Rully est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
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Rully se situe dans la plaine agricole du Valois, à mi-chemin entre Senlis et Crépy-en-Valois, distantes de douze kilomètres respectivement. La RD 1324, axe est-ouest reliant ces deux villes, passe à la limite sud de Rully, en dehors des zones habitées. Quatre routes départementales desservent la commune depuis cette ancienne route nationale, et six routes départementales partent depuis Rully en étoile, se dirigeant vers les communes voisines.
La distance autoroutière de Paris via l'échangeur de Senlis et l'A1 est de cinquante-huit kilomètres. Par ailleurs, la LGV Nord traverse le territoire communal à l'est, dans un sens nord-sud, mais sans aucune gare à proximité. La commune de Rully se compose du petit bourg rural qui lui donne son nom; du hameau de Chamicy qui représente l'extension du village vers le nord; ainsi que du village de Bray, situé à trois kilomètres à l'ouest. Sa superficie dépasse de peu la taille moyenne d'une commune française qui est de 14,88 km².
L'Aunette près du prieuré de Bray, environ deux kilomètres après sa source.La chaussée Brunehaut à la limite des deux communes Brasseuse et Rully.
Rully présente le caractère d'un petit bourg rural, dépassant en nombre d'habitants toutes ses communes voisines, et possédant encore trois commerces de proximité, à savoir une boucherie-charcuterie, une boulangerie-pâtisserie et un bar-tabac-point de presse avec agence postale.
Le relief de la commune est peu accentué, avec une hauteur au-dessus du niveau de la mer autour de 90 m pour la majorité de son territoire. Une dépression est marquée par le vallon de la jeune Aunette, qui prend sa source à environ un kilomètre à l'ouest du bourg, à 81,6 m d'altitude. À la sortie du ruisseau de la commune, à l'ouest de Bray, se situe le point le plus bas, à 72 m d'altitude. Le point culminant se trouve à l'extrémité nord-ouest du territoire communal, sur la colline la plus occidentale du petit massif du Mont Cornon (max. 153,8 m) à 145,3 m au-dessus du niveau de la mer. Cependant, seulement une partie infime de cet ensemble de buttes-témoins, qui revient pour l'essentiel à Néry et Trumilly. Le Mont Cornon est boisé. Ailleurs, les forêts et même les arbres se font rares à Rully; uniquement le vallon de l'Aunette, le marais de Boissy, au sud-est de Bray, et quelques minuscules parcelles sont boisés. Ce sont les surfaces agricoles dédiées aux grandes cultures qui dominent le paysage, paraissant dénudé à de nombreux endroits. L'Aunette constitue l'unique cours d'eau de Rully; encore est-elle temporaire sur les premiers kilomètres de son parcours et ne devient permanente qu'au marais de Barbery, commune limitrophe.
Environnement
Rully entre dans le périmètre du parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire. La commune fait également partie du site naturel inscrit de la vallée de la Nonette[1]. Le Mont Cornon bénéficie de la protection d'une ZNIEFF du type 1, dont seulement une infime partie concerne Rully[2]. - Au nord de Bray, la limite avec les communes voisines de Brasseuse et Raray est matérialisée par la chaussée Brunehaut, chemin rectiligne d'origine antique mais indatable[3], et aujourd'hui incorporé dans l'une des nombreuses variantes du chemin de Compostelle. Ce chemin de terre va de Senlis à Soissons, mais n'existe plus en continuité.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Trumilly», sur la commune de Trumilly, mise en service en 1975[10] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9°C et la hauteur de précipitations de 717,1 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Le Bourget», sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 37 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[14] à 11,6°C pour 1981-2010[15], puis à 12,1°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Rully est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (90,8%), zones urbanisées (3,1%), forêts (2,9%), zones agricoles hétérogènes (2,3%), mines, décharges et chantiers (0,9%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
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Histoire
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La commune de Rully, instituée lors de la Révolution française, a absorbé en 1825 celle de Bray[24].
