Montescourt-Lizerolles est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Montescourt est un petit bourg qui a attiré habitants et commerces des alentours, dont poissonnerie, épicerie, droguerie et services (cinéma, hôtel-restaurant).
Géographie
Représentations cartographiques de la commune
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes.
Montescourt-Lizerolles est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montescourt-Lizerolles, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 2 908 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (71%), zones urbanisées (15,4%), zones agricoles hétérogènes (10,2%), forêts (3,4%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
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Dès 1115, on voit apparaître le nom Montescuit dans les actes de la donation de l'autel du village aux domaines de Saint-Denis de Reims. En 1137 on écrivait Montescurry, Montiscurt en 1150 et Montescurt en 1165 dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Laon.
C'est en 1543 qu'est ajouté le Lizerol à Montescourt.
Dans le dictionnaire historique de Maximilien Melleville on trouve Monis Curtis ou Monnis Curtis de Munith et Cortem.
Munith était un nom d'origine germanique, Cortem le domaine gallo-romain qui a donné naissance, dans nos région aux villages.
Ainsi, notre commune serait le domaine de Montih, seigneur germain qui aurait vécu sur ces terres. Concernant Lizerolles nous en connaissons encore moins, lize devrait venir du mot lisière.
Histoire
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Lizerolles est un hameau situé sur la route de Chauny rattaché au XIXesiècle à Montescourt.
En venant de Saint-Quentin sur la RD 1, un monument domine la plaine alentour. Associant «dans un pieux et égal hommage les Français et leurs adversaires» cet édifice commémore la Bataille de Saint-Quentin (1557) ou de la Saint-Laurent.
Le , la population du village est évacuée et déportée vers l'Allemagne[11]. Un odonyme local («Rue du 10-Février») rappelle cet événement.
Politique et administration
La communauté d'agglomération du Saint-Quentinois dans le département de l'Aisne.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.
La commune faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Simon (C32S), créée fin 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du [13] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[14].
Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[15].
Liste des maires
Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, édifié sous le mandat de Louis Sébline.
Fonctionnaire territorial Député de l'Aisne (4ecirc.) (1973 → 1986) Conseiller général de Saint-Simon (1966 → 2015) Ancien vice-président du conseil général Président de la C32S (1994 → 2016) Réélu pour le mandat 2014-2020[16]
Cadre de la fonction publique Conseiller départemental depuis 2021
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2019, la commune comptait 1 616 habitants[Note 3], en diminution de 3,58% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
405
398
457
389
431
433
448
472
536
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
550
637
732
702
754
797
714
717
718
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
731
703
674
716
1 262
1 457
1 265
1 276
1 387
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 624
1 814
1 668
1 485
1 460
1 476
1 530
1 646
1 669
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 669
1 616
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église en 1875 (dessin de Joachim Malézieux [1851-1906]).
Montescourt-Lizerolles a connu un premier grand développement après la Première Guerre mondiale. L'église Saint-Lambert construite pour partie grâce aux dommages de guerre dans les années 1920 témoigne de l'ambition du village; toute en brique, mais avec une charpente métallique, son architecture massive l'impose comme point culminant du village, au milieu de la vaste plaine picarde. La croisée du transept devait supporter un campanile dont on devine la base, mais ce projet fut abandonné, faute de moyens, et sans doute aussi parce que l'édifice est très vite apparu fragile. Les charpentes métalliques ont très vite travaillé, tout comme les structures métalliques qui supportaient les grandes verrières, affaiblissant l'ensemble de l'église. Elle dut être détruite en 1986 à la suite de l'apparition de fissures dans l'église, pour ne conserver que ce qui était la nef du bâtiment.
La gare de Montescourt, sur la ligne de Creil à Jeumont (axe Paris - Bruxelles).
L'ancien bâtiment de la gare.
Galerie
Le monument aux morts.
Le mail François-Mitterrand.
L'église.
Personnalités liées à la commune
Victor-Lucien-Sulpice Lecot, cardinal, né le d'une famille d'agriculteurs de Montescourt-Lizerolles, poursuivra une carrière brillante dans la hiérarchie sacerdotale à Noyon, à Compiègne puis à Dijon où il s’attachera en priorité au sort des plus défavorisés. Archevêque de Bordeaux, il est enfin nommé en tant que Primat d’Aquitaine. Il est décédé le .
Charles Sébline, né le à Saint-Pellerin (Manche), Préfet de l'Aisne, sénateur de l'Aisne de 1886 à 1917 et maire de Montescourt-Lizerolles. Il est mort en gare d'Aulnoye (Nord) le lors de sa déportation en Allemagne.
Louis Sébline, fils unique du précédent. Il se destinait à devenir agriculteur et exploitant d'une sucrerie. À la fin de la guerre, il rentre à Montescourt qui n'est plus qu'un amas de ruines. Il y construit un chalet et invite des amis industriels à établir dans le bourg une usine de roulements à billes. Il aménage une cité équipée d'un stade, d'une salle de cinéma et même d'un hôtel (l'hôtel du Coq vainqueur). Afin que les épouses puissent également travailler, il fait construire deux usines, une bonneterie qui fera de la maille et une blanchisserie-teinturerie. Une maternité est installée mais la crise de 1929 met un terme aux aménagements du bourg. Il perd successivement son fils Charles (Louis), lieutenant au IIe dragons porté disparu le en Belgique puis son épouse Louise Brunehant à Montereau-Fault-Yonne décédée le lors d'un bombardement auquel il réchappe. Il meurt d'épuisement en décembre 1941.
Étienne Mansart, né le à Clastres et décédé en 1966. Il est secrétaire de mairie à Montescourt-Lizerolles, après la guerre. Parallèlement, en 1954, il devient conseiller général du canton de Saint-Simon en remplacement de Paul Desmoulin.
Michel Farinet, auteur, compositeur et interprète de La Montescourtoise.
Roland Renard, ancien député, vice-président du conseil général de l'Aisne, maire de Montescourt-Lizerolles de 1989 à 2020.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de l'Aisne.
Blason
De sable à la croix d’argent chargé de cinq coquilles de gueules[21].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
La commune de Saint-Simon et des communes du département voisin de la Somme porte le même type d'armoiries[21]. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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