Aumale se trouve dans la vallée de la Bresle. Elle est desservie par l'échangeur 12 (situé à 4 km) de l'A29 (Saint-Quentin-Amiens-Le Havre). Située dans la Seine-Maritime, elle est limitrophe des départements de l'Oise et de la Somme.
La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[1].
Hydrographie
La ville est traversée par le fleuve côtier la Bresle.
La Bresle passe le long de l'ancienne minoterie.Lambotte
La Bresle au hameau du Cardonnoy, surplombé par le viaduc autoroutier.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Arnoult», sur la commune de Saint-Arnoult, mise en service en 2001[8] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2°C et la hauteur de précipitations de 766,9 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Abbeville», sur la commune d'Abbeville, dans le département de la Somme, mise en service en 1922 et à 38 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,2°C pour la période 1971-2000[12] à 10,6°C pour 1981-2010[13], puis à 11°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Aumale est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Aumale, une agglomération inter-régionale regroupant 2 communes[18] et 2 420 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].
La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (29,1%), terres arables (24,8%), forêts (19,6%), zones urbanisées (16,7%), zones agricoles hétérogènes (8,1%), zones humides intérieures (1,6%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Attestée en 1086 - 1089 sous la forme Albamarla[25],[26].
Albamarla est une latinisation médiévale pour le terme gallo-roman *ALBAMARGILA composé des éléments ALB- «blanc» et MARGILA > marle «marne» (dialecte normand masle / mâle. Toponymes Les Maslières / La Malière)
Le terme margila est lui-même dérivé du gaulois marga. Albamargila serait le calque du celtique glisomarga «argile blanche», gliso- ayant donné le français glaise (cf. irlandais gel, blanc)[27].
Le latin vulgaire alba a survécu dans le français moderne «aube», employé dans un sens métaphorique, mais qui a pu être utilisé au sens littéral de «blanc» au Moyen Âge. Cf. Aubevoye.
La forme francisée d'Albamarla est Albemarle.
Histoire
Article détaillé: Liste des comtes et ducs d'Aumale.
En 996, le premier seigneur d'Aumale, Guérinfroy, bâtit un château fort et fonde une collégiale que desservent six chanoines. Elle devient par la suite l'abbaye Saint-Martin d'Auchy.
Aumale est érigée en comté en 1070 par Guillaume le Conquérant en faveur d'Eudes de Champagne. En 1194, Philippe-Auguste s'empare de ce comté[réf.nécessaire] et le donne à Simon de Dammartin antérieurement à sa conquête de la Normandie. En 1196, les pierriers de Philippe Auguste, détruisirent une tour lors du siège d'Aumale.
Bataille d'Aumale, le .
Le titre de comte puis duc d'Albemarle (sous une forme latinisée du nom d'Aumale) n'est dès lors plus que nominal en Angleterre, comme d’autres titres normands. Au sein du royaume de France, le comté subsiste sous son nom d'Aumale.
Jeanne, fille de Simon de Dammartin, porte le comté dans la maison de Castille, qui le conserve jusqu'en 1342. Il est assiégé et conquis par les Anglais avant 1415, alors qu'il est défendu par André de Rambures. Il passe par mariage dans celle d'Harcourt, d'où il est transmis dès 1471 à René II de Lorraine par son mariage avec Jeanne d'Harcourt.
En , Aumale est pillée par les troupes bourguignonnes de Charles le Téméraire qui reviennent du siège de Beauvais. Sous Claude II, petit-fils de René II, ce comté est érigé en duché-pairie, 1547.
Henri IV y est blessé dans un combat livré contre les Espagnols en 1592.
Anne de Lorraine, petite-fille de Claude II, épouse en 1618, Henri de Savoie, duc de Nemours, et porte le duché d'Aumale dans la maison de Savoie, où il reste jusqu'en 1675.
Il est alors acheté par Louis XIV pour le duc du Maine, son fils légitimé.
Enfin, par le mariage d'une petite-nièce de ce prince avec le duc d'Orléans (1769), il entre dans la maison d'Orléans, et le titre est porté par le cinquième fils du roi Louis-Philippe.
