Moyencourt-lès-Poix est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Moyencourt-lès-Poix ne doit pas être confondue avec une autre commune de la Somme située plus à l'est, Moyencourt.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Urbanisme
Typologie
Moyencourt-lès-Poix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (84,1%), zones agricoles hétérogènes (8,1%), forêts (7,8%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le village, souvent dénommé Moyencourt-en-Vimeu a été désigné comme: Media curia (Daire), Maiencort en 1145 (Everard évéque d'Amiens, Cartulaire. St Jean) et en 1275 (Dom Grenie), — Mediaucurtis en 1151, Maiencurt en 1190 (Thibaut, évéque d'Amiens), en
1226 (ean de Conty. Archives de St-Quentin de Beauvais), Moyencourt en 1229 (Jean de Conty. Daire.), en 1562( Democharès), en 1757. 'Cassini) et le 17 brumaire an X, Maiencourt en 1261 (Tit. de la chapelle S. Nicolas) et en 1301 (Pouillé), Moiencourt en 1421 (Sceau de Jean de Moyencourt) et en 1588 (Reg. aux comptes d'Amiens), Miencourt en 1648 (Pouillé général), Moyencour en 1733 (G. Delisle) et en 1778 (De Vauchelle)[9].
La Commune, instituée sous la Révolution française sous le nom de Moyencourt, a pris en 1908 celui de Moyencourt-lès-Poix[10]..
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Sous l'Ancien Régime, le village relevait du diocèse, de l'élection et de l'archidiocèse d'Amiens, de la prévôté de Beauvaisis à Amiens et du doyenné de Poix[9].
Moyencourt-lès-Poix a été le siège d'un aérodrome militaire français de la Première Guerre mondiale. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il servit à l'aviation allemande, de à juillet 1942 sous le nom de «Flugplatz Poix – Öst»[11].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Poix-de-Picardie[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[12],[13]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [14], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[15].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [16].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2019, la commune comptait 183 habitants[Note 3], en augmentation de 8,93% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
442
492
491
508
531
513
517
504
460
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
447
409
389
348
352
327
311
297
267
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
248
247
232
187
205
200
175
197
185
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
158
153
171
172
159
159
163
165
180
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
183
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Équipements municipaux
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
La salle des fêtes, construite en 1953, a été rénovée, mise aux normes et rendue accessible aux personnes à mobilité restreinte (PMR) en 2018, pour un coût de 170 000 €, dont 90 000 € restent à la charge de la commune[25].
La mairie est, elle, mise aux normes d'accessibilité en 2019[26].
Culture locale et patrimoine
Façade de l'église
Lieux et monuments
Église Saint-Martin. Une statue équestre de l'évêque de Tours se trouve au-dessus du portail d'entrée. Elle date de la construction de l'église, fin XVIIIesiècle[27].
Église Saint-Martin
Statue de Saint-Martin sur la façade principale
Le côté de l'église
Le chevet de l'église et la sacristie
Chapelle de l'Ecce Homo, créée primitivement par Adam de Moyencourt, seigneur local au XIIIesiècle, revenu indemne des Croisades. Reconstruite plusieurs fois, les derniers travaux, de 1986, conservent son soubassement de brique et ses murs en torchis[27].
Chapelle funéraire avec cloche de Dame Perrine Domon (Ferme de Ménesvillers). Elle est issue d'une donation faite en 1170 à l'abbaye du Gard[27].
Château en pierre et brique de style Louis XIII[28], avec un fronton avec armes sculptées, et son parc[29].
La «maison du Bailly» correspond à une poterne du château qui abrite une Vierge à l'enfant[27].
La maison du Bailly, à l'entrée du château.
Statue de la Vierge de la Maison du Bailly
La maison du Bailly
Le Château
Entrée du cimetière
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Adam de Moyencourt est le seigneur du village au XIIIesiècle, il participe aux croisades[27].
En 1666, l'église contenait une épitaphe retraçant la généalogie de la famille fe Moyencourt: «À la mémoire de nobles seigneurs de MOYENCOURT, Messires: Adam, chevalier, seigneur de MOYENCOURT, mort en 1218; père de Firmin, mort en 1254; père de Gaultier, mort en 1286; père de Raoul, mort en 1339; père de Vincent, mort en 1360; père de Robert Ier mort en 1402; père de Pierre, mort en 1443; père de Jean Ier, mort en 1497, père de Robert II, mort en 1504; père de Jean II dit Hector de MOYENCOURT, chevalier, seigneur dudit lieu, qui trépassa le , et de noble dame Philippine d'Aumalle, sa femme, qui trépassa le , père et mère de Hector de MOYENCOURT, chevalier, seigneur dudit lieu, qui mourut le ; et aussi noble dame Suzanne de Clairy, sa «femme, qui mourut le ; ces deux derniers morts père et mère de Pierre de MOYENCOURT qui fit ériger ce monument, avec Noël, son fils aîné, l'an du Seigneur 1598[30]».
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi: de gueules à la bande d'argent, chargée en chef d'une croisette fichée de sable, au chef d'or chargé de trois croisettes potencées aussi de sable.
Moyencourt-lès-Poix, histoire d'un village picard, ouvrage collectif.
Cuvillier-Morel d'Acy, Notice historique et généalogique sur les premiers sires de Poix, sur les seigneurs et la maison de Moyencourt (en Picardie) depuis l'an 1175 jusqu'en 1868, Chez l'auteur à Paris, , 80p. (lire en ligne), sur Gallica.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
J. Garnier, «Dictionnaire topographique du département de la Somme», Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, Duval et Herment (Amiens) et J.-B. Dumoulin (Paris), 3e série, t.IV, , p.95 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
«La clique a rangé ses instruments à Moyencourt-lès-Poix: La commune a perdu sa «clique», qui participait aux manifestations depuis 1964», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Avec le soutien de Louis Paillart, maire à cette date de Moyencourt-lès-Poix et d’un édile de Croixrault, la clique de Moyencourt-Croixrault est créée en 1964. Puis, soutenue par Jean Leriche, maire à cette époque de Fricamps, celle-ci deviendra jusqu’en décembre 2016, la clique de Moyencourt–Croixrault–Fricamps. La clique accompagnera fidèlement les manifestations de ces villages lors des fêtes locales ou des cérémonies officielles du 8 mai, du 14 juillet et du 11 novembre».
Matthias Schweisguth, «Salle des fêtes rénovée - Belle pour faire la fête: La commune a profité de la mise aux normes pour rénover entièrement la salle des fêtes de 1953», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no3505, , p.24.
Matthias Schweisguth, «La mairie sera rendue accessible à tous», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no3535, , p.26.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.162-163 (ASINB000WR15W8).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии