Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Saint-Sauveur est situé dans la partie sud-ouest de la forêt de Compiègne, à environ 15 km du centre-ville de Compiègne. Sa proximité avec la forêt en fait un village rural très calme et accueillant où les possibilités de promenades sont infinies.
À l'extrême-est du village, le relief devient plus accidenté pour laisser place à une colline souvent surnommée montagne de Saint-Sauveur (bien que ne dépassant pas 120 m d'altitude). Du haut de ce dénivelé, on bénéficie d'une vue panoramique du village en contrebas.
La commune est traversée au sud de son territoire par la ligne d'Ormoy-Villers à Boves, qui a été mise en service en 1882, et le service voyageurs a été supprimé en 1939. La gare de Saintines - Saint-Sauveur, qui dispose d'importantes installations marchandises, se trouve dans la commune voisine de Saintines.
Le territoire communal est drainé par plusieurs ruisseaux qui se jettent dans l'Oise: Le ru de la Fontaine Saint-Jean, le ru eds Moilineaux, le ru aux Feuilles , le Grand ru, le ru de la Hideuse qui traverse la mare de l'Arbre Sec...
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 10,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Trumilly», sur la commune de Trumilly, mise en service en 1975[9] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9°C et la hauteur de précipitations de 717,1 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Le Bourget», sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 47 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[13] à 11,6°C pour 1981-2010[14], puis à 12,1°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Sauveur est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Sauveur, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 2 811 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (84,6%), zones urbanisées (4,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5%), zones agricoles hétérogènes (3,3%), terres arables (2%), prairies (1,8%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Le village s'appelait autrefois Giromesnil. Sa dénomination actuelle commémore la victoire remportée en 1359, non loin de là, par le capitaine de Béthisy sur les Anglais le jour de la Sainte-Trinité[26].
Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Sauveur-Géroménil[27].
Histoire
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(septembre 2018).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Occupation romaine.
C'est après la victoire des Français sur les Anglais à Giromesnil (ou Géromesnil) le jour de la Sainte-Trinité 1359, que Hugues de Sézanne fit vœu de reconstruire l'église consacrée à Saint-Sauveur en l'honneur du jour de la victoire et que la localité prit le nom de son église.
Depuis 1765[réf.nécessaire], et jusqu'à la fin du XXesiècle, l'activité principale a été l'industrie du bois et la brosserie, notamment au XIXesiècle[28].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de l'Oise.
La commune était membre de l'agglomération de la région de Compiègne (ARC), structure intercommunale qui succédait à un SIVOM créé en 1970.
Celle-ci fusionne avec la petite communauté de communes de la Basse Automne, qui n'atteignait pas les 15 000 habitants requis par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du [29] pour former, le , la communauté d'agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne (ARCBA), dont la commune est désormais membre.
En 2015, la municipalité a mis en place des bacs de recyclage et composteurs au cimetière. Cette action a permis de collecter 180 litres de déchets recyclables et 800 litres de déchets vert par semaine. Le ministère de l'environnement a attribué 53 500 Euros à l'agglomération pour qu'elle équipe d'autres communes volontaires avec 53 composteurs de cimetière[33].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2019, la commune comptait 1 732 habitants[Note 8], en augmentation de 8,39% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
620
727
634
641
758
759
781
811
787
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
780
809
827
843
842
910
874
877
931
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
953
1 003
999
957
971
939
954
967
1 018
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 044
1 137
1 181
1 515
1 649
1 606
1 604
1 585
1 562
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 663
1 732
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,0%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,1% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 841 hommes pour 887 femmes, soit un taux de 51,33% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
0,8
6,4
75-89 ans
7,2
16,2
60-74 ans
17,2
23,1
45-59 ans
22,1
19,3
30-44 ans
19,1
13,4
15-29 ans
14,5
21,1
0-14 ans
19,2
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[38]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Services publics
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
La commune décide fin 2018 de se doter d'une agence postale communale, afin d'éviter une fermeture sans compensation du bureau de poste[39].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église de la Sainte-Trinité.Ancien temple protestant.
Saint-Sauveur compte un monument historique sur son territoire:
Église de la Sainte-Trinité, rue Aristide-Briand (inscrite monument historique par arrêté de 1948[40]): elle remplace une église médiévale dédiée à saint Michel, vétuste déjà quand les troupes de Hugues de Cézanne battent les Anglais près de Verberie le jour de la Sainte-Trinité de 1359. Le capitaine fait alors le vœu de bâtir une nouvelle église placée sous ce vocable, mais le projet n'est finalement mis en exécution qu'à partir de la fin du XVesiècle au plus tôt. C'est ce qu'indique clairement le style gothique flamboyant de l'église, et les influences de la Renaissance perceptibles dans le transept et les bas-côtés de la nef.
Le gros-œuvre est probablement terminé en 1543, date qui se lit sur les remarquables vestiges de vitraux conservés dans le chœur. Le voûtement ne prend fin qu'en 1559, mais l'église reste à vrai dire inachevée, car les deux premières travées de la nef n'ont jamais été voûtées, et sont dépourvues de bas-côtés au sud. Hormis ce défaut et un manque d'élégance du clocher et de la façade, l'église de la Sainte-Trinité est une construction soignée, notamment à l'intérieur, qui fait preuve de recherche stylistique. L'extérieur est sobre, mais d'une belle régularité[41],[26].
Article détaillé: Église de la Sainte-Trinité de Saint-Sauveur.
On peut également noter les sites suivants:
Ancien temple protestant, rue Aristide-Briand.
Château du Soupiseau, manoir situé à l'ouest du village, avec son jardin[42].
Ancienne brosserie Gourdelier, puis Bontemps, 181 rue Mabonnerie, fondée vers 1885. Exploitée par la SIAM depuis 1956, elle comptait en 1962 plus de 11 salariés, en 1983, 55 salariés et en 2000, 38 salariés[43].
Les restes d'antiques fours de potiers romains étaient encore visibles dans les années 50. L'exploitation forestière et les saccages les ont fait disparaître.
Personnalités liées à la commune
Edmond Rostand a habité quelques années au château du Soupiseau, où il a écrit L'Aiglon vers 1897[28].
Carte spéciale des régions dévastées: 33 NO, Soissons [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
LP, «Jean-Claude Granier, le maire de Saint-Sauveur, est décédé: L’élu avait 76 ans. Ses obsèques auront lieu mercredi», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Élie Julien, «Saint-Sauveur: Claude Lebon, futur maire, veut se sentir «utile»: L’ancien premier adjoint du maire décédé aura la lourde tâche de poursuivre l’action d’un élu très apprécié localement. Il compte s’appuyer sur le travail mené par son équipe jusque-là», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«Claude Lebon élu maire à Saint-Sauveur», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Claude Lebon (sans étiquette) a été élu maire de Saint-Sauveur, ce samedi 8 décembre. Sa liste était arrivée en tête des élections municipales organisées dimanche 2 décembre, décrochant 15 sièges sur 19».
Cindy Belhomme, «Saint-Sauveur aura son agence postale communale», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«L'église», notice noPA00114875, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Philippe Bonnet-Laborderie et François Callais, Entre rivière et forêts, la communauté compiégnoise: Saint-Sauveur, Beauvais, G.E.M.O.B., coll.«Villes d'art de l'Oise et de la Picardie», , 192p. (ISSN1255-0078), p.89-92.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии