Courcelles-sous-Moyencourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Courcelles-sous-Moyencourt | |
![]() La mairie | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | CC Somme Sud-Ouest |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Chopin 2020-2026 |
Code postal | 80290 |
Code commune | 80218 |
Démographie | |
Population municipale |
144 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 48′ 51″ nord, 2° 02′ 43″ est |
Altitude | Min. 97 m Max. 162 m |
Superficie | 6,78 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Poix-de-Picardie |
Législatives | 4e circonscription de la Somme |
Localisation | |
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Courcelles-sous-Moyencourt se trouve, par la route, à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest d'Amiens.
Le territoire communal est traversé de manière parallèle par l'autoroute A29 et la départementale 1029.
En 2019, la localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Courcelles-sous-Moyencourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,6 %), forêts (14 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 68, alors qu'il était de 59 en 2013 et de 57 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 86,4 % étaient des résidences principales, 6 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Courcelles-sous-Moyencourt en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,9 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Courcelles-sous-Moyencourt[I 1] | Somme[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 86,4 | 83,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 6 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,5 | 8,4 | 8,2 |
Le lieu a été désigné : Goulecueles en 1166; Golecheules en 1184; Courcetlae en 1234; Courcheles-desous-Moiencourt en 1281, Colcellae et Corcel en 1300; CourceIles-Iez-Poix en 1609[9].
Courcelle est un nom commun en moyen français (Renaissance) qui désigne une « petite cour » ou « un petit jardin[10] ». Ce nom est issu du mot gallo-roman et gallo-italien (Moyen Âge) corticella qui signifie « petit domaine » et qui est formé de cōrtem (forme médiévale du mot latin cohors) avec le suffixe diminutif -icella. Cohors désigne en latin une « cour » ou un « enclos[11] ».
La voie romaine de Rouen à Amiens, après avoir dépassé Poix-de-Picardie, passait à Courcelles, où elle est citée dès 1234[9].
Des traces de constructions étaient assez importantes, à la fin du XVe siècle, au lieu-dit Tassarville, pour que l'imagination populaire y vit une ancienne « ville ». A cette époque un chemin reliait Tassarville à Courcelles[9].
La paroisse disposait de son propre droit coutumier, rédigé en 1507, et dérivé de celui du bailliage d'Amiens. La seigneurie relevait de Famechon et comprenait, en 1495, 23 masures et 280 journaux de terre. Des fiefs s'étant réunis au domaine, elle comprenait en 1725, 267 journaux de domaine non fieffés, exploités directement par le seigneur, plus 81 masures amasées ou non et 416 journaux fieffés. Le seigneur avait toute justice[9].
Le château du village a été construit dans la première moitié du XVIIIe siècle par Pierre Langlois de Septenville, administrateur des Postes.
Le village relevait en 1749 en partie de la prévôté royale de Beauvaisis à Grandvilliers et de celle foraine et du présidial de Clermont, du bailliage d'Amiens, de l'élection d'Amiens, intendance de Picardie, grenier à sel d'Amiens[9],
La paroisse Saint Jean-Baptiste dépendait du doyenné de Poix, archidiaconé et diocèse d'Amiens[9]
Le curé était nommé par l'évêque d'Amiens. La dîme était perçue en 1788 pour trente et un quarante-cinquièmes par le curé, neuf quarante-cinquièmes par le prieur de Conty, cinq quarante-cinquièmes au prieur de Notre-Dame de Poix[9].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d’Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[13],[14]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[15], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[16].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | avril 2014 | Jean de Franssu | ||
avril 2014[19] | En cours (au 28 mai 2020) |
Jean-Pierre Chopin[20] | Écrivain, philosophe, essayiste, dramaturge et critique d'art Réélu pour le mandat 2020-2026[21] |
La commune a été distinguée en 2018 par le prix du fleurissement remarquable, le prix du village picard et le prix de la biodiversité[22].
En 2019, Courcelles-sous-Moyencourt a obtenu le label Villages fleuris. Elle concourt en 2022 une « deuxième fleur » au Concours des villes et villages fleuris[23].
La compétence scolaire est prise en charge par la communauté de communes au niveau de la scolarité primaire.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 144 habitants[Note 3], en augmentation de 20 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
364 | 361 | 349 | 324 | 349 | 335 | 325 | 327 | 292 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
282 | 281 | 242 | 246 | 228 | 225 | 217 | 199 | 199 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
191 | 153 | 147 | 121 | 124 | 146 | 132 | 117 | 131 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
115 | 118 | 103 | 119 | 133 | 141 | 136 | 135 | 125 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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139 | 144 | - | - | - | - | - | - | - |
Sous l'Ancien Régime, le village comptait en 1379 17 hostises ou masures ; en 1698, 400 habitants ; en 1709, 87 feux ; en 1724, 81 feux et 255 habitants ; en 1760, 93 feux et enfin en 1772, 80 feux et 267 habitants[9].
La structure du village, situé dans un paysage vallonné et boisé, est inhabituelle, avec sa place en carrousel, sa mare et la majorité de ses rues en impasses qui limitent la circulation[22].
On peut signaler[22] :
![]() |
Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er d'azur à trois fleurs de lys d'or, au 2e de gueules à l'agneau passant contourné d'argent, au 3e d'argent à trois merlettes de gueules mal ordonnées. |
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Détails | Adopté par la municipalité. Les De Gomer portaient sept merlettes. Les fleurs de lis sont issues des armes de la Picardie[34]. |
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