Le bourg était jadis renommé pour ses serges, étoffes, tanneries, faïences, industries prospères qui ont disparu. Sa foire était célèbre dès le XIesiècle. La production textile, ruinée pendant la guerre de Cent Ans, reprend au XVIesiècle et se développe au XVIIesiècle, les troupes royale étant habillées en serge d'Aumale[28],[Note 7]
Il est desservi depuis 1873 par le chemin de fer, avec la mise en service de la Gare d'Aumale sur la section d'Abancourt à Longroy - Gamaches de la ligne de Paris au Tréport. Elle était également le terminus, en 1901, de la ligne de chemin de fer secondaire venant d'Amiens des chemins de fer départementaux de la Somme, jusqu'au prolongement de cette ligne à Envermeu en 1906. Cette ligne, concédée à la Société générale des chemins de fer économiques (SE), ferme au service voyageur en 1940, et à tout trafic en 1947.
Le marché d'Aumale, dans les années 1900.
Autre vue de la place du Marché, à la même époque.
La gare d'Aumale, avant 1918 On voit au premier plan les voies de la ligne du chemin de fer secondaire à voie métrique Amiens - Envermeu, et, au second plan, près du bâtiment de la gare, les voies de la ligne Paris - Le Tréport.
Seconde Guerre mondiale
Durant la bataille de France de la Seconde Guerre mondiale, Aumale est bombardée le , ce qui cause un gigantesque incendie qui dura plus de 15 jours et détruisit une grande part de la ville. Quinze personnes sont tuées pendant ce bombardement, qui se poursuit par des mitraillages de colonnes de réfugiés belges. Un nouveau bombardement a lieu le . Le , des colonnes de la Wehrmacht traversent Aumale, toujours en feu, pour atteindre Rouen.
En 1941, un recensement indiquait que 213 des 512 immeubles de la ville étaient détruits, 65 autres étaient inhabitables, et 5 des 11 bâtiments municipaux détruits[29].
Politique et administration
L'hôtel de ville.
Rattachements administratifs et électoraux
Avant la Révolution, Aumale était le siège d'un duché englobant 23 paroisses, situées sur les deux rives de la Bresle, dans le périmètre naturel du rayonnement de son chef-lieu.
Le duché ressortissait de l'élection et du bailliage de Neufchâtel, dans la généralité de Rouen.
Le canton dont elle devint le chef-lieu en 1793, fut rattaché à l'arrondissement de Neufchâtel, lui-même rattaché en 1926 à l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime, en région Normandie. Pour l'élection des députés, Aumale dépend depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.
La ville était le siège de la communauté de communes du canton d'Aumale, constituée le .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants.
Les communautés de communes de Blangy-sur-Bresle et du canton d'Aumale, dont aucune n'atteignait le seuil légal, ont donc été amenées à fusionner.
Cela aboutit à la création au de la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle[31],[32], dont la commune est désormais membre.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].
En 2019, la commune comptait 1 986 habitants[Note 9], en diminution de 13,24% par rapport à 2013 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 800
1 815
1 720
1 902
1 980
2 003
2 004
2 218
2 087
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 160
2 139
2 229
2 133
2 231
2 155
2 296
2 219
2 328
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 383
2 417
2 412
2 506
2 482
2 402
2 350
2 152
2 462
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2 716
2 833
2 825
2 876
2 690
2 577
2 447
2 428
2 279
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 024
1 986
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,4%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,5%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,6% la même année, alors qu'il est de 26,0% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 934 hommes pour 1 079 femmes, soit un taux de 53,60% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,90%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,6
90 ou +
4,2
13,7
75-89 ans
17,0
21,7
60-74 ans
22,5
20,0
45-59 ans
19,6
15,0
30-44 ans
11,5
14,2
15-29 ans
13,1
13,8
0-14 ans
12,1
Pyramide des âges du département de la Seine-Maritime en 2018 en pourcentage[45]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
6,4
75-89 ans
9,4
16,3
60-74 ans
17,3
19,7
45-59 ans
19,3
18,5
30-44 ans
17,7
19,1
15-29 ans
17,5
19,4
0-14 ans
17
Manifestations culturelles et festivités
Foire du printemps et aux vins le 2eweek-end de mai.
Fête de la Saint-Guignolet le dernier dimanche d'août.
Salon du livre le 1ersamedi d'octobre.
Foire Saint-Martin le 10 novembre.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre-Saint-Paul, reconstruite de 1508 à 1610 après les destructions de Charles le Téméraire de 1472. Le portail latéral Sud est attribué à Jean Goujon. Vitraux du XVIesiècle, chœur et abside à clefs pendantes, caveau de la famille des ducs d'Aumale [46], cuve de la chaire en bois sculpté du XVIesiècle.
