Hescamps est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Commune du Plateau picard située près de la limite des départements de la Somme, de l'Oise et de la Seine-Maritime, aisément accessible par les anciennes routes nationales 15bis (actuelle RD 1015) et 319 (devenue RD 919), ou par l'autoroute A29.
Le ruisseau des Évoissons, sous affluent de la Somme par la Selle prend sa source à Handicourt.
Urbanisme
Typologie
Hescamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (71,4%), prairies (11,7%), forêts (7,9%), zones agricoles hétérogènes (7,5%), zones urbanisées (1,5%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 288, alors qu'il était de 295 en 2014 et de 275 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 81,9% étaient des résidences principales, 8% des résidences secondaires et 10,1% des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,9% d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Hescamps en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8%) inférieure à celle du département (8,3%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,3% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (92,1% en 2014), contre 60,2% pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].
En 1972, les communes d'Agnières, de Frettemolle, de Souplicourt et d'Hescamps-Saint-Clair instituées lors de la Révolution française fusionnent pour constituer la commune d'Hescamps[9].
La commune ainsi constituée se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Les communes fusionnées puis Hescamps font partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[10],[11]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [12], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[13].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [14].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2019, la commune comptait 522 habitants[Note 3], en diminution de 1,32% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
560
520
550
573
566
557
552
577
522
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
495
520
504
463
418
404
392
376
374
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
352
343
350
306
311
265
249
258
240
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
228
215
517
434
404
434
469
463
519
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
523
522
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Cultes
La commune est intégrée au regroupement paroissial catholique de Notre-Dame de Poix-de-Picardie.
Économie
La ferme éolienne du Candor produit, depuis l'été 2008, 11 millions de kWh avec ses cinq éoliennes, dont le coût d'installation a avoisiné les sept millions d'euros. Cette réalisation a été faite par une société filiale de la SAS Vents Picards, dont le capital est détenu à hauteur de 20% par des investisseurs locaux, notamment les propriétaires des terrains voisins des éoliennes[24]. Le nom de Candor, vient de l'ancien français qui signifie «Champ d'Or», car, situés sur le plateau, entre deux vallons, les champs qui s'y trouvaient étaient très fertiles.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La vallée entre Frettemolle et Brettencourt au printemps.
Église Saint-Vast d'Agnières: Edifice construit sur le ruisseau des Evoissons, avec une nef au parement en damiers de pierre, silex et brique du XVIesiècle[25], un clocher-porche avec décor gothique flamboyant, et un chœur de la fin du XIIesiècle ou du début du XIIIesiècle avec une abside à cinq pans et d'exceptionnels vitraux du XIIIesiècle, figurant les scènes de la Nativité (vitrail nord, à gauche du maitre autel), de la Genèse (vitrail est, derrière le maitre autel), et l'Arbre de Jessé (vitrail sud, à droite du maitre autel) [26],[27]. À l'intérieur, statue du XVIesiècle de sainte Barbe. Cette église est classée monument historique depuis un arrêté du [28]. Des travaux de restauration ont lieu en 2022[29]
L'église Saint-Vaast
Article détaillé: Église Saint-Vaast d'Agnières.
Ruines de l'ancien château fort d'Agnières: Situées à proximité de l'église. Composées d'une motte féodale, entourée de fossés secs, larges et profonds, avec fondations des murs, emplacement d'un puits. Elles paraissent remonter au XIIIesiècle et, donc être contemporaines de l'église toute proche. Les titulaires de la seigneurie d'Agnières à cette époque ne sont pas connus. Elle appartenait au XIVesiècle à la famille des Quesnes, ou d'Équennes, qui la possédait encore en 1419. En 1430, est mentionné comme seigneur d'Agnières le comte de Hornes, qui vend Agnières en 1462 à Valeran de Moreuil, seigneur de Poix. Les seigneurs d'Agnières se confondent ensuite avec les seigneurs de Poix [30].
Église Saint-Martin de Frettemolle: Le chœur est du XVIesiècle à chevet plat, la nef à collatéraux rajoutés. Les deux côtés de la nef ont été reconstruits en brique dans la seconde moitié du XIXesiècle, ainsi que le côté Nord du chœur. Le portail est la partie la plus remarquable de l'édifice: sur une console, se trouve une statue représentant saint Martin sur son cheval, partageant son manteau [31]. Le portail de cette église est inscrit aux monuments historiques depuis un arrêté du . Sa toiture a été refaite à neuf en 2018[32],[33].
Vue générale de l'église Saint-Martin de Frettemolle.
Le portail.
Détail du groupe sculpté du portail.
Article détaillé: Église Saint-Martin de Frettemolle.
Église Saint-Clair d'Hescamps: Elle a été construite toute en pierre au début du XVIesiècle, à l'exception du collatéral nord, en brique et pierre et plus récent[34]. La nef et le chœur sont éclairés par de belles croisées à remplages flamboyants [35]. Dans une niche du mur sud de la nef, une petite Mise au tombeau, en bois polychrome. Sont représentés autour du Christ: Joseph d'Arimathie, Nicodème, Un personnage chauve et barbu (Simon de Cyrène?), l'apôtre Jean barbu, la Vierge Marie, et agenouillée, Marie-Madeleine[36]. Le portail de style Renaissance, avec un arc puissamment mouluré[37]. Cette église a bénéficié en 2016 d'une réfection à neuf de sa toiture[38],[39].
