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Murat (commune déléguée) est une ancienne commune française située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Murat (commune déléguée)

Vue aérienne du centre-ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Maire délégué
Mandat
Gilles Chabrier
2017-2020
Code postal 15300
Code commune 15138
Démographie
Gentilé Muratais, Murataise
Population 1 880 hab. (2014)
Densité 289 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 06′ 38″ nord, 2° 52′ 10″ est
Altitude Min. 868 m
Max. 1 360 m
Superficie 6,5 km2
Élections
Départementales Murat
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Murat
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne
Murat (commune déléguée)
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Murat (commune déléguée)
Géolocalisation sur la carte : France
Murat (commune déléguée)
Géolocalisation sur la carte : France
Murat (commune déléguée)

    Elle fusionne le avec la commune de Chastel-sur-Murat pour constituer la commune nouvelle de Murat[1]. Elle est le chef-lieu de cette nouvelle commune[1].


    Géographie



    Localisation


    Murat est située au pied des contreforts orientaux des monts du Cantal, dans la vallée de l'Alagnon, qui était le principal lieu de passage au travers du Massif central. Elle est entourée par trois rochers basaltiques qui sont les vestiges d'anciennes cheminées volcaniques : le rocher de Bredons, où se trouve un prieuré, le rocher de Bonnevie, où se trouve la statue de Notre-Dame de la Haute-Auvergne et le rocher de Chastel. Un marché a lieu chaque vendredi matin.


    Transports


    Murat est directement reliée par des routes départementales aux deux principales villes du département : Aurillac (49 km) et Saint-Flour (26 km). La station de ski du Lioran se trouve à mi chemin sur la route d'Aurillac.

    Murat est desservi par le train qui assure le transport de voyageurs vers le nord jusqu'à Clermont-Ferrand (avec une correspondance éventuellement à Neussargues) et vers le sud jusqu'à Aurillac et Figeac. Murat se trouve sur la Ligne de Figeac à Arvant qui comporte une voie unique non électrifiée à fort gradient. Celle-ci a fait l'objet d'une remise à neuf au début des années 2010.


    Toponymie


    Orgues du rocher de Bonnevie.
    Orgues du rocher de Bonnevie.

    Attestée sous les formes Muratum en 1095, de Murat en 1279 [2].

    Il est actuellement retenu que le toponyme vient du terme générique de langue occitane Murat[3] qui désigne, notamment au Moyen Âge, un village fortifié[4]. C'est un toponyme occitan fréquent que l'on retrouve par exemple à Murat-sur-Vèbre, dans le Tarn.

    Ce terme d'ancien occitan est lui-même une dérivation directe du latin muratus, qui signifie « agglomération entourée de murs »[5],[6]. La ville corse de Murato vient également de cette racine latine via le corse.


    Histoire


    L'origine de Murat est inconnue. La première mention historique remonte à 270 apr. J.-C. : son nom est indiqué dans les prédications de saint Mamet, venu apporter les « lumières de l'évangile » dans la région. Il n'existe pas d'autre témoignage jusqu'en 1008. À cette date, un document indique que Murat est une vicomté puissante, avec un château établi depuis longtemps. La ville est alors une place fortifiée. En 1283, elle est dénommée dans un traité « Castrum apud castrum de Murat », c'est-à-dire « forteresse appuyée au château de Murat. Un document indique qu'en 1044, Henri le Noir, le roi de Germanie, aurait assiégé le château mais ce fait est peu vraisemblable. Il existe un Grand Sceau en bronze du Seigneur de Rochafort Seigneur de Murat (60 mm), figurant un chevalier coiffé d'une cervelière (ca) XIIe-XIIIe[7],[8].


    Moyen Âge


    On possède plus de renseignements sur cette époque. La vicomté de Murat était très vaste et dépendait de la vicomté de Carlat ; ses vicomtes rendaient hommages aux vicomtes de Carlat.

