Saintines est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Oise.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Saintines
L'église à double nef Saint-Denis-Saint-Jean-Baptiste.
Administration
Pays
France
Région
Hauts-de-France
Département
Oise
Arrondissement
Senlis
Intercommunalité
Communauté d'agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne
La commune est située dans le département de l'Oise, dans le Valois, dans la basse vallée de l’Oise. Saintines est un village à caractère rural, peu industrialisé, en dehors de toute agglomération[1]. La distance orthodromique avec la capitale, au sud-ouest, est de 58 km[2]. Le chef-lieu de d'arrondissement de Senlis est éloigné de 18 km[3], et le chef-lieu d'arrondissement de Compiègne de 13 km[4], et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 39 km au sud[5].
Géologie et relief
Le village s'étire en longueur dans un sens ouest-est, le long de la RD 123 Pont-Sainte-Maxence - Verberie - Orrouy, et est bâti dans la plaine alluviale de l'Automne. La rivière constitue la limite nord du territoire communal.
Dans la plaine autour du village, l'on trouve plusieurs parcelles de bois et des prairies, partiellement humides, notamment près du château. Au sud, le développement du village est délimité par le versant nord du plateau du Valois. Le coteau est boisé et assez abrupt; l'on passe de 45 m au niveau de la RD 123 à environ 110 m au-dessus du niveau de la mer en haut de la pente. Le territoire communal se poursuit sur le plateau agricole, où se trouve un écart, la ferme de Fay. Cependant, la limite sud de la commune n'est pas loin: avec une superficie de seulement 2,87 km2, Saintines est la 26ecommune la moins étendue parmi les 693 communes de l'Oise[6].
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité très faible[7].
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune est baignée par les eaux de l'Automne, affluent de l'Oise en rive gauche, et donc un sous-affluent de la Seine, 3 km avant que la petite rivière ne se jette dans l'Oise à Verberie.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 11°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Trumilly», sur la commune de Trumilly, mise en service en 1975[15] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9°C et la hauteur de précipitations de 717,1 mm pour la période 1981-2010[17].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Le Bourget», sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 45 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[19] à 11,6°C pour 1981-2010[20], puis à 12,1°C pour 1991-2020[21].
La RD 123 est l'unique route départementale à traverser le village. Peu avant qu'elle ne quitte le territoire communal pour Béthisy-Saint-Pierre, elle se croise avec la RD 98 qui monte sur le plateau et mène à Néry. L'autoroute A1 et la voie rapide de la RD 200 Creil - Compiègne sont accessibles en passant par Verberie et la RD 126, puis la RD 155 au nord de cette ville. L'échangeur avec la RD 200 se situe sur la commune de Longueil-Sainte-Marie, tout comme l'échangeur no9 «Pont-Sainte-Maxence / Compiègne sud» de l'A1, accessible uniquement en passant par la RD 200.
Transports en commun
Saintines est directement desservie par deux lignes d'autocars du réseau départemental du conseil général de l'Oise. Les lignes n° 10C et 11 proposent trois aller-retours pour Compiègne du lundi au vendredi, et deux allers et trois retours également le samedi, circulant pendant toute l'année. La ligne n° 10C propose également deux allers pour Senlis le matin et un au retour le soir, circulant du lundi au vendredi pendant toute l'année. S'y ajoutent des renforts scolaires[24]. Le tarif est de 2,00€ pour un aller simple et de respectivement 3,00€ (pour Senlis) et 3,50€ (pour Compiègne) pour un aller-retour dans la même journée[25].
Lignes SNCF
La gare la plus proche est celle de Longueil-Sainte-Marie, à une distance routière de 7,4 km au nord, par Verberie et la RD 126. Cette gare est desservie par les trains omnibus TER Picardie de la relation no12 Compiègne - Paris. Du lundi au vendredi, s'y arrêtent neuf trains dans chacun des deux sens, la fréquence étant moindre le week-end. Le temps de parcours est de 54 min pour Paris et de 13 min pour Compiègne[26].
La voie ferrée traversant le territoire communal au nord est la ligne d'Ormoy-Villers à Boves, sans trafic voyageurs.
À l'origine Saintines était un lieu entouré de marécages. Le toponyme était connu sous le vocable Saint-Isle formé du bas latin Saina et Insula[30]. Lorsque la localité fut christianisée les sources devinrent des fontaines sacrées[31],[32],[33]…
Histoire
Du fait des reliques attribuée à Saint-Jean-Baptiste, Saintines devient le siège d’un important pèlerinage[34], une confrérie reconnue en 1340 par le pape Clément VI accueillant à Saintines les visiteurs[35].