Le passé, pour envisager l'avenir.
Église Saint-Jean-Baptiste.
Autre vue de Saint-Jean-Baptiste.
La rue de la Mare à Brettencourt
Article détaillé: Église Saint-Clair d'Hescamps.
Ancienne chapelle (disparue) de Mesnil-Huchon. En 1919, existait encore au Mesnil Huchon «en un coin de la place accolé au bois, une très modeste petite chapelle de Saint-Sauveur, où un pèlerinage assez actifamenait encore naguère les animaux» [40]. Cette chapelle a disparu depuis plusieurs décennies.
Chapelle de Brettencourt. Petite église construite en charpente et torchis, utilisée pour le culte jusqu'au début des années 1980. Laissée ensuite à l'abandon, elle a été remplacée en 2011 par un oratoire.
Chapelle de Saint-Clair, construite en brique en 1934. Près de cet emplacement existait un vieux tilleul qui abritait une statue de Saint Clair. Le tilleul abattu, une chapelle est construite en 1838. En 1934, cette chapelle est reconstruite 50 mètres plus loin, en raison de travaux routiers. Un pèlerinage y était organisé pour guérir les maladies des yeux [41].
Église de Handicourt [42], comportant des parties de différentes époques. Le portail et le côté nord sont construits en brique, silex et pierre. La porte principale est voûtée en brique, en plein cintre, et surmontée d'un larmier en pierre. Le portail est épaulé par deux puissants contreforts. Au-dessus de la porte latérale côté nord, figure un cartouche avec la date 1838, qui doit être celle d'une restauration. Le chevet et le côté sud ont été reconstruits en brique dans la seconde moitié du XIXesiècle. La toiture de cette église a été refaite à neuf en 2017.
Église de Souplicourt (ou Soupplicourt), construite principalement en pierre au XVeou auXVIesiècle, avec des réparations plus récentes en brique. Le chœur est éclairé par des croisées à remplages flamboyants. On remarque à l'intérieur les fonts baptismaux de la fin du XVesiècle[43] et une poutre de gloire du début du XVIesiècle, ornée des statues de la Vierge, du Christ en croix et de Saint Jean [44]. En 1948, on pouvait encore y voir des vitraux de la fin du XVIe ou du début du XVIIesiècle, contemporains de l'ancien château [45]. La toiture de l'église de Souplicourt a été refaite à neuf en 2016.
Portail d'entrée de l'ancien château de Souplicourt, face à l'église, de la première moitié du XVIIesiècle, en brique et pierre avec colonnes saillantes. L'ancien château de Souplicourt avait été construit à la fin du XVIe ou au début du XVIIesiècle, sans doute par Antoine de Saint Blimont et Anne de Louvencourt, son épouse. Passé par alliance à la famille de Lallier de Saint Lieu, il existait encore, en mauvais état, en 1731. Il avait disparu dès 1794. Il se composait d'un corps de logis en brique et pierre, situé face au portail, cantonné côté parc par une tourelle à chacune de ses extrémités, et côté cour, par une aile en retour sur la gauche [46].
Article connexe: Liste des monuments historiques de la Somme.
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
«Honorariat pour les trois anciens maires», Le Réveil, , p.21.
«Fête nationale dans le canton: Médailles, diplômes et repas», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, , p.37.
Hebdomadaire Le Réveil du .
«Une dizaine de maires ne se représentent pas», Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no3646, , p.33«Il a été élu pendant 25 années avec deux mandats de conseiller municipal et deux autres de laire».
Réélu pour le manadt 2014-2020: «Etienne Boderau reprend les rênes», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no3288, , p.28.
Pierre-Emmanuel Reger, «Jocelyne Ternois élue maire à Hescamps: Jocelyne Ternois est devenue maire d'Hescamps (Somme). Sa première adjointe ainsi que les maires délégués d'Agnières; Souplicourt, et Frettemolle ont été également élus», Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
Abbé A. Normand, «Description des vitraux de l'église d'Agnières», Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie, tome 19, , p.105-118 (lire en ligne).
M. Roux, Le Canton de Poix, in La Picardie historique et monumentale, tome 1, Amiens & Paris, Yvert & Picard, 1893-1899, 490p. (lire en ligne), p.228-233.
Mathieu Marin, «Hescamps. La municipalité souhaite restaurer l'église Saint-Vaast datant du 12e siècle: Après deux ans sans travaux, la municipalité d'Hescamps (Somme) lance son projet de restauration de l'église Saint-Vaast dans la commune associée d'Agnières», Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
Philippe Seydoux, Gentilhommières en Picardie, tome 1, Paris, Editions de La Morande, , p.152 & 310.
M. Roux, Le Canton de Poix, in La Picardie historique et monumentale, tome 1, Amiens & Picard, Yvert & Picard, 1893-1899, 490p. (lire en ligne), p.234.
M. Roux, Le Canton de Poix, in La Picardie historique et monumentale, tome 1, Amiens & Paris, Yvert & Picard, 1893-1899, 490p. (lire en ligne), p.233-234.
Georges Beaurain, Le Canton de Poix, dans Le Dictionnaire Historique et Archéologique de la Picardie, tome 3, Amiens, (lire en ligne), p.435.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.150 (ASINB000WR15W8).
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