    Lors de son dénombrement en 1697, elle comprenait :

    Les revenus de la ville provenaient de la vente des bovins de race Salers et des fromages, exportés généralement vers le midi. Le blé occupait aussi une part importante du commerce. Les habitants de Murat obtinrent les privilèges de municipalité : permission en 1263 aux habitants d'élire trois consuls (qui n'avait qu'un pouvoir exécutif, les décisions importantes étant prises par les habitants réunis au son de la cloche), droit d'octroi sur toute marchandise pesée au poids de la commune, droit d'usage dans les bois du seigneur.

    La charte de la ville de cette époque fournit certaines informations sur le cadre juridique et les peines encourues  :

    Durant cette époque, Murat a subi à plusieurs reprises des dommages liés aux guerres et aux conflits entre seigneurs. En 1265, le seigneur d'Apchon vient ravager des terres de la vicomté (le vicomte part en guerre et le fait prisonnier). Mais la période la plus noire fut celle de la guerre de Cent Ans : en 1357, les Anglais qui occupent Brioude viennent piller Murat. Ils reviennent cinq ans après, saccager les alentours de Murat, détruisant à cette occasion trois châteaux des environs (voir château de Bonnevie). À la suite de ces guerres, la ville perd la moitié de ses habitants. Une deuxième puis une troisième enceinte sont construites.


    Temps modernes


    Le XVIIe siècle est caractérisé par des famines et épidémies : en 1630, le nombre de décès double, une grande famine éclate en 1632, l'hiver de 1649 se prolonge à tel point que les gens demandent des prières publiques, l'hiver de 1663 est très dur et, en 1693-1694, la ville subit 180 décès en quelques mois. En 1696, Marcelline Pauper de la Congrégation des sœurs de la charité de Nevers, fonde une Maison de son ordre dans la ville de Murat pour venir en aide aux malheureux. Paradoxalement, c'est durant ce siècle que la ville se développe le plus. Les commerces sont florissants : une vingtaine d'auberges et d'hôtels, une trentaine de tisserands, une quinzaine de boucheries et de médecins, des avocats, notaires, procureurs, orfèvres, lapidaires, sculpteurs, peintres.


    Révolution française et Empire


    Les révolutionnaires de Murat avaient une importante préoccupation : donner une place importante à Murat dans le nouveau découpage administratif. Ils réussissent assez bien : la ville est érigée en commune en 1790 par démembrement de Bredons et devient chef-lieu de district, au détriment d'Allanche. Durant cette période, l'église Saint-Martin est utilisée comme halle au blé, l'hôpital est transféré au couvent Saint-Gal et les administrations prennent place au couvent des dominicaines. Tous les suspects sont envoyés à Aurillac : les Muratais ne verront pas la guillotine.


    Époque contemporaine


    La restauration, la monarchie de juillet et la révolution de 1848 ont peu d'impact sur Murat. Mais il faut noter l'arrivée du chemin de fer en 1866 qui vient rompre l'isolement de la ville et qui est réalisée par la Compagnie du chemin de fer du Grand Central.


    Les deux guerres mondiales

    Au XXe siècle, les deux guerres mondiales provoquent de lourdes pertes pour Murat. 102 jeunes Muratais périssent lors de la guerre de 1914-1918 et 7 autres pendant la campagne de 1939-1940.


    Les Maquisards de la Seconde guerre mondiale

    Hamburg, Mémorial du Camp de concentration de Neuengamme: bois mémorial, monument pour les maquisards déportés et assassinés de Murat (Cantal)
    Hamburg, Mémorial du Camp de concentration de Neuengamme: bois mémorial, monument pour les maquisards déportés et assassinés de Murat (Cantal)

    Mais la véritable hécatombe vient des déportations. Le , peu après le débarquement en Normandie, alors que des gendarmes allemands accompagnés de miliciens viennent procéder à des «arrestations», une soixantaine de résistants pénètrent dans Murat, y prennent position puis ouvrent le feu sur les Allemands. Ces derniers commencent d'abord par se défendre, mais finissent par battre en retraite avec quelques otages. L'opération provoque la mort d'Hugo Geissler, le chef du KDS, ainsi que de 6 gendarmes et 2 miliciens, tandis que les résistants ne comptent qu'un blessé léger. Les Allemands reviennent en représailles le . Ils détruisent 10 maisons, « contrôlent » 300 personnes et en gardent captifs 117, tous des hommes âgés de 16 à 50 ans. 87 d'entre eux ne reviendront pas des camps de concentration. Les Français de Murat furent déportés, via Compiègne, certains vers Neuengamme et la plupart vers Bremen-Farge. La commune est décorée de la Croix de guerre 1939-1945[9].

    Au début de , la ville de Murat dévoile un monument commémoratif à Neuengamme pour se souvenir de ce qui s'était passé à Murat et pour garder la mémoire des habitants déportés et morts[10],[11], [12]. Les colonnes de basalte de Murat (commune déléguée) font témoignages pour le deuil et le souvenir pour les maquisards qui en juillet 1944 étaient déportés et au cours du temps assassinés dans le camp de concentration Neuengamme et ses dépendances régionales. Des 103 hommes 75 étaient tués.[13]


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Hôtel de ville.
    Hôtel de ville.
    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Cantal.

    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2014 décembre 2016 Gilles Chabrier[14] DVD commerçant
    mars 2008 mars 2014 Bernard Villaret DVD  
    mars 2001 mars 2008 Martine Mahtouk UMP conseillère régionale
    1983 mars 2001 Emmanuel Grèze RPR conseiller général, conseiller régional

    Source[15]


    Jumelages



    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17],[Note 1].

    En 2014, la commune comptait 1 880 habitants, en diminution de −7,16 % par rapport à 2009 (Cantal : −1,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6182 2982 4652 4632 9412 5032 6502 5912 699
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5362 6042 6662 8613 0533 0113 1413 2033 391
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 0993 0712 8312 7172 6282 7492 4682 5042 435
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2010 2014
    2 4382 5872 6052 4352 4092 1532 0531 9831 880
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement


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    Économie


    Un gisement à ciel ouvert de diatomite est exploité et transformé dans une usine située à Murat.
    Un gisement à ciel ouvert de diatomite est exploité et transformé dans une usine située à Murat.

    La ville possède plusieurs établissements du secteur agro-alimentaire à destination des exploitations agricoles environnantes : affineur (transformation du lait), minoterie, alimentation pour bétail. La diatomite, forme fossilisée des diatomées utilisée comme adjuvant de filtration de produits alimentaires (vin, bière…) est extraite d'une carrière proche et est transformée par calcination. La ville fait office de pôle de services pour les communes voisines grâce notamment à la présence d'un tissu de commerces et d'un hôpital de 2e classe. Enfin les monts du Cantal et la partie ancienne de la ville génèrent une activité touristique significative.

    La commune a construit sept centres de télétravail, dotés de l'équipement professionnel nécessaire à un salarié : Internet en Wi-Fi, imprimante, visioconférence et salle de réunion.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    À Murat


    Aux environs


    Trains touristiques

    Plusieurs trains touristiques desservent Murat :


    Cornet de Murat

    Cornet de Murat.
    Cornet de Murat.

    La commune a comme spécialité le cornet de Murat, biscuit roulé à la main en forme de cornes, garni de fromage blanc soufflé à la chantilly.


    Personnalités liées à la commune



    Littérature



    Films



    Héraldique


    La commune de Murat porte (dessin de gauche) :

    • « D'azur à trois murs en fasces d'argent, maçonnés de sable, le premier crénelé de cinq pièces, le deuxième de quatre, le troisième de trois, et ouvert du champ. »
    • Armes parlantes.

    Malte-Brun, dans la France illustrée (1882), donne ceci (dessin de droite) :

    • « D'azur, à la tour donjonnée de trois pièces d'argent, ajourée et maçonnée de sable. »

    Il s'agit probablement de l'ancien blason enregistré par D'Hozier.