Révolution française
Le prêtre de Saintines, Jean Hourdé ou Houdé[36], a fait partie des suppliciés de la grande terreur de 1794. Il a été guillotiné "place du trône renversé" pour le simple fait qu'il était homme d'église et son corps repose toujours dans une des deux fosses communes du cimetière aujourd'hui privé de Picpus[réf.nécessaire].
Saintines était aussi connu pour sa fabrique d’allumettes. L'invention des premières allumettes apparaît aux alentours de 1830[37].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de l'Oise.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Crépy-en-Valois[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont fait toujours partie la commune, est modifié.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes de la Basse Automne (CCBA), créée en 1998.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[39], cette petite intercommunalité fusionne avec sa voisine, l'agglomération de la région de Compiègne, formant le l'agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne (ARCBA), dont la commune est désormais membre.
Urbanisme
Typologie
Saintines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[40],[41],[42].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Sauveur, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[43] et 2 811 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[44],[45].
La commune est en outre hors attraction des villes[46],[47].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[48].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (42,3%), forêts (32,4%), zones urbanisées (14,5%), zones agricoles hétérogènes (10%), prairies (0,8%)[49].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[50].
Retraité Vice-président de la CCBA[52] (? → 2016) Vice-président de l'ARCBA (2017[53] → ) Réélu pour le mandat 2014-2020[54]
Budget et fiscalité 2017
La mairie, place Foch.
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[55]:
total des produits de fonctionnement: 785 000 €, soit 773 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 525 000 €, soit 517 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 151 000 €, soit 149 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 112 000 €, soit 110 € par habitant;
endettement: 33 000 €, soit 33 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 11,16%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 15,53%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 56,38%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015: médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation: 21 409 €[56].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[58].
En 2019, la commune comptait 1 080 habitants[Note 7], en augmentation de 8,76% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
373
381
400
399
490
469
473
457
489
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
473
521
528
560
608
624
597
620
641
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
629
606
610
609
613
593
609
601
696
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
720
730
671
773
821
854
889
894
984
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 077
1 080
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,8%, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,8% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 547 hommes pour 522 femmes, soit un taux de 51,17% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[60]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
0,6
3,1
75-89 ans
5,3
13,3
60-74 ans
15,1
19,5
45-59 ans
16,9
22,6
30-44 ans
25,7
18,3
15-29 ans
14,4
22,7
0-14 ans
22,1
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[61]
Hôpitaux à Lacroix-Saint-Ouen, Jaux, Pont-Sainte-Maxence.
Cultes
Culte catholique, Paroisse Vallée de l'Automne[65], Diocèse de Beauvais.
Culture locale et patrimoine
L'église depuis le sud-ouest.Donjon et château, au début du XXesiècle.
Lieux et monuments
Saintines compte deux monuments historiques sur son territoire:
Église Saint-Denis-Saint-Jean-Baptiste, rue Jean-Jaurès (inscrite monument historique en 1927[66]): c'est une ancienne église de pèlerinage, où les fidèles venaient de loin pour vénérer une relique de saint Jean-Baptiste, ramenée de croisade par un seigneur local, et pour se baigner dans la fontaine Saint-Jean-Baptiste en espérant la guérison de leurs maux, en particulier l'épilepsie.
La double nef gothique flamboyante répond aux besoins d'accueil aux temps forts du pèlerinage, soit les huit jours à partir de la veille de la fête de la Saint-Jean, le de chaque année. Les deux nefs sont séparées par de grandes arcades ouvertes dans le mur nord de l'ancienne nef romane, dédiée à saint Denis. De la période romane, et plus précisément des années 1120, date aussi le clocher trapu. Sa base est en même temps la première travée du chœur Saint-Denis, et possède l'une des voûtes d'ogives les plus anciennes du département. Les chapiteaux romans ont malheureusement tous été mutilés à l'intérieur de l'église, mais il en restent à côté des baies du clocher. Le chœur roman a été remplacé par un petit chœur gothique au chevet plat pendant la seconde moitié du XIIIesiècle, et a bientôt été suivi par la chapelle Saint-Jean-Baptiste, destinée à accueillir la relique du précurseur. Avec la construction de la seconde nef après 1508, c'est devenu un second chœur.
Globalement l'architecture de l'église comporte peu d'éléments remarquables, mais sa riche histoire rend l'édifice intéressant, et il conserve un abondant mobilier liturgique qui témoigne des splendeurs du passé. En effet, l'église de Saintines n'est aujourd'hui qu'une parmi plusieurs petites églises d'une grande paroisse, et n'accueille des messes que très occasionnellement. Elle a été restaurée et est toujours très bien entretenue[67],[68].
Il date de 1513 et se situe au milieu du domaine du château fortement boisé. Saintines fut le siège d'un château dès le début de l'époque féodale, fondé au XIesiècle par Thibaut Ier, comte de Senlis. Le château appartint à Pierre de Cuignières entre 1320 jusqu'à sa mort en 1356.
