Méréaucourt est une commune française, située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Méréaucourt
Une ferme de Méréaucourt.
Administration
Pays
France
Région
Hauts-de-France
Département
Somme
Arrondissement
Amiens
Intercommunalité
Communauté de communes Somme Sud-Ouest
Maire Mandat
Marc Blarel 2020-2026
Code postal
80290
Code commune
80528
Démographie
Gentilé
Méréaucourtois, Méréaucourtoises
Population municipale
9 hab. (2019 )
Densité
3 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 43′ 48″ nord, 1° 56′ 06″ est
Altitude
Min. 120 m Max. 187 m
Superficie
3,04 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Amiens (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Poix-de-Picardie
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Méréaucourt
Géolocalisation sur la carte: France
Méréaucourt
Géolocalisation sur la carte: Somme
Méréaucourt
Géolocalisation sur la carte: Hauts-de-France
Méréaucourt
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Avec seulement 9 habitants en 2019, le village est le moins peuplé du département et de la région Hauts-de-France.
Géographie
À 7 km de son ancien chef-lieu de canton, Méréaucourt est à 37 km d'Amiens[1].
Les quatre cinquièmes du sol de la commune sont calcaires et siliceux. Les 20% restants font partie de l'ancienne vallée des Évoissons, cette rivière ayant changé son cours.
La vallée des Évoissons venant d'Agnières est à une altitude inférieure à 130 m. Les points les plus hauts, situés au nord, à l'ouest et au sud sont à 170 m.
Située à 150 m d'altitude en moyenne, Méréaucourt est à environ 58 km de la Manche.
Le climat est tempéré et les vents dominants soufflent de l'ouest et du nord.
En 1899, l'instituteur signale que « Les Évoissons », petit cours d'eau, est tari depuis au moins 20 ans. Une nappe d'eau est localisée à environ 25 m de profondeur[2].
Communes limitrophes
Thieulloy-la-Ville
Hescamps
N
Équennes-Éramecourt
OMéréaucourtE
S
Hescamps
Urbanisme
Typologie
Méréaucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (53,6%), zones agricoles hétérogènes (23,1%), forêts (21,3%), prairies (2%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Dès 1301, Meraucourt est cité dans un Pouillé. Un aveu[Quoi ?] de Souplicourt, en 1383, nous fournit Méréaucourt, la forme actuelle. À signaler, Méreaucourt-le-Pauvre sur une carte d'état-major en 1836[1].
Histoire
Juillet 1916, canon allemand dans le bois.
Un prieuré, sans doute au bout du village, existait au XIIesiècle. Le prieuré appartenait à l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme. Il se composait d'une église, avec un cimetière attenant, et d'une ferme[2].
La seigneurie de Méreaucourt a appartenu successivement aux familles de Saisseval (1575-1756), de Chastenay de Lanti (1756-1775) et Jourdain de Thieulloy (1775-1789) [10].
La terre était tenue du roi, à cause du bailliage d'Amiens[2].
En 1814 et 1815, lors de la Campagne de France et des Cent-Jours, les Autrichiens se livrent à des pillages.
Durant la guerre franco-allemande de 1870, l'invasion allemande est subie localement [2].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d’Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[12],[13]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [14], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[15].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [16].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 9 habitants[Note 3], en augmentation de 50% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
110
89
85
74
98
106
97
84
84
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
75
81
64
54
52
44
38
35
33
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
36
38
33
28
38
30
28
42
28
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
27
27
22
18
9
10
15
15
7
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
6
9
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Valery[23] (le prieuré a été fondé par les moines de l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme). Construite en 1713, elle est couverte en tuile[24].
Ancien manoir seigneurial, en brique et pierre, du XVIIe siècle.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, Archives départementales de la Somme, Amiens, 1878.
M. Postel, Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Méréaucourt, Archives départementales de la Somme, Amiens, 1899.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Dictionnaire Historique et archéologique de la Picardie, tome 3, Paris & Amiens, Picard & Yvert et Tellier, (lire en ligne), p.489-493.
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
Pierre-Emmanuel Reger, «Municipales 2020: Méréaucourt, dix habitants et sept conseillers municipaux: Méréaucourt, près de Poix-de-Picardie, fait partie des plus petites communes de France avec dix habitants. Marc Blarel, maire du village depuis 2004, révèle ses originalités.», Le Réveil, (lire en ligne, consulté le )«Notre conseil municipal est composé de sept membres représentant trois familles. Mon père a été maire dans les années cinquante. Je le suis depuis 2004. Ma fille est conseillère municipale».
Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source: Hebdomadaire Le Réveil du 27 mars 2008
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.151 (ASINB000WR15W8).
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