Méréville (prononcé [meʁevil] Écouter) est une ancienne commune française située dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.
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Ne doit pas être confondu avec Mérinville.
Méréville | |
![]() Les halles de Méréville. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Essonne |
Arrondissement | Étampes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de l'Étampois Sud-Essonne |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Guy Desmurs 2019-2020 |
Code postal | 91660 |
Code commune | 91390 |
Démographie | |
Gentilé | Mérévillois |
Population | 3 129 hab. (2016 ![]() |
Densité | 116 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 19′ 06″ nord, 2° 05′ 13″ est |
Altitude | Min. 82 m Max. 142 m |
Superficie | 26,99 km2 |
Élections | |
Départementales | Étampes |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Le Mérévillois |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le , elle fusionne avec Estouches pour former la commune nouvelle du Mérévillois.
Ses habitants sont appelés les Mérévillois[1].
Méréville est située à soixante-quatre kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[2], point zéro des routes de France, quarante-quatre kilomètres au sud-ouest d'Évry[3], quatorze kilomètres au sud-ouest d'Étampes[4], vingt-quatre kilomètres au sud-est de Dourdan[5].
La commune est traversée par la rivière la Juine[6]. Une station de mesure hydrométrique est implantée dans la commune[7].
La commune comporte un des sites de la réserve naturelle des sites géologiques de l'Essonne.
Monnerville | Saclas Guillerval |
Saint-Cyr-la-Rivière |
Angerville | ![]() |
Estouches |
Autruy-sur-Juine Loiret |
Méréville est desservie par plusieurs lignes de bus, notamment la ligne 10.21 de CEA Transports[8].
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 90,98 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 3,19 % d'espaces ouverts artificialisés et 5,83 % d'espaces construits artificialisés[9].
Méréville, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique dégradé.
Merezvilla[10], Merelisvilla au XIe siècle[11], Merevillam en 1190[11], Mereville en 1262[10].
Au XIe siècle, le nom de la ville est rendu par le latin Merervilla, ce qui semble indiquer selon Bernard Gineste, un ancien seigneur du lieu répondant au nom d'origine germanique Merhier (mar-hari), ou Merila[12], bien attesté à l'époque sous la forme latine Marharius, et encore attesté comme patronyme[13]. Le lieu est aussi nommé Merilis dans un document du XIe siècle et Merervilla dans le Liber testanum de Saint-Martin des Champs au début du XIIe siècle[12].
La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel[14].
"La mère-ville" et l'interprétation du nom de la localité ne semble pas concerner le Méréville de la Beauce. L'appellation "Merilis Villa" qui ressemble à l'étymologie du voisin Ansgerii villa (Angerville) semble plus logique. On retrouve d'ailleurs dans certains documents, une appellation de "seigneur de Mérinville".[Information douteuse][15].
La partie la plus élevée du territoire prit le nom de "Bourg Saint Père" par le fait que, pour racheter son excommunication, le seigneur de Méréville y fit installer huit moines venant de Bonneval, dont son frère (d'où "les saints pères" ?). Le territoire de la vallée (château) et celui de la butte (Saint Père), délimités par une croix toujours en place (croix de la Camuse), se réunifieront plus tard.
La ville de Merervilla au XIe siècle semble tirer son nom de celui d'un ancien seigneur Merier[13].