Les voûtes du chœur et de l'abside sont remarquables. La nef, longtemps restée plus basse et sommée d'une voûte en bois, a été surélevée et sommée d'une voûte en pierre lors d'une campagne de travaux menée de 1889 à 1894. C'est aussi de cette époque que datent la réfection de la chaire et celle des sols
L'église d'Aumale est classée Monument Historique depuis 1862[47]. Un programme de restauration de la nef est en cours depuis 2008.
Église Saint-Pierre-Saint-Paul
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Chevet de l'église.
Façade nord de l'église, située à flanc de colline, d'où l'on a une vue dégagée sur la campagne avoisinante.
Clé de voûte pendante de l'église.
Clés de voûte polychrome du chœur de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Panneaux sculptés de la chaire de l'église.
L'Hôtel-de-Ville.Boutiques, place des Marchés.
Hôtel de ville, ancien hôtel particulier acquis par la ville en 1763, dont la tour et la partie gauche datent du XVIesiècle et l'autre aile, bien que du même style, date du XVIIesiècle. À l’intérieur, une collection de faïences rappelle l’existence à Aumale de deux manufactures entre 1811 et 1834[48]. Les changements de nom de la rue où il se trouve reflète les évolutions de la ville: aujourd'hui, il s'agit de la rue de l'Hôtel de Ville, mais elle a été désignée comme rue du Neuf-Bourg, rue de Marat, rue de la Loi, rue du Grenier à Sel et rues des Tavernes[48].
Halle au beurre, construite en 1867 avec des vestiges du prétoire et de l'ancienne prison[48].
Ensemble de maisons des XVIeetXVIIesiècles. Deux d'entre elles comprennent des poutres sculptées (1 de la rue du Vieux-Bourg et l'enseigne de l'ancien hôtel du Lion d'or, sur le parvis de l'église).
Poutre sculptée, rue Paul-Damois.
Château d'Aumale, reconstruit pour la dernière fois au XVIIe siècle, restes consistant en porche d'entrée, pavillon et corps de garde. Le site est occupé par l'EHPAD résidence du duc d'Aumale.
Château du Bois-Robin, du XVIIesiècle.
Abbaye Saint-Martin d'Auchy, créée au Xesiècle, dont subsistent la tour (XVIesiècle) et le dortoir des moines (XVIesiècle). À partir de bâtiments déjà existants, les moines de la congrégation de Saint-Maur refondent une abbaye au XVIIIesiècle[49].
Hôpital du XVIIesiècle.
Collège Saint-Joseph, créé en 1595 par l’abbé Gallemand, docteur en théologie et fermé en 1887. Une assoxciation en est propriétaire depuis 1922[48]
L'ancienne caisse d'épargne, 22 de la rue Claude Damois, ex-rue du Vieux-Bourg, acquise par la ville en 1891 auprès de M.Eustache pour y accueillir cet établissement de prévoyance, qui se trouvait en mairie depuis 1858. Le bâtiment est utilisé depuis 2001 comme bibliothèque municipale[48].
Promenade du Grand Mail ou des Remparts autour de la ville.
La Halle au beurre
L'abbaye Saint-Martin d'Auchy
Vestiges du château (actuelle maison de retraite).
Viaduc de la Bresle, long de 755 m, construit en 2002-2004 pour supporter l'autoroute A29.
Vieilles maisons
Minoterie Lambotte, de la fin du XIXesiècle, qui a été utilisée jusqu'en 1972[50],[51]. Une association en assure la maintenance en vie de son ouverture au public[52],[53]
La minoterie Lambotte
L'ancienne minoterie Lambotte.
La turbine
La salle des machines
Premier étage
Chapelle Notre-Dame du Cardonnoy des XIIIeetXVIIesiècles, ancien lieu de pèlerinage très fréquenté situé dans le hameau du Cardonnoy, sur la route du Tréport[54].
Vendue comme bien national à M. Le Cointe le 24 ventose an IV () et rachetée à ses descendants par la commune à l'euro symbolique le .
Cette chapelle a été édifiée pour commémorer un miracle selon lequel une image de la Vierge, trouvée par un moine de l'abbaye Saint-Martin d'Auchy sur ce coteau, y était constamment revenue[55]. Une chapelle existait déjà en 1157, puisque le pape Adrien IV confirmait dans une bulle les possessions de l'abbaye d'Auchy, et notamment de l'église Sainte-Marie-au-delà-de-la-Bresle. De même, le roi d'Angleterre Henri II confirmait en 1160 sa donation à l'abbaye, dont la chapelle, dénommée en latin Sancta Maria ultra aquam[56].