Politique et administration
La mairie, Grande-Rue.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département du Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Pont-Sainte-Maxence[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où elle est toujours intégrée, a été modifié, passant de 13 à 23 communes.
Intercommunalité
Jusqu'au début de l'année 2009, la commune appartenait à la communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait 19 collectivités.
À la suite de désaccords profonds entre élus des communes membres[25], le préfet a décidé de dissoudre l'intercommunalité le [26].
Il autorise la création:
- de la Communauté de communes des Trois Forêts (CC3F) avec les 5 communes de Senlis, Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines.
- de la communauté de communes Cœur Sud Oise (CCCSO), regroupant treize communes et dont le siège était à Ognon, l'une des plus petites de l'intercommunalité[27].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[28],[29], le schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de l'Oise le prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Trois Forêts et de la communauté de communes Cœur Sud Oise[30].
Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[31], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[32], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune est désormais membre.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2019, la commune comptait 727 habitants[Note 8], en diminution de 0,41% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
458
436
454
513
641
634
585
617
662
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
633
652
682
658
682
674
680
682
697
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
697
668
627
583
615
593
583
679
635
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
606
561
587
561
627
732
729
725
737
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
724
727
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,1% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 364 hommes pour 359 femmes, soit un taux de 50,35% d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
0,6
5,4
75-89 ans
5,5
16,8
60-74 ans
13,5
23,9
45-59 ans
27,9
18,5
30-44 ans
17,7
15,2
15-29 ans
13,0
19,8
0-14 ans
21,8
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[38]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments historiques
L'église Notre-Dame-et-Saint-Rieul avec son clocher roman, vue depuis l'est.
Rully compte trois monuments historiques sur son territoire.
Articles détaillés: Église Notre-Dame-et-Saint-Rieul de Rully, Prieuré Saint-Victor de Bray et Église Saint-Georges de Bray.
Église Notre-Dame-et-Saint-Rieul de Rully (classée monument historique par la liste de 1862[39]): Rully est l'une des paroisses les plus anciennes du Valois, ce qui se traduit aussi par l'archaïcité du second patron de son église, qui est saint Rieul, premier évêque de Senlis. Le clocher roman au-dessus de la croisée du transept constitue l'élément le plus remarquable de l'édifice. Sa base date de 1100 environ, et le deuxième étage a été ajouté vers 1140, aux décorations sculptées très élaborées, telles que des chapiteaux à feuilles d'acanthe. L'église primitive, de dimensions inhabituellement généreuses pour un petit bourg, a été achevée vers 1150. Elle se composait alors de la nef à six travées et d'un chœur carré au chevet plat, avec le clocher au-dessus de la dernière travée de la nef. C'est au moins l'avis de Dominique Vermand, qui démontre que le transept n'existait pas encore à cette époque et n'a été ajouté que pendant la transformation gothique au début du XIIIesiècle. Cette transformation a dû demander une grande ingéniosité à l'architecte, qui devait garantir la stabilité de l'édifice malgré le percement des murs latéraux de la base du clocher, et qui réussit en même temps à maintenir l'harmonie esthétique du clocher. Le plan de l'église présente ainsi quelques particularités. La nef, par ailleurs désaxée par rapport au transept et au chœur en direction du nord, a vu sa cinquième travée se faire prolonger et rajeunir vers l'est, prenant alors un plan trapézoïde. La moitié est de cette travée supporte une partie du clocher et appartient au transept, dont les croisillons se composent de deux travées chacun: une grande travée rectangulaire de chaque côté du clocher, et une petite travée de chaque côté de la cinquième travée de la nef déjà décrite. Ces petites travées s'élargissent donc vers l'est pour compenser la forme trapézoïde de cette dernière. Depuis les transformations gothiques, la nef proprement dite garde quatre travées et demi. Elle reste voûtée en berceau tandis que le chœur et le transept ont été voûtés d'ogives quadripartites. Le portail sous faible gable est à plein cintre et décoré de trois voussures ornées de zigzag. - L'église Saint-Rieul a connu encore une deuxième série de modifications autour de 1638, quand les fenêtres ont été repercées pour mieux éclaircir l'intérieur, et quand la sacristie a été construite derrière le chevet, entraînant le bouchage de sa grande baie. Le clocher a perdu sa bâtière d'origine, mais la datation de sa nouvelle flèche est incertaine[40],[41]. `
Vue d'ensemble du prieuré Saint-Victor de Bray, depuis le nord-ouest. À gauche, le portail; au fond, la chapelle.La chapelle du prieuré Saint-Victor, en cours de restauration.Manoir Renaissance en face de la mairie, à remarquer le décor sculpté des lucarnes.Source de l'Aunette, près de Rully: bassin attenant à la source.