"Merevillam" de son nom latin, selon une charte de Philippe Auguste de 1198 entérinant le partage d'héritage de Gauthier de Villebéon, était déjà à l'époque de la charte une vieille châtellenie vicomtale. Au Xe siècle elle appartenait aux vicomtes du Puiset qui y possédaient un manoir bien fortifié, dont Henri Ier s'empara à la Saint-Jean de l'été 1042 et dont il démantela les remparts aux dépens du seigneur Hugues Bardoul[16]. Ayant confisqué la seigneurie, il la donna aux vicomtes d'Étampes. En 1104 une fille de Marc d'Étampes, Liesse, la reçut en dot pour son mariage avec Gui du Puiset, troisième fils du vicomte de Chartres Hugues Blavon, qui prit alors le nom de Gui Ier de Méréville. Son fils Hugues Ier de Méréville lui succéda vers 1144 et décéda en 1186. Ses deux fils, Gui II et Hugues II, se fixèrent du côté de Saint-Denis ; puis Gauthier de Villebéon-Nemours acheta Méréville entre 1186 et 1190. En fait, Orson, le fils de Gautier, était marié à une Liesse de Méréville ; il est fort plausible que cette Liesse, qui portait le prénom de la première dame de Méréville, ait été la fille de Gui II - même si son père est parfois cité comme « Guillaume »[17] - et que Gautier de Villebéon ait racheté les parts des cohéritiers de sa bru pour que cette dernière et son époux Orson/Urs(i)on de Nemours jouissent pleinement de Méréville.
En 1255 Jeanne de Méréville, une (arrière)-petite-fille d'Orson et Liesse, en hérita. Par son mariage[18] avec Guillaume IV de Linières[19], Méréville passa alors dans la famille de Lignières en Berry[20], où elle resta jusqu'à la moitié du XVe siècle[18], notamment dans la branche cadette fondée par Godemar (II) de Linières († ap. 1386), sire d'Aschères et Rougemont, Marans, Mennetou et Nançay, fils cadet du baron de Lignières Godemar Ier († 1340) et de sa 2° femme Marguerite de Précigny-Laleu, dame de Marans et de Bridoré ; Godemar Ier était lui-même le fils de Guillaume IV de Linières et de Jeanne de Nemours-Méréville.
Godemar (II) de Linières sert notamment en 1367 sous son beau-frère le maréchal Boucicaut ; de sa femme Jeanne, fille de Louis Ier de Brosse de Boussac, il a entre autres enfants : Godemar (III) († 1396 au voyage de Hongrie qui mena au désastre de Nicopolis), Jean de Linières évêque de Viviers en 1406-1442, et Isabeau, épouse de Jean de Châteauneuf. Godemar (III) et sa femme Agnès Trousseau, fille du vicomte de Bourges Jacques Trousseau et de Philippe de La Châtre, ont Godemar (IV) († ap. 1405), Marguerite (x Jean d'Argenton), Françoise (x Jean de Gamaches de Rosemont), et l'héritière Jeanne de Linières, dame de Mennetou et de Méréville vers 1401, qui marie 1° 1411 Jean de Brisay, puis 2° Dreux de Voudenay/de Vaudenay sire de la Motte-S(e)ully (ou La Motte-Feuilly, plutôt que la Motte-Sully à Beaujeu ; les Voudenay avaient ce bien d'une alliance avec les Sully-Beaujeu-La Cordille).
Les Voudenay héritèrent donc de Mennetou, mais pas de Méréville, que Jeanne de Linières avait dû vendre en 1446 à Aignan II de Saint-Mesmin pour payer ses dettes et procès. Les Saint-Mesmin ne gardèrent pas Méréville, qui dès 1456 passa aux Reilhac de Brigueil, dits désormais vicomtes de Mérinville, suivis par leurs descendants des Monstiers (ou des Moustiers ; à cette famille appartenaient les évêques Charles-François et René)[21].
Au début du XVIe siècle, Louis XII accorde au seigneur Bertrand de Reilhac, le droit de tenir quatre foires annuelles ainsi qu'un marché par semaine[réf. nécessaire].
Il y eut encore une cession en 1688, au profit des Delpech (dont Jean Delpech, † 1737, conseiller de Grand'Chambre au Parlement) qui devinrent marquis de Mérinville en 1709 (le titre de comte de Mérinville restant attaché depuis 1775 à une possession languedocienne des Monstiers, Rieux).
