le Feu, ancien hôtel seigneurial sur la cour.
Stèle pour la bataille de la Marne, rue des Peupliers.
Église Saint-Rieul de Verrines: Elle était à l'origine une chapelle dépendant de la paroisse voisine de Trumilly, puis a été érigée en paroisse dépendant du chapitre Saint-Rieul de Senlis. De plan rectangulaire, l'édifice a été reconstruit en 1541. Depuis la rue, l'on n'aperçoit que le chevet plat et le chœur gothique flamboyant de trois travées. Le chevet est percée d'une vaste baie à trois lancettes se terminant en trilobe, couronnées de deux grands et un petit trilobe. La basse nef de trois travées et le croisillon nord du transept[51] donnent sur le cimetière abandonné, qui est fermé de permanence en public. Ainsi, il n'est pas possible d'apprécier l'église récemment restaurée dans son intégralité. Le cimetière n'est plus entretenu et les rares tombes envahis par la végétation. Il en émerge une croix de cimetière qui est contemporain du chœur de l'église.
Un ancien hôtel seigneurial subsiste au centre du village de Verrines, impasse de Cornon.
Ferme de Feu, à l'extérieur du village, au sud, chemin rural de la cavée de Feu: Il s'agit d'un ancien fief de la châtellenie de Béthisy. Ses bâtiments sont organisés autour d'une cour d'exploitation rectangulaire, et le domaine comporte également un grand potager (à l'ouest) et un parc (au nord), qui existent en ces lieux depuis le Moyen Âge. L'entrée dans la cour se fait par une porte crénelée. Le colombier et les anciens bâtiments d'exploitation datent pour l'essentiel du XVIesiècle, mais le logis au fond de la cour pourrait remonter au début du XIVesiècle, voire au XIIIesiècle. La porte au rez-de-chaussée est surmonté par une bretèche; l'on trouve la même disposition à l'arrière du bâtiment. Seulement le premier étage était résidentiel, mais ne dispose que de deux fenêtres sur la cour, sans ornements. Le rez-de-chaussée servait sans doute au stockage. Il n'y a qu'une seule vaste pièce par niveau. Ainsi, le Feu est-il l'un des exemples les plus anciens des demeures à salle simple[52],[53].
Stèle pour une action menée par l'armée britannique le à Néry, ayant contribué à la victoire dans la bataille de la Marne, à l'entrée sud du village: Elle porte l'inscription suivante: «This plaque commemorates an action in Néry on 1st september 1914 during which the 2nd Dragoon Guards (Queen's Bays) played a conspicious part in helping to repulse the German 4th Cavalry division. "The battle of the Marne was won at Néry"». Au cimetière, un monument sous la forme d'un obélisque commémore par ailleurs la mort de trois officiers britanniques le à Néry, mort vraisemblablement lié à l'événement relaté.
Devantures de commerces de la fin du XIXe et du début du XIXesiècle, rue des Peupliers: Néry était jadis un bourg et sa rue principale, la rue des Peupliers, était commerçante. Les traces de quatre commerces se sont conservés jusqu'à ce jour, dont un café-tabac, un café-alimentation et une épicerie «Unico» se regroupant près de l'école[54].
De nombreuses croix de chemin et calvaires sont présentes sur le territoire communal. La croix du Ladre sur la RD 98 au sud de Néry est un bel exemple de fabrication industrielle en fonte, ajourée avec un décor de feuilles de vigne et appuyée par deux anges stylisés. Le Christ est entouré d'une auréole. La petite croix à l'entrée sud de Néry, la croix de cimetière de Néry et le calvaire au centre de Verrines sont en fer forgé. La première repose sur un socle marqué tellement par les intempéries qu'il pourrait remonter à une époque très lointaine. La croix de la rue du Chauffour, au nord de Néry, est une simple croix de pierre reposant sur un socle plus ancien, beaucoup de croix ayant été buchées à la Révolution. La croix de cimetière de Verrines (voir ci-dessus) est la plus ancienne; elle est sculptée dans la pierre et montée sur un haut fût sans décor.
Le viaduc inachevée de la voie ferrée inachevée d'Aulnay-sous-Bois à Verberie, au nord du village, dans le vallon du Rû de la Duye: Caché dans la forêt, ce viaduc d'orientation nord-sud se trouve en fait sur la commune voisine de Béthisy-Saint-Pierre, seuls les remblais d'accès se seraient situés sur le territoire communal de Néry. L'accès se fait depuis le nord, par un chemin rural quittant la RD 98 au hameau de Vaucelles, dans sa partie appartenant à la commune de Béthisy-Saint-Pierre.
Monument pour trois officiers britanniques, au cimetière.
Devanture d'un ancien commerce, rue des Peupliers.
La croix du Ladre sur la RD 98, au sud de Néry.
Croix à l'entrée sud de Néry, rue des Peupliers.
Cimetière de Verrines (à droite la croix du XVIe s.).
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 143.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 146.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 147.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 256p. (lire en ligne), p.145.
Cf. aussi le panneau explicatif sur place.
«Ferme de Néry (à gauche en regardant l'église)», notice noPA00114770, base Mérimée, ministère français de la Culture. La base Mérimée donne du portail une description qui correspond au portail de la ferme d'en face: les deux portes sont en fait en plein cintre.
Cf. Jean Mesqui, «Maisons, maisons fortes ou châteaux?: Les implantations nobles dans le comté de Valois et les franges occidentales du comté de Champagne au XIIIe et XIVesiècles», La maison forte au Moyen Âge, Actes de la table ronde de Nancy - Pont-à-Mousson, 31 mai - 3 juin 1984, Paris, Éditions du CNRS, , p.185-214 (lire en ligne[PDF]); fig. 10 p. 207 permettant la localisation.
Cf. Jean Mesqui, «Notes sur l'habitat noble rural dans le nord et l'est de l'Île-de-France du XIIe au XVesiècle», Manorial domestic buildings in England and Northern France (occasional papers), Londres, Society of Antiquaries of London, , p.121-140 (lire en ligne[PDF]); p. 139.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, op. cit., p. 145.
«Église Saint-Martin», notice noPA00114769, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Dominique Vermand, Églises de l'Oise, canton de Crépy-en-Valois: Les 35 clochers de la Vallée de l'Automne, Comité Départemental de Tourisme de l'Oise / S.E.P Valois Développement, , 56p., p.34.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, op. cit., p. 147-148.
Jean Mesqui, Maisons, maisons fortes ou châteaux?, op. cit., p. 204-205 et fig. 10 p. 207.
Jean Mesqui, Notes sur l'habitat noble rural, op. cit., p. 125-126.
Cf. le panneau explicatif sur place, érigé par l'association Pathine.
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