Ancien prieuré Saint-Victor de Bray, dans la vallée de l'Aunette, à l'est du village: chapelle et pigeonnier classés monuments historiques par arrêté du , caves voisines et vestiges situés au nord de la chapelle inscrits par arrêté du [42],[43]. C'est un ensemble de bâtiments se composant d'une ferme fortifiée avec un gros pigeonnier rond, une mare et un vieux puits au milieu de sa cour; d'une deuxième basse-cour; de caves très anciennes; et surtout d'une élégante chapelle gothique entouré d'un parc. Propriété privée, la restauration et la préservation du monument sont soutenues par l'association des amis du prieuré dans le cadre d'un projet social et culturel[44]. Le prieuré fut fondé en 1249 par Guy V le Bouteiller, seigneur de Bray, Rully, Chamicy, Montépilloy et Ermenonville, par une disposition dans son testament et un don à concurrence du cinquième de ses biens. Selon la volonté de Guy, le prieuré fut investi par des chanoines réguliers dépendant de l'abbaye Saint-Victor de Paris[45]. Guy avait voulu fonder une abbaye, mais son don ne permettant pas d'installer plus de six chanoines, la restriction à un prieuré s'imposa. Les chanoines arrivèrent après l'achèvement des travaux, en 1263. Au nord de la chapelle, se situaient un cloître et le logis, démolis probablement vers 1885. Le prieuré fonctionna pendant plus de cinq siècles, son désaffection survenant en 1773 avec le décès du quarantième et dernier prieur[46]. La chapelle gothique rayonnant, édifiée en seulement quatre ans (1259-1263), répond à un plan simple à nef unique, avec quatre travées et un chœur pentagonal. Le bâtiment mesure 25 m de long, 8 m de large et 12 m de haut. Une chapelle latérale est accolée à la quatrième travée côté nord; elle donna jadis accès au cloître. Les baies, toutes identiques, sont à double lancette et surmontées de rosaces à six lobes. À l'intérieur, les voûtes d'ogives retombent sur des chapiteaux à crochets, et les clés de voûte sont ornées de têtes couronnées. Dans son ensemble, l'esthétique de la chapelle résulte de la simplicité des formes, conforme à l'austérité voulue par les Augustins[47],[48],[49].
Église Saint-Georges de Bray, au sud du village (inscrite monument historique par arrêté du [50]): Pittoresquement campé sur un tertre rocheux, cette petite église de plan cruciforme était primitivement à vaisseau unique. Seul le chœur rectangulaire voûté en berceau subsiste de l'église romane bâti aux alentours de 1100. Il fut agrandi d'une travée voûtée d'ogives, au détriment de la nef, vers 1170 / 1180 environ. De cette période, seulement les deux colonnettes à chapiteaux de l'arc triomphal sont dignes d'intérêt. Au cours des années 1260, l'église trouve enfin sa configuration actuelle avec l'adjonction de deux croisillons, qui ne sont pas voûtés, mais munis de fenêtres aux élégants remplages rayonnants. Assez curieux est le double raccordement avec la nef, moyennant des arcades et d'étroits passages entre deux colonnettes, dont celles de 1170 / 1180 et celles ajoutées avec les croisillons, et avec la travée voûtée d'ogives à la fois. Le clocher fut rajouté à l'époque moderne dans l'angle entre le sanctuaire et le croisillon nord, et la nef a été reconstruite sans style particulier[51],[52].
Autres éléments du patrimoine
La grande ferme de Chamicy, rue de Chamicy, au nord du village: qualifiée comme ferme remarquable de l'ère de l'agriculture industrielle (XIXe / XXesiècle) par le parc naturel régional Oise-Pays de France[53], c'est un ensemble impressionnant par ses dimensions, la qualité des bâtiments et leur homogénéité architecturale.
Manoir Renaissance de la ferme en face de la mairie de Rully, Grande rue: Tout autour, la façade de l'étage est structurée par deux séries de deux corniches; une en dessous des fenêtres, et une au-dessus. La façade principale sur la cour présente encore deux fenêtres à meneaux d'origine à l'étage, ainsi que deux simples médaillons sculptés. Les éléments les plus remarquables sont cependant les deux lucarnes richement décorées avec des colonnettes et surmontées de frontons circulaires.
La source de l'Aunette, à 1 km à l'ouest de Rully, sur le chemin rural dit de Bray à Rully: source captée sous une rangée de deux voûtes maçonnées, la première ogivale et la deuxième en plein cintre, à près de deux mètres en dessous du niveau du sol. L'eau s'écoule ensuite dans un bassin oblong, rappelant un lavoir, situé dans un genre d'enclos pavé avec des murs en pierre. De part et d'autre, le bassin est desservi par deux escaliers de neuf marches. Le site de la source est agréable, sur un pré entouré de peupliers.
Pour les sujets traités dans les articles détaillés, se reporter à ces articles.
Marc Durand, «La Chaussée Brunehaut à Raray et Bray (Oise): Voie romaine ou chemin celtique? De Senlis à Soissons», Revue archéologique de l'Oise, no8, , p.35-38 (ISSN2104-3914, DOI10.3406/pica.1976.1068)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Marc Durand, «La Chaussée Brunehaut à Raray et Bray (Oise): Voie romaine ou chemin celtique? De Senlis à Soissons», Revue archéologique de l'Oise, no8, , p.35-38 (ISSN2104-3914, DOI10.3406/pica.1976.1068); p. 37-38.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Les maires rebelles montent au créneau», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«Le préfet dissout la communauté de communes», Le Parisien, (lire en ligne).
«La nouvelle donne de l'intercommunalité», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)«Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient».
«Oise: voici le nouveau schéma départemental finalisé», L'Observateur de Beauvais, (lire en ligne).
«Des vœux en guise d’adieux pour Cœur Sud Oise», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)«Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. «C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l’enlèvera jamais».
«Les maires elus ou reelus», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
Cf. Jean Vergnet-Ruiz, «L'église paroissiale de Rully», Comptes rendus et mémoires de la Société d'Histoire & d'Archéologie de Senlis, années 1973-74, Senlis, Imprimeries Réunies, , p.3-9 (ISSN1162-8820).
Dominique Vermand, «Les transformations gothiques de l'église de Rully», Comptes rendus et mémoires de la Société d'Histoire & d'Archéologie de Senlis, années 1979-80, Senlis, Imprimeries Réunies, , p.2-10 (ISSN1162-8820).
«Prieuré de Bray», notice noPA00114849, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Jean-Baptiste-Marie-Joseph Voillemier, «Note sur la maison des Bouteiller de Senlis», Comité archéologique de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, année 1865, Senlis, Imprimerie de Charles Duriez, 1re série, vol.III, , p.28-56 (ISSN1162-8820, lire en ligne); p. 44.
Jean-Pierre Trombetta, «L'architecture religieuse dans l'ancien diocèse de Senlis (1260-1400)», Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, années 1971-72, Senlis, Imprimeries Réunies, , p.37-40 (ISSN1162-8820).
Cf. «La chapelle», sur Prieuré de Bray (consulté le ).
Frédéric Normand, «Un spectacle pour sauver le prieuré de Bray», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
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