Morvillers-Saint-Saturnin est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Morvillers-Saint-Saturnin est un village picard situé à 6 km à l'est d'Aumale (Seine-Maritime) et à proximité de la Normandie.
Il est aisément accessible par l'autoroute A29.
Les anciennes RN 29 (actuelle RD 1029) et RN 15bis (actuelle RD 315) se croisent au hameau du Coq Gaulois.
Situé sur un plateau venteux, il accueille plusieurs éoliennes.
La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80 (Digeon) (ligne no32), chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Hameaux et écarts
La commune est composée de plusieurs hameaux, outre le chef-lieu de Morvillers-Saint-Saturnin[2]: Charny et Digeon.
Urbanisme
Typologie
Morvillers-Saint-Saturnin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (77,9%), prairies (13,7%), zones urbanisées (4,8%), zones agricoles hétérogènes (3,5%), forêts (0,1%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
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Pour le hameau Étotonne, ce nom serait dû à Estalonne, diminutif de stal, petit établissement[10].
Histoire
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Durant l'Antiquité, un sanctuaire était implanté au lieu-dit «Digeon». Ce lieu de culte gallo-romain connu au XIXesiècle comme la «terre d'argent» a été redécouvert en 1976 par le biais de prospections aériennes puis fouillé entre les années 1983 et 1985 par Christiane Delplace. Ces campagnes de fouilles programmées ont été motivées par une série de pillages sur le site au début des années 1980 et l'arrivée de monnaies gauloises originaires de «Digeon» sur le marché noir des numismates[11]. Les origines de ce sanctuaire sont mal connues, le mobilier antérieur à la conquête romaine (La Tène finale et moyenne) est erratique. Parmi les découvertes remarquables, on peut citer des lots de monnaies dominés par un ensemble «au coq»[12], des fibules et autres bijoux ou accessoires en bronze (pinces à épiler, anneaux, perles...)[13], des lamelles de bronze votives[14], des jetons en plomb[15], des outils et armes en fer miniatures (probablement des offrandes)[16], des fragments d'inscriptions sur pierres calcaires[11] et des ossements d'animaux[17].
La commune de Morvillers, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Saint-Saturnin et prend sa toponymie actuelle de Morvillers-Saint-Saturnin[18].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[19],[20]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [21], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[22].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [23].
Artisan métallier Réélu pour le mandat 2020-2026[28],[29]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 398 habitants[Note 2], en diminution de 5,24% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
994
1 068
1 045
923
722
717
722
733
729
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
681
677
658
645
594
571
544
507
516
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
480
506
438
448
460
436
439
465
477
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
397
374
322
350
385
360
363
409
406
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
398
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Une école maternelle est implantée au hameau de Digeon, elle compte 55 élèves pour l'année scolaire 2018-2019[33].
Culture locale et patrimoine
Le monument aux morts de Digeon, édifié en façade de la chapelle Notre-Dame-du-Bon-Pasteur.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église Saint-Saturnin.
Édifice de brique du XVIesiècle, situé dans le cimetière de Morvillers.
Chapelle Notre-Dame, à Étotonne (hameau du village), datant initialement du XIIIesiècle, en briques[34],[10].
Oratoire dédié à Notre-Dame de Lourdes, vers Lignières-Châtelain, établi vers 1880[10].
Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Pasteur à Digeon, construite en briques en 1844.
L'église Saint-Saturnin dans le lointain.
Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Pasteur de Digeon.
Patrimoine civil
Le château de DigeonMare, à côté du château de Digeon
Article détaillé: Jardin floral du château de Digeon.
.
Personnalités liées à la commune
Marcel Audemard d'Alançon (1914-1940), lieutenant et pilote français dont l'avion, abattu en combat aérien lors de la protection d'une mission de reconnaissance effectuée par un Potez 63.11, s'est écrasé sur le territoire de la commune le pendant la bataille de France.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi:
d'argent aux deux fasces de gueules.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Anthony Guichard élu maire», Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no3592, , p.32«Anthony Guichard est âgé de 33 ans. Il est artisan métallier à Quincampoix-Fleuzy. Il est l'un des plus jeunes maires de la Communauté de communes Somme Sud-Ouest».
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.149 (ASINB000WR15W8).
Christiane Delplace, «Relation préliminaire aux fouilles de 1983 à 1985», Revue archéologique de Picardie, vol.3, no1, , p.83–98 (DOI10.3406/pica.1986.1498, lire en ligne, consulté le ).
Louis-Pol Delestrée et Christiane Delplace, «Les monnaies gauloises de Digeon (Somme). Les ramassages de surface: première approche statistique», Revue archéologique de Picardie, vol.1, no1, , p.13–22 (DOI10.3406/pica.1986.1482, lire en ligne, consulté le ).
Françoise Jobic, «Le mobilier en bronze du sanctuaire de Digeon», Revue archéologique de Picardie, vol.3, no1, , p.99–107 (DOI10.3406/pica.1986.1499, lire en ligne, consulté le ).
Delplace Christiane, "Lamelles de bronze et tessères en plomb votives du grand sanctuaire de Digeon (80).", Cahiers numismatiques. Bulletin de la Société d’études numismatiques et archéologiques, 1986, 89, p.179-183.
Christiane Delplace, "Jetons en plomb votifs du sanctuaire de Digeon." In: Lodewijckx M. (éd.), Belgian archaeology in a European setting: Album amicorum, Prof. J. R. Mertens. Vol. 1. Leuven: Leuven University Press, 2001, p.89-91. (Acta archaeologica lovaniensia. Monographiae; 12)
André Rapin, «Le mobilier en fer du sanctuaire de Digeon», Revue archéologique de Picardie, vol.3, no1, , p.115–117 (DOI10.3406/pica.1986.1501, lire en ligne, consulté le ).
Patrice Méniel, «Les restes animaux du sanctuaire de Digeon», Revue archéologique de Picardie, vol.3, no1, , p.109–113 (DOI10.3406/pica.1986.1500, lire en ligne, consulté le ).
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
«Cinquante ans de mariage pour Françoise et André», Le Réveil de Neufchâtel, édition Bresle-Oise-Somme, no3499, , p.20 (ISSN1779-3769)«C'est le 22 avril 1967 en la mairie de Morvillers-Saint-Saturnin qu'ils ont officialisé leur union devant Louis Talva, maire à l'époque».
«À la découverte de Morvillers-Saint-Saturnin: Sandra Baudelot a entraîné une cinquantaine de personnes dans une balade commentée autour de la grande place.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Jean-Claude Fourquez, aujourd’hui décédé, mais élu depuis les années 1950 et maire de 1971 à 2001».
«Retour aux urnes le 27 janvier à Morvillers-Saint-Saturnin (Somme): Suite au décès de Dominique Magnier, maire de Morvillers-Saint-Saturnin, les habitants retourneront aux urnes dimanche 27 janvier pour élire un conseiller municipal», Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, (lire en ligne, consulté le ).
«Le changement dans la jeunesse: Anthony Guichard, 33 ans, vient d'être élu maire de la commune», Courrier picard, édition sud-amiénois, , p.10 (lire en ligne, consulté le ).
Pierre-Emmanuel Reger, «Municipales 2020: à Morvillers-Saint-Saturnin, Anthony Guichard présente sa liste: Elu maire de Morvillers-Saint-Saturnin (Somme) en 2019, Anthony Guichard brigue un nouveau mandat. Il a présenté sa liste.», Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
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