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Sarcus est un village rural du plateau picard, situé en Picardie historique, dans la partie nord-ouest de l'Oise, jouxtant le département de la Somme et desservi par l'ancienne route nationale 15bis. Il est à 34 km au nord de Beauvais et à 13 km au sud-est d'Aumale (Seine-Maritime).
Grande commune d'une superficie de 1 303 hectares, 81 ares et 72 centiares, soit plus de 13 km2, c'est un pays agricole, peu boisé[1]. Un petit bocage (courtils, «cortis» en picard, et herbages) entoure les abords du village. Sarcus avait douze mares communales jusqu'en 1950. Seules deux ont été conservées: le Trou à Sable (ech Treu à Sabe)[2], et la mare Manchonne (qui garde son nom picard). Les principaux bois sont les bois de Preuse (21ha), de Cerisois (17ha) et Liétaux (34ha)[3]. Au-delà, la plaine domine, avec quelques bosquets, «boquets» ou «buquets» éparpillés. Le centre (la place, près de l'église) se trouve à 201 mètres au-dessus du niveau de la mer[4]. C'est un plateau d'où part la vallée du ruisseau des Évoissons, «chés Voéssons»[5]. Cette vallée se dirige vers les communes d'Élencourt, Daméraucourt puis le département de la Somme.
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Sarcus a plusieurs hameaux et écarts: la Basse-Bucaille, la Haute-Bucaille, la Chaussée ou «el Queuchie» (en partie), le hameau de Grasse, Haleine (en partie), Hayon, le Moulin de Sarnois, le Petit-Sarcus ou «Ch'Tiot-Sertchu», le Moulin-Taillefer (détruit), La Viefville ou «el Vieuville» (chapelle et cimetière), Le Wallon (se prononce «Oualon»)[6].
Hydrographie
La source de Sarcus, qui alimente les Évoissons, appelée anciennement Voissons, rivière des Bréhaux ou de Saint-Pierre est intermittente[5]. Elle ne coule que tous les dix ou douze ans. Elle a coulé en abondance au cours de l'hiver 2000-2001 et jusqu'au printemps 2001, inondant les routes, en partant du Fond de la Bucaille et les Calais et passant par la Viefville. D'après la tradition orale, quand les Évoissons coulent à Sarcus, c'est l'annonce d'événements politiques graves en France ou dans le monde[7]. Cela semble s'être avéré exact en 2001[8].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 9,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Arnoult», sur la commune de Saint-Arnoult, mise en service en 2001[15] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2°C et la hauteur de précipitations de 766,9 mm pour la période 1981-2010[17].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Beauvais-Tillé», sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 30 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[19] à 10,6°C pour 1981-2010[20], puis à 11,1°C pour 1991-2020[21].
Urbanisme
Typologie
Sarcus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[23],[24].
La commune est en outre hors attraction des villes[25],[26].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (76,6%), prairies (12,4%), forêts (6,6%), zones urbanisées (2,9%), zones agricoles hétérogènes (1,4%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].
Toponymie
La toponymie est picarde mais elle a été francisée, surtout à partir du XIXesiècle.
Pour Sarcus, on trouve écrites les variantes Sarchus, Sarquiuz, Sarcoz aux XIIeetXIIIesiècles, Cercu en 1517, Saint-Pierre de Sarcus en Picardie et Sarcus-le-Grand au XVIIIesiècle[29].
Le nom de la commune est Sertchu en picard[30]. Il vient du bas-latin "sarcophagus", sarcophage, tombeau puis cercueil. Des sarcophages ont été trouvés au cimetière de La Viefville. L'ancien village de Sarcus se trouvait autour de ce cimetière[31].
Histoire
En , après avoir levé le siège de Beauvais, Charles le Téméraire campe près de Sarcus, et brûle au passage Songeons et Gerberoy.