Au XVIIIe siècle le château est racheté, à la veille de la Révolution française, par le riche financier Jean-Joseph de Laborde et connaît un grand rayonnement[22].
Méréville est occupée par les Allemands du au [23].
En 1945, paraît un roman d'un jeune professeur, enfant du pays, Jean-Louis Bory. Mon village à l'heure allemande retrace la vie (avec ses détails truculents) des Mérévillois durant les six derniers mois de l'Occupation. Avec le soutien de la Grande Colette, il obtiendra le prix Goncourt 1945.
Les communes de Méréville, Estouches et Monnerville ont envisagé en 2016 de fusionner en formant une commune nouvelle[24]. Si le conseil municipal de Monnerville a finalement refusé de participer à la fusion, ceux de Méréville et Estouches ont confirmé en leur volonté de constituer la commune nouvelle du Mérévillois au [25]. Le , le préfet de l'Essonne a signé l'arrêté de création de la commune nouvelle « Le Mérévillois » entre les communes de Méréville et Estouches.
La commune nouvelle est effective au [26], et Méréville est devenue à cette date une commune déléguée du Mérévillois.
Antérieurement à la loi du [27], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne après un transfert administratif effectif au . Elle est rattachée à l'arrondissement d'Étampes.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription de l'Essonne.
La ville était depuis 1801 le chef-lieu du canton de Méréville[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton d'Étampes.
La commune, qui n'était jusqu'alors membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre, intègre le la communauté de communes de l’Étampois Sud-Essonne créée en 2008. Cette-ci, qui se transforme le en communauté d'agglomération sous le nom de communauté d'agglomération de l'Étampois Sud-Essonne
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Les communes de Méréville, Estouches et Monnerville ont envisagé en 2016 de fusionner en formant une commune nouvelle[24]. Si le conseil municipal de Monnerville a finalement refusé de participer à la fusion, ceux de Méréville et Estouches ont confirmé en leur volonté de constituer la commune nouvelle du Mérévillois au [25]. Le , le préfet de l'Essonne a signé l'arrêté de création de la commune nouvelle « Le Mérévillois » entre les communes de Méréville et Estouches. La commune nouvelle sera effective au [45].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires de 1790 à 1950
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juin 1950 | mars 1965 | Pierre Barberot | Centriste | Conseiller général de Méréville (1958 → 1964) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1965 | octobre 1969 | Georges Mercier | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
octobre 1969 | mars 1977 | Andrée Jossand | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | novembre 1985 | Odile Duvant | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
novembre 1985 | juin 1995 | Guy Cuenot | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
juin 1995 | avril 2014[47] | Louis Auroux | SE-DVD | Retraité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
avril 2014[48],[49] | décembre 2018 | Guy Desmurs | SE-DVD | Cadre dirigeant retraité Maire du Mérévillois (2019[50] → ) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[52].
En 2016, la commune comptait 3 129 habitants[Note 1], en diminution de 2,86 % par rapport à 2010 (Essonne : +3,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 361 | 1 454 | 1 415 | 1 541 | 1 704 | 1 784 | 1 752 | 1 785 | 1 702 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 704 | 1 667 | 1 641 | 1 564 | 1 591 | 1 602 | 1 523 | 1 518 | 1 508 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 562 | 1 509 | 1 477 | 1 455 | 1 481 | 1 574 | 1 527 | 1 565 | 1 580 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 908 | 2 195 | 2 367 | 2 674 | 2 844 | 3 066 | 3 160 | 3 187 | 3 130 |
2016 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 129 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ans ou + | 1,9 |
5,8 | 75 à 89 ans | 8,5 |
13,3 | 60 à 74 ans | 12,0 |
23,9 | 45 à 59 ans | 23,6 |
20,2 | 30 à 44 ans | 20,8 |
17,2 | 15 à 29 ans | 14,9 |
19,2 | 0 à 14 ans | 18,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ans ou + | 0,8 |
4,4 | 75 à 89 ans | 6,7 |
11,3 | 60 à 74 ans | 11,9 |
19,9 | 45 à 59 ans | 20,0 |
21,9 | 30 à 44 ans | 21,4 |
20,6 | 15 à 29 ans | 19,2 |
21,7 | 0 à 14 ans | 20,0 |
Les élèves de Méréville sont rattachés à l'académie de Versailles.
