Frémontiers est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Frémontiers | |
![]() La mairie de Frémontiers, et, derrière, l'école. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | CC Somme Sud-Ouest |
Maire Mandat |
Alain Domart 2020-2026 |
Code postal | 80160 |
Code commune | 80352 |
Démographie | |
Gentilé | Frémontois |
Population municipale |
157 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 45′ 35″ nord, 2° 04′ 31″ est |
Altitude | Min. 67 m Max. 165 m |
Superficie | 12,89 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ailly-sur-Noye |
Législatives | 4e circonscription de la Somme |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.fremontiers.fr/ |
modifier ![]() |
Frémontiers est un village rural de la vallée des Évoissons, au sud de la Somme, situé à 23 kilomètres au sud-ouest d'Amiens, à 37 km au nord de Beauvais et à 76 km au nord-est de Rouen..
Il se trouve sur l'ancienne route nationale 320 (actuelle RD 320) reliant Poix-de-Picardie à Conty, et est accessible par la sortie 17 de l'autoroute A16.
En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].
La commune compte un larri (pelouse calcicole) au lieu-dit de la montagne d’Uzenneville, classé Natura 2000 pour la biodiversité remarquable qu’il abrite[2].
![]() |
Moyencourt-lès-Poix | Namps-Maisnil | Conty | ![]() |
Famechon | N | Valennes | ||
O Frémontiers E | ||||
S | ||||
Bergicourt | Brassy | Contre |
Frémontiers est drainée par le ruisseau des Évoissons, un affluent de la Selle, qui se jette elle-même dans le fleuve côtier la Somme.
Frémontiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,1 %), forêts (37 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), eaux continentales[Note 3] (3 %), zones urbanisées (2,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Le nom de Frémontiers viendrait d'un toponyme romain signifiant Monastère entouré de frênes.
Le « suffixe » -montiers est présent également dans le patronyme Forest-Montiers qui fait référence à un monastère.
Le nom du village était orthographié Fremoutiers en 1793, Fresmontier en 1801. Il ne prendra sa graphie actuelle qu'ultérieurement[10].
L'église est datée du XIVe siècle[11].
Deux châteaux sont mentionnés du IXe siècle au XVIe siècle :
- au nord celui du mont Pertuy. À proximité, le lieudit la Justice évoque la présence probable d'une potence[11] ;
- à l'ouest, le château de Lamotte, qui sera réuni à la seigneurie de Famechon.
Ces deux constructions ne sont plus que des ruines en 1899[11].
Les traces d'un couvent témoignent de l'établissement d'un lieu de culte ancien[11].
La seigneurie dépendait de la châtellenie de Conty et de la seigneurie de Wailly (château de mont Perthuy).
Une construction massive, édifiée au chef-lieu avant la Révolution, est désignée par le nom de château en 1899. Elle est un pied-à-terre pour la comtesse de la Rochefoucault, descendante des de Morgan[11].
Durant la guerre franco-allemande de 1870, les troupes allemandes ont séjourné dans le village en 1870-1871. Deux jeunes ont trouvé la mort pendant les combats dus à cette guerre.
Il existait encore en 1899 le hameau de Uzenneville, situé à un kilomètre du chef-lieu et qui comptait alors comptait 68 habitants[11].
Durant la Seconde Guerre mondiale, le village fut le lieu de combats le , lors de la bataille de France, pour tenter de freiner l'ennemi à partir de la position surplombante que constituait le plateau. Lors de la bataille de Frémontiers, 33 soldats du troisième bataillon du 21e régiment d’infanterie sont tués par l'envahisseur allemand.
Ils avaient tenté de s’opposer à l’ennemi qui franchissait la rivière de Poix. Un monument en mémoire de cet événement se trouve sur la route de Brassy[12].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Conty[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton d'Ailly-sur-Noye.
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Conty, créée par un arrêté préfectoral du 23 décembre 1996, et qui s’est substituée aux syndicats préexistants tels que le SIVOM et le SIVU de la coulée verte. Cette intercommunalité est renommée communauté de communes du Contynois en 2015, à la suite de la disparition du canton.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d’Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[13],[14]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[15], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[16].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest, dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1933 | Joseph Debeauvais | |||
1936 | Gédéon Harger | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Geneviève Culot | ||
mars 2008[18] | 2009 | Philippe Harger | ||
2009 | En cours (au 8 octobre 2020) |
Alain Domart | Réélu pour le mandat 2020-2026[19],[20] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 157 habitants[Note 4], en augmentation de 2,61 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
248 | 265 | 270 | 271 | 341 | 343 | 347 | 345 | 338 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
348 | 340 | 391 | 303 | 281 | 269 | 244 | 262 | 218 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
233 | 223 | 185 | 173 | 188 | 168 | 189 | 186 | 180 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
164 | 163 | 165 | 141 | 146 | 180 | 180 | 172 | 151 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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155 | 157 | - | - | - | - | - | - | - |
Une randonnée mycologique est organisée par la communauté de communes et la Société linnéenne de Picardie à l'automne dans le Bois de Frémontiers. La 9e édition a eu lieu le 15 octobre 2016[24].
Un enfant de la commune, le sergent Choffin, a perdu la vie pendant la conquête de Madagascar[11].
Le sergent-chef Maurice Vitrey, tué pendant la Bataille de France au début de la Seconde Guerre mondiale. Une stèle commémorative particulière a été édifiée dans la forêt de la vallée du Talon, au bord d‘un chemin, là où il est tombé[31].
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