Histoire des paysans et artisans
Au milieu du Moyen Âge, les paysans se regroupent autour du château fort en bois, à La Viefville. Le seigneur prélève sur les récoltes et l'élevage, mais il leur doit aide et assistance en cas d'attaque. À la fin du XIIesiècle, un nouveau château fort en pierre est construit à moins d'un kilomètre de La Viefville. Elle prend ce nom de "Vieille ville" à cette époque (La Vieuville en picad). Des chaumières en bois et torchis - matériaux utilisés jusqu'au début du XXesiècle - se construisent à proximité du nouveau château fort sur le plateau[32].
Dès la fin du Moyen Âge, et peut-être avant, les paysans - hommes et femmes - exercent deux professions, l'une agricole, l'autre artisanale. L'hiver, pendant "chés courts-jours", ils peignent la laine, fabriquent des étoffes, préparent des serges, font des bas au métier[1].
Au XVIIesiècle, ils travaillent à l'aiguille. Au XVIIIesiècle, ils ont des métiers à tisser. C'est cette deuxième profession de "serger" ou "tisserand" qu'ils déclarent au curé de la paroisse chargé d'écrire les actes officiels (baptême, mariage, décès). Une véritable industrie se pratique alors à Sarcus et dans tous les villages du Beauvaisis et de l'Amiénois. "Sur le plateau qui séparait Amiens, Aumale et Beauvais, l'on trouvait bien plus de métiers à serge que de charrues[33]". Cette industrie se maintient à domicile, dans toutes les petites fermes, jusqu'au milieu du XIXesiècle. Des courtiers en tissus et grossistes achètent la production. Entre les deux Guerres mondiales, l'usine de Moliens fournit aux jeunes femmes de Sarcus des chaussettes à broder à domicile, vendues aux États-Unis. C'est aujourd'hui l'usine Kindy.
Histoire des quatre châteaux
Le déplacement du village, de La Viefville à l'endroit actuel, date de la fin du XIIesiècle, lorsque sur la motte féodale,une fortification de bois construite les siècles précédents, entourée de murs en terre, a été abandonnée au profit d'un nouveau château fort en pierre, construit un peu plus loin sur le plateau. On distingue toujours cette motte au-dessus de La Viefville. Des fouilles archéologiques y ont été entreprises en 1987[34]. L'emplacement d'un "mur" d'enceinte en terre, sous forme d'épais talus, était encore bien visible dans les années 1950, dans l'herbage en contrebas, avant l'arasement du terrain transformé en terre de labour.
En même temps que le nouveau château fort de pierre sur le plateau, est construite une nouvelle église. Au cours des siècles, la paroisse s'étend - devient Sarcus-le-Grand - et les petites fermes s'échelonnent jusqu'à La Viefville. La dernière maison située près de La Viefville est détruite au début du XXesiècle.
Le château est totalement transformé dans le goût de la Renaissance entre 1520 et 1525 par Jean de Sarcus[35]. Le château Renaissance a accueilli Louis XIII en 1638 et Louis XIV au cours de l'un de ses voyages aux Pays-Bas[36] Ce bel édifice est rasé en 1833 par son dernier propriétaire, Gabriel de Grasse. La famille de Sarcus était partie s'installer au château de Bussy-Rabutin à la fin du XVIIIesiècle. Des vingt-deux arcades de la cour d'honneur du château de Sarcus, sept seront sauvées. Quatre se trouvent à Pouilly (Oise) et trois autres à Nogent-sur-Oise[37],[38].
Le château du XIXesiècle, sur la place du village.
Le château actuel a été construit au milieu du XIXesiècle par la famille Boulnois, devant les fondations de l'ancien château. Sarcus a donc connu quatre châteaux de styles différents en huit siècles[39].
La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe celle d'Élencourt, de 1826 à 1832[40].
Le village est desservi, à partir de 1875 par la gare de Brombos-Sarcus, située sur le territoire de Brombos, à quatre kilomètres environ du centre de Sarcus. Devenue simple halte à la fin des années 1950, l'arrêt est ensuite supprimé. L'ancienne gare, aujourd'hui maison privée, porte toujours l'inscription "Brombos-Sarcus".
À la fin de la Première Guerre mondiale, le château est la résidence du général Foch du au . Son état-major ne loge pas au château mais dans la propriété du docteur Hémet, quelques centaines de mètres plus loin. "L'accord de Beauvais" a confié à Foch la direction stratégique des opérations sur le front occidental le [41],
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de l'Oise.
Elle a été le chef-lieu d'un canton de Sarcus de 1793 à 1801, avant d'intégrer cette année là le canton de Grandvilliers[40]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune est toujours intégrée, s'agrandit et passe de 23 à 101 communes.
Intercommunalité
La commune est membre depuis 1997 de la communauté de communes de la Picardie verte, qui succède à plusieurs SIVOM, dont celui de Grandvilliers auquel elle adhérait déjà.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].
En 2019, la commune comptait 267 habitants[Note 7], en diminution de 1,84% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
625
584
632
667
790
657
653
648
649
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
615
579
555
532
535
506
504
509
479
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
443
403
414
313
342
337
318
378
346
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
351
274
272
200
212
260
265
258
275
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
267
267
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,2%, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,6% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 128 hommes pour 138 femmes, soit un taux de 51,88% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,6
90 ou +
2,2
7,0
75-89 ans
9,4
13,3
60-74 ans
13,7
21,9
45-59 ans
15,8
21,1
30-44 ans
18,0
15,6
15-29 ans
16,5
19,5
0-14 ans
24,5
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[50]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Manifestations culturelles et festivités
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Le nom du village fait également écho au Sarcus Festival crée en 2016 dans la commune.
L'édition 2017 a eu lieu au Moulin de Gambais dans les Yvelines (78), fin septembre.
L'édition 2018 a lieu du 28 au sur le domaine de 5 hectares de l'Abbaye de la Clarté-Dieu (Saint-Paterne) (protégée par l'UNESCO).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre et Saint-Paul
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XVIesiècle) , avec son clocher de 42 m de hauteur (XVIIesiècle)[51], le plus haut du canton, et ses fonts baptismaux du XVIesiècle[52].
Chapelle Notre-Dame de La Viefville, dans le cimetière, "brique et pierre", en partie du XVIe s., remaniée aux Modèle:Smini- et XIXe s., restaurée en 2018[53].
La croix de La Viefville (XVIesiècle), abattue en 1793 et rétablie en 1852[54].
Le monument aux morts de 1914-1918.
Les stèles de deux soldats fusillés pour l'exemple à Sarcus au cours de la Première Guerre mondiale, celle du caporal Sylvestre Marchetti, inaugurée le , et celle du soldat Julien Lançon, inaugurée le [55].
Le château et son jardin (XIXesiècle)[56] (privé).
La mairie-école, inaugurée en 1910, en remplacement de l'ancienne école.
La fontaine Wanamaker, inaugurée en 1935.
La ferme du Wallon, manoir du XVIIesiècle transformé en ferme aux XVIIIeetXIXesiècles[57] (privé).
La propriété dite du Docteur Hémet, où logeait l'état-major de Foch en avril- (privé).
Le picard et la tradition, vie culturelle
Le picard était la langue couramment parlée par les habitants de Sarcus, jusque dans les années 1960[58].
Actuellement, des expressions ou tournures picardes sont encore employées dans la conversation en français, exemples: un tiot (un petit), chés herbages (les prés), du hour (du houx), un borne (une borne), un poute (une poutre), unhne noque (une gouttière), un boquillon (un bûcheron), unhne badrèye ou badrée (une tarte, flan), roudrouiller (travailler en musardant), déwoègner (disjoindre), décraper (nettoyer), peut qu'manquer (de toute façon), unhne rude panche (un gros ventre), i n'n est ch'qu'i n'n est (c'est ainsi), nom dé zeu! (juron), etc.[59]
La tradition orale a transmis le blason populaire "Chés gueux glorieux d'Sertchu" (Les gueux glorieux de Sarcus)[60], "glorieux" ayant le sens de "fier" en picard. Ce surnom (suplitchet) vient vraisemblablement du fait que Sarcus était une commune enviée par les habitants des paroisses voisines. Il y avait un château renommé, un notaire royal, un relais de poste et le pays était traversé par la route royale Beauvais / Saint-Valéry (ancienne voie romaine). Les paysans et artisans étaient actifs, la population importante (environ 700 habitants avant la Révolution). Sarcus avait une vie culturelle indépendante. Encore avant 1914, une chorale et une petite troupe de théâtre, se produisaient régulièrement. Dans les années 1920-1930, un groupe de jeunes filles jouait des pièces de théâtre et des opéras.
Un gâteau traditionnel picard à Sarcus
Il existe un gâteau traditionnel picard. À l'origine, il n'est pas exclusif de Sarcus, mais sa recette s'est peut-être transmise là plus qu'ailleurs. On l'appelle «badrèye», «badrée», «tarte àl badrèe» ou «flan àl badrèe». C'est un flan qui était préparé avec uniquement les produits de la ferme à l'occasion des fêtes[61].
Personnalités liées à la commune
La fontaine Wanamaker.
Jean, seigneur de Sarcus (vers 1478 - ), capitaine-général des légionnaires de Picardie, conseiller du roi François Ier, défend en 1513 la ville de Thérouanne contre les Anglais, fait bâtir en 1523 le château de style Renaissance. Il est le père de François de Sarcus, évêque du Puy-en-Velay, et le cousin-germain d'Anne de Pisseleu, duchesse d'Etampes[62].
Baron Louis Jacques François Boulnois, général du Premier Empire.
Louis Maximilien Gellée, né à Sarcus en 1798, mort à Beauvais en 1854, prêtre philanthrope, "curé des pauvres" à Beauvais, candidat à la députation en 1848. La chapelle du cimetière de Beauvais a été édifiée par souscription publique, en 1856, pour lui servir de sépulture. Il est inhumé dans la crypte. Une rue de Beauvais porte son nom, côté portail nord de la cathédrale[63].
Rodman Wanamaker (1863-1928), homme d'affaires et philanthrope américain de Philadelphie, défenseur des Indiens, protecteur des arts, "citoyen honoraire et bienfaiteur de la commune de Sarcus", commandeur de la Légion d'honneur. Une rue du village porte son nom, ainsi qu'une fontaine inaugurée le , près de la mairie-école. Il est notamment le donateur de cette mairie-école imposante, en brique et pierre avec fronton aux armes de Sarcus, inaugurée en 1910, et a financé l'adduction d'eau dans le village peu de temps avant sa mort. Il tenait ainsi à honorer sa femme dont il était très amoureux, née Henry, et son beau-père originaire de Sarcus[64],[65].
François Beauvy, né le à Sarcus, écrivain[66], docteur en langue et littérature françaises de l'Université de Paris X - Nanterre[67].
Gastronomie
Il existe un gâteau traditionnel picard. À l'origine, il n'est pas exclusif de Sarcus, mais sa recette s'est peut-être transmise là plus qu'ailleurs. On l'appelle «badrèye», «badrée», «tarte àl badrèe» ou «flan àl badrèe». C'est un flan qui était préparé avec uniquement les produits de la ferme à l'occasion des fêtes[61].
Filmographie
Mme Jackie Poggioli, Fucilati in prima ligna / Fusillés en première ligne, film documentaire (2011) sur les Corses fusillés pour l'exemple au cours de la Première Guerre mondiale, dont Sylvestre Marchetti, fusillé à Sarcus le (you tube).
Héraldique
Les armes de Sarcus se blasonnent ainsi:
De gueules au sautoir d’argent cantonné de quatre merlettes de même. Le blason se tient entre des tenants: deux anges, et il est surmonté d'une couronne de marquis. Il peut se voir complet au château de Bussy-Rabutin où les Sarcus se sont installés à la fin du XVIIIesiècle. Il apparaît également complet sur le fronton de la mairie-école de Sarcus[68].