La commune dispose sur son territoire d'une école maternelle publique et de l'école élémentaire Jean-Joseph de Laborde[56] et du collège Hubert-Robert[57].
La commune dispose sur son territoire de la maison de retraite Tournebride[réf. nécessaire].
En 2019, Méréville possède 2 terrains de football, 1 terrain de basket-ball, 1 piste athlétique, un terrain multi-activités, 1 gymnase, 3 terrains de tennis plein air, 1 terrain de tennis couvert et 1 piscine découverte (ouverte seulement l'été).
Pour les randonneurs, la commune est traversée par le sentier de grande randonnée de pays du Hurepoix, qui relie la vallée de la Bièvre, à celle de l'Essonne, via l'Yvette, l'Orge et la Juine[58].
La commune de Méréville dispose en 2011 sur son territoire d'une agence postale[59], d'une brigade de gendarmerie nationale[60] et d'un centre de première intervention[61].
La paroisse catholique de Méréville est rattachée au secteur pastoral de Saint-Michel-de-Beauce-Étampes et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes.
Elle dispose de l'église Saint-Pierre-ès-Liens[62]. Cet édifice comporte des œuvres d'un enfant du village, le peintre Philippe Cara Costea.
Les hebdomadaires Le Républicain et La République du Centre relatent les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 323 €, ce qui plaçait la commune au 4 365e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au 167e rang départemental[63].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Méréville | 2,9 % | 8,1 % | 10,6 % | 19,9 % | 26,3 % | 32,2 % |
Zone d’emploi d’Étampes | 1,8 % | 6,2 % | 15,1 % | 24,9 % | 27,2 % | 24,8 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Méréville | 5,2 % | 16,3 % | 8,6 % | 15,6 % | 12,2 % | 4,8 % |
Zone d’emploi d’Étampes | 2,9 % | 16,1 % | 6,7 % | 14,8 % | 9,2 % | 5,8 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[64],[65],[66] |
Les berges de la Juine et les bois qui l'entourent ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l'Essonne[67].
Le cresson est cultivé sur les berges de la Juine depuis plus d'un siècle[68]. Les cressonnières sont en effet un élément remarquable du paysage, labellisées « paysage de reconquête » depuis 1992 par le ministère de l'Environnement, et classées « Site remarquable du goût »[69].
Le département de l'Essonne est un producteur de cresson de référence : une émission télévisée de France 2 a ainsi présenté en 2017 une visite d'un cressiculteur de Méréville[70].
En 2016[réf. nécessaire], Méréville reçoit à nouveau le label « Site remarquable du goût » et est nommée « Capitale européenne du Cresson ». Fin , la pratique culturale de ce légume à Méréville est entrée à l'inventaire national du patrimoine culturel immatériel sous la référence 2017_67717_INV_PCI_FRANCE_00378.
La halle du début de la Renaissance (env. 1511), son château et son parc, la Colonne Trajane et le lavoir du XVIIIe siècle sont les principaux éléments du patrimoine de la commune.
Au début du XVIe siècle, Louis XII accorde au seigneur local, Bertrand de Reilhac, le droit de tenir quatre foires annuelles ainsi qu'un marché par semaine. Ce dernier fit alors édifier la halle que l'on peut encore admirer de nos jours. Ses proportions sont vastes (40 m x 18 m). Sa charpente et ses quatre rangées de piliers sont en chêne. L'ensemble repose sur des socles de pierre.
La halle accueille aujourd'hui de grandes manifestations culturelles (concerts, opéras, potiers d'art, etc.). Elle est classée aux monuments historiques depuis le [71]. Fête annuelle le week-end de Pâques.
Le château de Méréville est la propriété du conseil départemental de l’Essonne depuis , le domaine de Méréville avec ses fabriques de jardin s'apprécie comme le dernier exemple de jardin pittoresque réalisé à la fin du XVIIIe siècle[72]. Ses démembrements sont soit inscrits soit classés au titre des monuments historiques au fil des années entre 1977 et 2003[73],[74].
Acquise par la commune le [réf. nécessaire] et classée monument historique depuis le , la colonne partie des fabriques du parc du château. Elle fut construite par l'entrepreneur Pailhet entre 1791 et 1792 d'après un dessin d'Hubert Robert qui la nommait « Obélisque antique » et s'était inspiré de la colonne à décoration sculptée qui fut dédiée en 113 par le Sénat romain à l'empereur Trajan.
Haute de 100 pieds (33 mètres), il faut gravir 199 marches pour atteindre le sommet. En 1793, elle fut utilisée par Delambre et son assistant Bellet pour des opérations de mesures de l'arc du méridien terrestre qui devaient servir à déterminer le mètre-étalon (calculé comme la dix millionième partie du quart du méridien terrestre). L'entrée est actuellement gratuite. La colonne offre un panorama à 360° de la Beauce.
Le pont sur la Juine du XVIIe siècle est classé au titre des monuments historiques le [75].
Le lavoir, comme le Moulin du pont, faisait partie des fabriques du parc de Méréville. Il y a quelques décennies, il était encore le lieu de rendez-vous des Mérévilloises qui lavaient leur linge en commentant l'actualité du village : l'écrivain Jean-Louis Bory nous a laissé de truculentes descriptions de ces scènes. Situé au bord de la Juine, dans un cadre des plus pittoresques, le lavoir fut classé au titre des monuments historiques en 1977.
Le clocher, accolé à l'église, fut réalisé en deux périodes, romane au XIIe siècle puis rehaussé au début du gothique au XVIe siècle en même temps que le plan général prenait forme de basilique tout en conservant ses ouvertures de style roman. Il reste de l'époque carolingienne des morceaux des bas-côtés. La nef fut rehaussée au XVIe siècle et elle connut de nombreuses réparations liées à la guerre de Cent Ans, aux guerres de religion, à un ouragan au XVIIe siècle, mais surtout à la Révolution française qui en fit une salpêtrière. La voûte s'effondra en 1799 pour n'être relevée, autant que possible à l'identique, qu'en 1824, cette restauration correspondant au retour des propriétaires du château et de leurs successeurs (familles de Laborde et de Saint-Roman).
En , un incendie d'une crèche de Noël endommagea l'intérieur de l'église. Les orientations de Vatican II furent donc appliquées, ce qui valut à l'église un aménagement très dépouillé.
En 1942, Philippe Cara Costea, natif de Méréville, fils du médecin local, avait offert les deux premiers vitraux contemporains (ceux du chœur). En 1970, il la grande Croix de 6 m de hauteur, sculptée en creux, située derrière le nouveau maître-autel central, dans le cadre des restaurations. En 1998, il crée les douze vitraux contemporains manquants, représentant des événements marquants de la vie de Jésus (Rosaire), vitraux qu'il avait dessinés 55 ans plus tôt.
En plus de la "Trilogie Caracostea", des objets ayant survécu à l'incendie furent restaurés.
Des tableaux religieux des XVIIe et XVIIIe siècles ornent les fonts baptismaux et la nef centrale. Au moins trois sont des objets monuments historiques[76]. Ils furent soit donnés par des pèlerins de retour de Saint-Jacques de Compostelle, soit offerts par les descendants de la famille de Laborde.
Quatre vitraux du XIXe siècle se trouvent sur les bas-côtés.
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Les armes de Méréville se blasonnent : D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux roses, et en pointe d'une gerbe du même.[78]
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