Montusclat est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Montusclat | |
![]() L'église. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Le Puy-en-Velay |
Intercommunalité | Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal |
Maire Mandat |
Robert Machabert 2020-2026 |
Code postal | 43260 |
Code commune | 43143 |
Démographie | |
Population municipale |
128 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 00′ 51″ nord, 4° 07′ 31″ est |
Altitude | Min. 832 m Max. 1 328 m |
Superficie | 10,47 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Puy-en-Velay (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Mézenc |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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La commune de Montusclat se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1]. Elle fait partie de la région naturelle du Velay, une ancienne province française située au sud-est du Massif central.
Elle se situe à 25,34 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 18,65 km du Chambon-sur-Lignon[2], bureau centralisateur du canton du Mézenc dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Julien-Chapteuil[I 1].
Les communes les plus proches, les distances étant mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau, sont[3] : Champclause (4,2 km), Saint-Front (4,3 km), Saint-Julien-Chapteuil (5,5 km), Moudeyres (6,8 km), Queyrières (6,9 km), Laussonne (7,5 km), Saint-Pierre-Eygnac (8,0 km), et enfin Fay-sur-Lignon (8,6 km).
Saint-Julien-Chapteuil | Champclause | |
![]() |
||
Saint-Front |
Montusclat est située dans la région naturelle du Velay, dans laquelle on retrouve notamment des bassins sédimentaires oligocène et quaternaire ainsi qu'un dôme granito-migmatitique développé à la fin du Carbonifère[4].
Dans les environs de Montusclat, les datations isotopiques indiquent la succession suivante[5] :
La superficie de la commune est de 10,47 km2. L'altitude du territoire varie entre 832 m et 1 328 m[Note 2].
Le territoire communal est délimité au sud par la Gagne et son affluent, le ruisseau du cros. Également, plusieurs autres affluents de la Gagne traversent le village tels que le Noustoulet, le Montusclat, le Bertrand. Finalement, on retrouve le ruisseau la ribe au nord-ouest de Montusclat[6].
L'Auvergne-Rhône-Alpes est divisée en neuf unités paysagères, le village de Montusclat fait partie de l'une d'entre eux, « Les Hautes-Terres »[7],[8], il s'agit d'un paysage caractéristique de la région. Relativement plat, ses grands plateaux d'altitude permettent d'observer la grandeur des massifs l'entourant[9].
Face à ce paysage particulier, les hommes ont dû s'adapter, notamment aux conditions climatiques. On y retrouve donc beaucoup de petites maisons regroupées dans des villages, des potagers abrités par des bouquets de hêtres ou de sorbiers ainsi que des murets pour délimiter les aménagements[10].
Le climat de Montusclat est chaud et tempéré. Les précipitations y sont importantes. Même lors des mois les plus secs, il y a toujours beaucoup de pluie. Par ailleurs, le climat est de type Cfb selon la classification de Köppen. En moyenne la température est de 8,2 °C et chaque année, les précipitations sont en moyenne de 1 144 mm[11].
Ci-dessous un tableau météorologique de la station la plus proche, celle de Landos située à environ 29,95 km à vol d'oiseau[12].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −3,7 | −3,4 | −1,2 | 0,9 | 4,9 | 8,1 | 10 | 10,1 | 6,8 | 4,4 | −0,2 | −3 | 2,8 |
Température moyenne (°C) | −0,5 | 0,1 | 3,1 | 5,6 | 9,8 | 13,4 | 15,8 | 15,8 | 11,7 | 8,2 | 3 | 0 | 7,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 2,8 | 3,6 | 7,4 | 10,2 | 14,7 | 18,7 | 21,6 | 21,6 | 16,5 | 12 | 6,2 | 3 | 11,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−19,5 05.1995 |
−20,9 05.2012 |
−21,6 01.2005 |
−10,7 08.2003 |
−5,9 01.2004 |
−0,6 04.2001 |
2,3 03.1996 |
1 30.1993 |
−2,6 30.1995 |
−9,4 26.2003 |
−12,4 28.2013 |
−18,6 16.2001 |
−21,6 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,2 20.2008 |
18,6 26.2019 |
20,7 17.2004 |
22,8 30.2005 |
26,4 11.2012 |
33,4 27.2019 |
34,3 07.2015 |
33,2 05.2003 |
27,6 13.2020 |
23,7 20.2014 |
19,9 02.2020 |
18,8 02.2015 |
34,3 2015 |
Précipitations (mm) | 43,7 | 31 | 34,6 | 70,9 | 99,9 | 76,3 | 58,8 | 73 | 98,2 | 95,8 | 81,7 | 52,9 | 816,8 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 8,7 | 7,6 | 7 | 10,2 | 10,4 | 9,2 | 6,9 | 8,3 | 8,9 | 11 | 10,5 | 8,8 | 107,2 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 2,9 | 1,9 | 1,9 | 4,4 | 5,9 | 4,8 | 3,6 | 4,4 | 5,1 | 5,3 | 4,1 | 2,3 | 46,6 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 1 | 0,7 | 0,9 | 2,5 | 3,5 | 2,4 | 1,9 | 2,6 | 2,9 | 3 | 2,1 | 1,2 | 24,6 |
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[13]. L'unique site Natura 2000 présent sur le territoire communal de Moudeyres se nomme les « Sucs du Velay / Meygal »[14]. Concrètement, il s'agit d'un ensemble de sucs phonolitiques formant notamment le Pic du Lizieux et le Testavoyre[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Moudeyres comprend deux ZNIEFF de type II[Note 3] : le « Mézenc - Meygal » et le « bassin du Puy - Emblavez ». De plus, il y a deux ZNIEFF de type I incluses dans la première type II, à savoir les « Gorges de la Gagne » et le « suc de la Tortue »[16].
Montusclat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[I 2],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,8 %), forêts (42,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Outre le bourg-centre éponyme, la commune de Montusclat comprend les hameaux et lieux-dits suivants : le Grez, Pouzol(s) (Vieux et Jeune), la Pradette (Haute et Basse), les Chazeaux, et la Torte.
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 150, alors qu'il était de 143 en 2013 et de 141 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 40,7 % étaient des résidences principales, 41,9 % des résidences secondaires et 17,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,3 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montusclat en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (41,9 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,3 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Montusclat[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 40,7 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 41,9 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 17,4 | 12,4 | 8,2 |
La commune est traversée par trois routes départementales : D150, D153 et D26[Note 6].
Concernant les transports en commun, aucun arrêt de bus du réseau régional n'est présent dans la commune, les plus proches se trouvent à Laussonne et Lantriac[20]. Évidemment, on ne retrouve aucun transport de long trajet dans le village, les plus proches sont la gare du Puy-en-Velay, la gare TGV de Saint-Etienne et l'aéroport Le Puy-en-Velay - Loudes[21].
Le village de Montusclat s’est développé autour d’un prieuré fondé au XIIe siècle par des moines venus de l’abbaye Saint-Chaffre du Monastier. Au XVe siècle, Montusclat est un site important, siège d'un château et péage sur la voie reliant Saint-Agrève au Puy. Montusclat était également le siège d'un mandement et, à ce titre, était la résidence d'un notaire royal[22]. Au XVe siècle, le mandement de Montusclat, comme ceux d'Eynac et du Villard, appartiennent à Erail de La Tour, baron de Saint-Vidal.
La commune de Montusclat est membre de la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Julien-Chapteuil. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[23].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Mézenc pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[24].
Le conseil municipal de Montusclat, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[25] avec liste ouvertes et panachage[26]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[27]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Les 11 conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 66,67 %[28].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Jeanine Verdier | DVG | |
mars 2008 | En cours | Robert Machabert[29] |
La commune de Moudeyres est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 214 301 434. Son activité est enregistrée sous le code APE 84.11Z, correspondant aux administrations publiques générales[30].