Pendant la guerre de Cent Ans, le château et son donjon subirent de tels dégâts que Louis Devaux, seigneur de Saintines, dut le faire reconstruire presque entièrement au début du XVIesiècle. Le nouveau château se situe à l'écart du donjon, plus à l'est. Le donjon protège l'entrée à la cour d'honneur, transformé en parterre, accessible uniquement par un pont. La base du bâtiment avec sa petite porte d'entrée en arc surbaissé provient probablement encore du donjon médiéval précédent. Elle ouvre sur une haute salle voûtée d'ogives, appelée salle d'armes. Le premier étage a été transformé en logement du régisseur sous la Restauration et fortement modernisé. Le second étage, par contre, a peu changé depuis la construction, et contient une belle cheminée du XVIesiècle. Sur le niveau du troisième étage se trouve le chemin de ronde, crénelé et muni de mâchicoulis. Enfin, le premier niveau des combles est aménagé comme colombier[75]. Non visible depuis le village, mais visible depuis la RD 123 au nord, en dehors de la période de végétation, le château a été peint par Maurice Utrillo en 1925.
Colombier de la ferme du château, rue du Château: c'est le seul élément du domaine du château visible depuis le domaine public[76].
On peut également signaler:
Fontaines sacrées dédiées à saint Jean, saint Denis, sainte Geneviève et saint Martin: elles ont probablement donnée son nom au village (Sanctinæ, fontaines sacrées) et étaient l'objet d'un pèlerinage très important depuis le Moyen Âge. Martin de Tours aurait abreuvé son cheval sur la source devenue la fontaine Saint-Martin. Elle fut réputée pour guérir la fièvre. La fontaine Saint-Jean subsiste toujours; elle se situe au nord de l'église, en dessous du niveau de la place. Un escalier permet de descendre au petit local voûté où une petite niche abrite une statuette du saint. On y attribuait un pouvoir thaumaturge[77].
Grange cistercienne de Fay, sur le plateau agricole au sud du village, au milieu d'une ferme du XIXesiècle: mentionnée pour la première fois en 1151 après une première donation remontant à 1136. Les premiers bâtiments y sont construits au milieu du XIIesiècle. L'exploitation est affermée en 1315, quand le domaine atteint vraisemblablement les 200ha. Le bâtiment de stockage, la grange proprement dite, est toujours présente et mesure 55 m de long sur neuf travées. L'un des deux bas-côtés a disparu, permettant de voir les arcs formerets en arc brisé[78]. Non visible depuis le domaine public.
Passage supérieur de la ligne de chemin de fer inachevée d'Aulnay-sous-Bois à Verberie, route du Cimetière: ce pont construit peu avant la Première Guerre mondiale n'a jamais servi, le projet ayant été abandonné après maintes péripéties.
Passage supérieur de la ligne d'Aulnay à Verberie.
Personnalités liées à la commune
Pierre de Cuignières, juriste; propriétaire à Saintines au XIVesiècle.
Voir aussi
Bibliographie
Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, «Autour du Mont-Pagnotte: Pierre de Cugnières, conseiller au Parlement, seigneur de Saintines etc. (Fin du XIIIesiècle - 1346)», Causeries du besacier: Mélanges pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise, Senlis et Paris, Veuve d'Ernest Payen et H. Champion, 2e série, , p.231-260 (lire en ligne)
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 256p. (lire en ligne), p.160-167
L. Léon Gruart, «Notes d'histoire locale, Saintines une paroisse à travers les âges», Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, nos108-109 «Saintines dans la vallée de l'Automne», , p.2-32 (ISSN0224-0475)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Hauts-de-France]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 160.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 166.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 167.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Dominique Vermand, Églises de l'Oise II, Paris, Nouvelles éditions latines, , 32p. (ISSN0151-0819), p.26.
Julie Aycard et Pierrette Bonnet-Laborderie, «L'église de Saintines», Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, nos108-109 «Saintines dans la vallée de l'Automne», , p.43-48 (ISSN0224-0475).
Cf. Michel Roblin, «Fontaines sacrées et nécropoles antiques, deux sites fréquents d'églises paroissiales rurales dans les sept anciens diocèses de l'Oise», Revue d'histoire de l'Église de France, vol.62, , p.235-251 (ISSN2109-9502, lire en ligne); p. 237-238.
Cf. François Blary, Le Domaine de Chaalis, XIIe – XIVesiècle: Approches archéologiques des établissements agricoles et industriels d'une abbaye cistercienne, Paris, CTHS, , 417p. (ISBN2-7355-0172-8); p. 215-231.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии