Ménil-Hermei est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 205 habitants[Note 1].
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Ménil-Hermei | |
![]() Le lavoir de la Viéville. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Argentan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val d'Orne |
Maire Mandat |
Katia Halluin 2020-2026 |
Code postal | 61210 |
Code commune | 61267 |
Démographie | |
Population municipale |
205 hab. (2019 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 49′ 35″ nord, 0° 19′ 34″ ouest |
Altitude | Min. 63 m Max. 216 m |
Superficie | 6,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Athis-Val de Rouvre |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est aux confins de la Suisse normande, de la campagne de Falaise et du pays d'Houlme. Son bourg est à 11 km au nord-ouest de Putanges-Pont-Écrepin, à 13 km au sud-ouest de Falaise, à 22 km à l'est de Condé-sur-Noireau et à 26 km au nord-est de Flers[1].
Les Isles-Bardel (Calvados) | Ménil-Vin, Bazoches-au-Houlme | Bazoches-au-Houlme |
Les Isles-Bardel (Calvados) | ![]() |
Bazoches-au-Houlme |
La Forêt-Auvray | Saint-Aubert-sur-Orne | Rabodanges |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fresnaye-Au-Sauvage_sapc », sur la commune de Putanges-le-Lac, mise en service en 1997[10] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 864,5 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à 41 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[14] à 11,2 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[16].
Ménil-Hermei est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,6 %), terres arables (28,4 %), forêts (14,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Mesnillum Hermei dans un manuscrit de 1229, puis dans un autre de 1335, Mesnil Hermer[24] et Mesnillum Hermier au XVe siècle.
L'ancien français mesnil, « domaine rural », transformé en Ménil au début du XIXe comme tous les Mesnil de l'Orne par la volonté d'un préfet de ce département, est à l'origine de nombreux toponymes, notamment en Normandie.
Hermei serait une variante de ermier dérivé de eremu, désignant une terre inculte.
René Lepelley attribue l'origine de Hermei à un anthroponyme[25] ; Albert Dauzat reste plus réservé et la considère obscure[26].
Dans les années précédant la guerre de Cent Ans, en 1321, Philippe V le Long étant roi de France, Jean de Corday achète le fief de « Mesnil-Hermé ». On trouve cité Mesnil Hermer en 1335, dans un pouillé du diocèse de Séez, la cure est à la présentation directe du roi de France (rex Francie).
En 1465, au début du règne de Louis XI, le titre de noblesse de Raoul de Corday du "Mesnil-Hermé" est confirmé. Guillemette de Corday, dame du « Mesnil-Hermé », épouse Guillaume Rault (ou Raoult) écuyer. Marguerite Rault, seule héritière des précédents, épouse en 1506 le seigneur de Cahan Thomas II Williamson (francisé en Oilliamson), chevalier écossais passé en France sous Charles VIII.
En 1568, Anne d'Oilliamson, dame du Mesnil-Hermé, épouse François de Rabodanges, seigneur de Culey et gentilhomme de la chambre du roi Charles IX. Louis III de Rabodanges, seigneur de Culey et du Mesnil-Hermey est élevé en 1649 au rang de marquis par le roi Louis XIV (la seigneurie du Mesnil-Hermei restera dans le marquisat de Rabodanges jusqu'à la fin de l'Ancien Régime).
Avant la Révolution de 1789, Le Mênilhermey dépendait — du point de vue judiciaire — de la sergenterie de Bazoches (subdivision de la vicomté de Falaise). La paroisse faisait partie du doyenné d'Aubigny et était située, comme Falaise, dans l'ancien diocèse de Séez.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1983 | mars 2001 | Michel Gaumont | SE | Enseignant |
mars 2001[27] | avril 2014 | Sylvie Pégat | SE | |
avril 2014[28] | En cours | Christophe Louis | SE | Correspondant service après-vente |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 205 habitants[Note 8], en diminution de 0,97 % par rapport à 2013 (Orne : −3,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Au premier recensement républicain, en 1793, Ménil-Hermei comptait 1 086 habitants, population jamais atteinte depuis.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 086 | 667 | 661 | 710 | 692 | 688 | 644 | 614 | 592 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
589 | 579 | 553 | 518 | 448 | 386 | 365 | 364 | 394 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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383 | 343 | 307 | 280 | 288 | 258 | 291 | 244 | 221 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
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208 | 203 | 210 | 176 | 155 | 176 | 180 | 211 | 203 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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205 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Entre ces deux bourgs, cette route empruntait, contrairement à la route goudronnée actuelle, le tracé du vieux chemin de « Bougas » (orthographe incertaine). C'est par cet itinéraire que l'imposant socle de pierre du monument à Guillaume, dressé au pied du château de Falaise, aurait été acheminé (vers 1850), avec, dit-on, de mémorables difficultés pour l'attelage de chevaux entre le pont de la Forêt et le bourg du Ménil-Hermei.
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