La chapelle Notre-Dame du Cardonnoy
Vue générale de la chapelle.
Façade.
Intérieur.
Personnalités liées à la commune
Louis-Philippe.
Alfred Le Petit (1841-1909), né à Aumale, peintre-caricaturiste, auteur de portraits féroces.
Charlus (né en 1860 à Aumale - mort en 1951 à Verberie), chanteur.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Seine-Maritime.
Blason
D'argent à la fasce d'azur chargée de trois fleurs de lis d'or.
E. A. Pape, Notices historiques et biographiques sur la ville et le canton d'Aumale, Aumale, Veuve Caron, , 190p. (lire en ligne), sur Gallica
Ernest Semichon, Histoire de la ville d'Aumale (Seine-Inférieure) et de ses institutions depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, t.I, Paris et Rouen, Auguste Aubry et Lebrument, , 427p. (lire en ligne) sur Google books
Ernest Semichon, Histoire de la ville d'Aumale (Seine-Inférieure) et de ses institutions depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, t.II, Paris et Rouen, Auguste Aubry et Lebrument (réimpr. Kessinger Publishing), (réimpr.2010), 487p. (ISBN978-1-167-69681-7, lire en ligne) sur Google books
Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), «Aumale» dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
Georges Beaurain, Aumale et sa région au XVIesiècle, d'après les minutes notariales et d'autres documents nouveaux., Aumale, L & C Surville, , 158p. (lire en ligne) sur Gallica
Colin L. Dyer, Histoire d'Aumale: de 1860 à nos jours, Aumale, Syndicat d'initiative d'Aumale, , 245p. (ISBN978-2-86743-003-9)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Extrait du Dictionnaire universel de Furetière en 1664: «s. f. Vaugelas veut qu'on dise sarge; mais l'usage est au contraire. C'est une estoffe commune & legere de laine croisée. La bonté des serges se connoist à la croisure; celle des draps à la filure. Les serges se font de laine seche & degraissée avec du savon noir. Les pauvres gens s'habillent de grosses serges, de serge d'Aumale, de serge à deux envers; des serges de Limestre, de Beauvais. On fait des habits longs d'esté de serge de Rome qui se manufacture à Amiens; de serge de Seigneur, qui se fait à Rheims. On fait aussi des serges de soye qui sont fort luisantes, & travaillées & croisées comme la serge; & par cette raison Menage derive ce mot de serica. Les serges qui ne sont pas de pure laine doivent avoir la lisiere bleuë»
Décédé le 20/09/1816
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Arch. S.-M. I H[réf.incomplète]
François de Beaurepaire (préf.Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180p. (ISBN978-2-7084-0040-5, OCLC6403150, BNF34633052).
Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003.
«Mai-juin à Aumale: Victime des bombes allemandes, Aumale a terriblement souffert de l'invasion allemande. Les bombes éclatent rendant la ville méconnaissable. C'était il y a 70 ans.», Le Réveil, , p.14.
Cynthia Dubrocq, «Démission de Paul Lion: élection du nouveau maire le mardi 20 avril», Le Réveil, édition Bresle - Oise - Somme, , p.21 (ISSN1779-3769).
Réélue pour le mandat 2014-2020: «A l’unanimité, Virginie Lucot- Avril poursuivra son travail de maire», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no3283, , p.30.
Vincent Beny, «Virginie Lucot-Avril réélue sans surprise à Aumale: Sans surprise, V», Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le )«Dix-neuf voix pour, aucune abstention ni opposition, l’élection à Aumale (Seine-Maritime) de Virginie Lucot-Avril n’a souffert d’aucune contestation».
«L’adjointe Danielle Lansoy raconte comment Aumale a obtenu sa première fleur: Lors du concours départemental des villes et villages fleuris, Aumale a obtenu sa première fleur. L'adjointe Danielle Lansoy revient sur plusieurs années d'efforts», Ler Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
Dieudonné Dergny, La Normandie Monumentale et Pittoresque, Seine-inférieure, Le Havre, Lemale et Cie, imprimeurs, éditeurs, (lire en ligne), p.269-272.
«L'église», notice noPA00100550, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Les vieux bâtiments qui ont construit l’histoire d’Aumale», Le Réveil édition Bresle Oise Somme, no3696, , p.13.
Vincent Beny, «Ils veulent faire revivre le moulin Lambotte à Aumale: Plusieurs défenseurs du patrimoine ont décidé de faire revivre la minoterie Lambotte plus connue sous le nom du Moulin du Roy. Des journées portes ouvertes vont être organisées», Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
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