    Voir aussi


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    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    2. Madame Ferrières était professeur de mathématique au collège des jeunes filles à Murat. Elle aidait à cacher les enfants juifs et à les enseigner en clandestinité. Les enfants étaient sauvés par les gens qui l'aidaient et par cela évadaient les Allemands, de la mort. Ferrières était la première Française qui a reçu l'honneur de Juste parmi les nations et la deuxième personne française. Elle était la belle-sœur de Jean Cavaillès. L'autre dame professeur Marthe Cambou (Barnet) a reçu cet honneur en 2004. En plus Marie Sagnier (1898-1996), la directrice du collège, s'engageait forte et reçut l'honneur en 1985. Pour Madame Sagnier qui s'engageait après la guerre à Clermont-l'Hérault on y dévoilait une plaque commémorative

    Références


    1. « Arrêté n° 2016 - 1480 du 16 décembre 2016 », sur Préfecture du Cantal - Recueil des actes administratifs - p 43-44, publié le 22 décembre 2016 (consulté le ).
    2. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France.
    3. Cristian Omelhièr, Petit Dictionnaire Français-Occitan d'Auvergne, Ostal del Libre, 2003, p. 296, (ISBN 2-914662-06-8)
    4. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie occitane, Bordeaux, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud Ouest université », (ISBN 9782879012155), « A propos de quelques noms de rues et de villes », p. 92
    5. Stéphane Gendron - Les noms des lieux en France: essai de toponymie, Page 141.
    6. Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des Noms de Lieux en France, Librairie Guénégaud, réédition 1984, p. 486, à Mur-de-Barrez
    7. Sceau en bronze du Seigneur de Rochafort Seigneur de Murat - 1.
    8. Sceau en bronze du Seigneur de Rochafort Seigneur de Murat - 2.
    9. Liste des communes décorées de la Croix de guerre 1939-1945. [PDF]
    10. Antoine Sauret, Robert Navarre: L'indicible horreur du calvaire des déportés. En: Cantal Ouvrier et Paysan, mai 1965.
    11. Klaus Witzeling: Bekannte Orte, historisch gesehen. (titre traduit en français : Lieux connus, au point de vue historique) En: Hamburger Abendblatt du 29 mai 2012, Supplément Museumswelt Hamburg, Frühjahr 2012, p. 16
    12. Senatorin weiht Mahnmal für Deportierte aus Murat ein. (titre traduit en français : Sénateur de Hambourg inaugure le mémorial pour les déportés de Murat) En: Bergedorfer Zeitung, du 7 Juin 2012.
    13. Murat dans la tourmente
    14. Conseil municipal de Murat.
    15. Certaines informations sont extraites de l'article de M. Philippart: Murat à la fin du XIXe siècle : une cité, un maire, un journal.
    16. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
    20. Roger Géraud, Ce Cantal qui nous gouverne, Éditions La Palatine, , p. 145.
    21. « Maison dite du Bailliage », notice no PA00093562, base Mérimée, ministère français de la Culture
    22. « Ancien tribunal », notice no PA00093743, base Mérimée, ministère français de la Culture
    23. « Maison consulaire », notice no PA00093565, base Mérimée, ministère français de la Culture
    24. « Murat (France) - Les Jacquemarts d’une maison particulière », sur Notre patrimoine horloger (consulté le )
    25. Maurice Colinon, Guide de la France religieuse et mystique, Tchou, , p. 480.
    26. « Château d'Anteroches », notice no PA15000039, base Mérimée, ministère français de la Culture
    27. Informations et réservations à l'office du tourisme de Saint-Flour
    28. Abbé Chaumeil
    29. "Mes parents possédaient de nombreux châteaux, entre autres "Aubijou", dans le Cantal, leur fief électoral, ayant appartenu à Jean II le Bon, passé aux La Tour d'Auvergne, puis aux La Rochefoucauld et aux Rohan-Chabot, pour échoir au maréchal de Castellane, dont la mère était issue de cette dernière famille. Ils dépensaient beaucoup d'argent pour les habitants de la contrée, au détriment des réparations nécessaires". Boni de Castellane, Comment j'ai découvert l’Amérique, mémoires, Paris Les éditions g. grès et Cie, chapitre V, "Aubijou" est situé à Marcenat.
    30. critique du livre Chère Mademoiselle ...



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