En 2020, le budget communal s'équilibrait à 232 000 € dont 152 000 € en section de fonctionnement et 80 000 € en investissement. La part d'impôts locaux dans les produits de fonctionnement s'établissait à 35,01 %, contre 28,26 % pour la strate de communes équivalente, avec des taux d'imposition fixés à 16,03 % pour la taxe d'habitation (y compris THLV), 9,90 % et 62,89 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti. Par ailleurs l’encours de la dette communale s’établit à 2 813 €/habitant contre 588 €/habitant pour la strate[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 128 habitants[Note 7], en diminution de 7,25 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 000 | 1 000 | 686 | 696 | 744 | 753 | 765 | 728 | 690 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
760 | 768 | 795 | 756 | 780 | 737 | 751 | 728 | 717 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
700 | 660 | 632 | 552 | 521 | 439 | 393 | 296 | 263 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
215 | 170 | 141 | 127 | 120 | 124 | 122 | 125 | 129 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
142 | 128 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 72 hommes pour 61 femmes, soit un taux de 54,14 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,4 | 90 ou + | 0,0 |
5,8 | 75-89 ans | 11,9 |
29,0 | 60-74 ans | 23,7 |
27,5 | 45-59 ans | 20,3 |
7,2 | 30-44 ans | 13,6 |
15,9 | 15-29 ans | 15,3 |
13,0 | 0-14 ans | 15,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
En 2018, la commune compte 258 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 600 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 680 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 5,6 % | 5,8 % | 7,2 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 347 personnes, parmi lesquelles on compte 77,9 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 22,1 % d'inactifs[Note 9],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 151 emplois en 2018, contre 135 en 2013 et 128 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 250, soit un indicateur de concentration d'emploi de 60,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,1 %[I 19].
Sur ces 250 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 55 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Nombre | % | |
---|---|---|
Ensemble | 10 | 100 % |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 2 | 20 % |
Construction | 5 | 50 % |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 2 | 20 % |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 1 | 10 % |
Église de Saint-Pierre-et-Saint-Paul
L’église, qui remonte probablement au XIIe siècle, fut plusieurs fois remaniée ensuite. L’édifice ne comptait à l’origine qu’un seul vaisseau de trois travées, mais fut augmenté de chapelles latérales aux XVIe et XVIIe siècles sur son flanc gauche, et au début du XVIIIe siècle sur son flanc droit. C’est de même au XVIIIe siècle que l’on ajouta le clocher actuel. À l’intérieur, on notera les statues reliquaires de saint Pierre et de saint Paul, une pietà du XVe siècle, et un christ en bois.
Croix sur la place du village
Croix monumentale historiée du XVe siècle, représentant le Christ sur une face et une pietà sur l’autre (monument historique[36]).
Oratoire et croix de la Pradette
L’oratoire Saint-François Régis à la Pradette fut construit en commémoration de la venue du saint pendant l’hiver de 1636. À proximité se dresse une croix monumentale du XVIe siècle, historiée sur les deux faces, représentant d’un côté le Christ et de l’autre une Vierge à l’enfant (monument historique[37]).
Notre-Dame-de-l’Étoile et chapelle Saint-Joseph
Une épidémie de peste qui sévissait dans la région en 1721 porta les habitants à faire le vœu, s'ils étaient épargnés, de se rendre une fois l’an en pèlerinage à Notre-Dame d’Araules. Préservés du fléau, et donc tenus d’accomplir leur vœu, les habitants finirent cependant par rechigner, en raison de la distance. Ils reçurent alors l’autorisation, de la part de l’évêque, d’accomplir désormais leur vœu par un pèlerinage sur la montagne de l’Étoile (altitude 1 176 m), sise sur le territoire de la commune, à 1,5 km environ au sud-ouest du village (situé lui-même à une altitude de 1 047 m). En 1882 fut aménagé le chemin de croix, lequel comprend sept croix représentant les sept douleurs de la Vierge, érigées sur le flanc de la montagne le long du sentier conduisant au sommet ; c’est aussi à cette date que fut bâtie, au pied de la montagne, la petite chapelle Saint-Joseph.
Maison Sauron
Maison d'un notaire royal, achevée en 1589 et présentant une qualité de construction et de finition la rapprochant des hôtels particuliers urbains de cette période. Une tour abrite un escalier à vis d'origine. A l'intérieur, une cheminée monumentale, des boiseries ainsi que des plafonds à la française. La maison, ainsi que tous ses intérieurs, sont classés (monument historique[38]).
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