Voir aussi
Bibliographie
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Grandvilliers: Annuaire statistique et administratif du département de l'Oise, Beauvais, , 115p..
Armand-Gustave Houbigant, Notice sur le portique dit de Sarcus existant à Nogent-les-Vierges et faisant partie de l'habitation de M. Houbigant, Beauvais, dans Mémoires de la Société académique, 1858, p.369-398.
A.-G. Houbigant, Notice sur le château de Sarcus tel qu'il devait être en 1550, Beauvais, dans Mémoires de la Société académique, tome IV, 1859, p.158-220.
A.-G. Houbigant, Réponse aux critiques faites par M. Paul Lacroix de deux notices sur le château de Sarcus, Paris, Henri Plon, 1860, 30 p.
L. Meister, Epigraphie du canton de Grandvilliers, Beauvais, dans Mémoires de la Société académique, tome XX, troisième partie, 1909, p.811-846.
Maréchal Foch, Mémoires pour servir à l'Histoire de la Guerre de 1914-1918, Paris, Librairie Plon, 1931, tome second.
Lucien Tesson, L'Abbé Gellée, notice de 9 p. et Anniversaire de la Révolution de 1848, catalogue de l'exposition de l'Abbé Gellée, 8 p., Beauvais, Imprimerie moderne du Beauvaisis, 1948.
Emile Lambert, Les 697 communes du département de l'Oise, leurs dépendances, les lieux détruits, Creil, Librairie Queneutte, 1953, 128 p.
Pierre Goubert, Cent mille provinciaux au XVIIesiècle - Beauvais et le Beauvaisis de 1600 à 1730, Paris, Flammarion, 1968, 439 p.
Émile Lambert, Toponymie du département de l'Oise, Amiens, Musée de Picardie, 1963, 547 p.
François Beauvy, Lexique picard de Sarcus, Amiens, collection Eklitra, 1981, 64 p.
Émile Lambert, Dictionnaire topographique du département de l'Oise, Amiens, Musée de Picardie, 1982, 623 p.
François Beauvy, Pékavi, 15 nouvelles en picard du Beauvaisis (livre bilingue) dont 7 se déroulent à Sarcus, Amiens, collection Éklitra, 1985, 125 p.
Bernard Petit, "Fouilles du puits de la motte féodale de Sarcus (Oise), dans Bulletin de recherches et d'études de la céramique du Beauvaisis n° 10 de 1988, p. 161-179.
François Beauvy, Dictionnaire picard des parlers et traditions du Beauvaisis, Amiens, coll.«Éklitra», , 359p..
François Beauvy, "Feusillè por ll'ampe/ Fusillés pour l'exemple" (à Sarcus), dans Acoute, min tiot (livre bilingue), p. 106-111, Beauvais, Awen, 2006 et 2007.
Joseph Cipriani et Jean-Claude Flament, Le Chemin de l'enfer / A Strada di l'infernu, récit à la mémoire de Sylvestre Marchetti et Julien Lançon fusillés pour l'exemple le (à Sarcus), 20229 Nucariu (Corsica), Éd. Cismonte è Pumonti, 2010, 103 p.
Général André Bach, Justice militaire, 1915-1916, Paris, Éd. Vendémiaire, 2013, p. 455-480.
François Beauvy, À l'ombre de Jules Ferry , roman d'écoliers beauvaisiens de l'après-guerre (dont 2 chapitres se déroulent à Sarcus, p. 89-109), Trosly-Breuil, Au Poney économe (Éd. du Trotteur ailé), 2014.
François Beauvy, Contes de ma mère l'Oise, nouvelles en picard du Beauvaisis dont 3 se déroulent à Sarcus (bilingue avec CD en picard), Amiens, Éd. de la Librairie du Labyrinthe, 2015, 165 p.
Jean-Claude Flament et Hervé Lançon, Julien Lançon dans l'enfer de 14-18, fusillé pour l'exemple en 1916 (à Sarcus), Tarascon, Presses de la Tarasque, 2016,125 p.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
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