Montbrun-Bocage est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Montbrun et Bocage (homonymie).
Montbrun-Bocage | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Muret |
Intercommunalité | Communauté de communes du Volvestre |
Maire Mandat |
Christian Seneclauze 2020-2026 |
Code postal | 31310 |
Code commune | 31365 |
Démographie | |
Gentilé | Montbrunais |
Population municipale |
470 hab. (2019 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 07′ 45″ nord, 1° 16′ 03″ est |
Altitude | Min. 259 m Max. 523 m |
Superficie | 30,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Auterive |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.montbrun-bocage.com/ |
modifier ![]() |
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de l'Argain, le ruisseau de Montbrun, le ruisseau de Montfa, le ruisseau de Paris et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montbrun-Bocage est une commune rurale qui compte 470 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 630 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Montbrunais ou Montbrunaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : les maisons des Moines, inscrites en 1950, et l'église Saint-Jean, classée en 1980.
La commune de Montbrun-Bocage se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 55 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 37 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 30 km d'Auterive[3], bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cazères[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Montfa (3,5 km), Daumazan-sur-Arize (3,7 km), La Bastide-de-Besplas (4,3 km), Fornex (4,6 km), Camarade (5,0 km), Castex (5,6 km), Campagne-sur-Arize (5,8 km), Lahitère (6,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Montbrun-Bocage fait partie du Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans[5].
Montbrun-Bocage est limitrophe de dix autres communes dont neuf dans le département de l'Ariège.
Montesquieu-Volvestre | Fornex (Ariège) | La Bastide-de-Besplas (Ariège), Daumazan-sur-Arize (Ariège) |
Sainte-Croix-Volvestre (Ariège) |
![]() |
Campagne-sur-Arize (Ariège) |
Mérigon (Ariège), Mauvezin-de-Sainte-Croix (Ariège) |
Camarade (Ariège) |
Montfa (Ariège) |
La superficie de la commune est de 3 061 hectares ; son altitude varie de 259 à 523 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le ruisseau de l'Argain, le ruisseau de Montbrun, le ruisseau de Montfa, le ruisseau de Paris, la Saouze, le ruisseau d'Arbas, le ruisseau de Bounar, le ruisseau de Flassa, le ruisseau de Gaubert, le ruisseau de Hajou, le ruisseau de la Forêt, le ruisseau des Grabrieux, le ruisseau de sous-le-Roc, le ruisseau de Vaquemorte, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 48 km de longueur totale[9],[Carte 1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Mas-d'Azil », sur la commune du Mas-d'Azil, mise en service en 1971[15] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 913,3 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 18 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,3 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[21].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22] : « le Plantaurel occidental » (5 042 ha), couvrant 10 communes dont huit dans l'Ariège et deux dans la Haute-Garonne[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[22] : « le Plantaurel » (42 116 ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, deux dans l'Aude et deux dans la Haute-Garonne[24].
Montbrun-Bocage est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[25],[I 2],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,4 %), prairies (33,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), terres arables (1,4 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès avec les routes départementales D 74 et D 86 et les lignes régulières de transport interurbain réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT). La gare la plus proche est la gare de Carbonne sur la ligne Toulouse - Bayonne.
Le territoire de la commune de Montbrun-Bocage est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de l'Argain. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2008, 2009 et 2018[30],[28].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Montbrun-Bocage est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Coteaux du Volvestre. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[31],[32]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 325 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 310 sont en en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Le nom occitan de la commune est Montbrun deth Boscatge. La commune linguistiquement gasconne est à la limite du domaine languedocien.
À partir du moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Montbrun faisait partie du diocèse de Rieux
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[35],[36].
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes du Volvestre et du canton d'Auterive (avant le redécoupage départemental de 2014, Montbrun-Bocage faisait partie de l'ex-canton de Montesquieu-Volvestre).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | 2008 | Louis Bonel | ||
mars 2008 | En cours | Christian Seneclauze | Agriculteur | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2019, la commune comptait 470 habitants[Note 8], en diminution de 4,28 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 297 | 1 348 | 1 437 | 1 475 | 1 630 | 1 572 | 1 581 | 1 594 | 1 610 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 516 | 1 521 | 1 511 | 1 458 | 1 480 | 1 350 | 1 261 | 1 228 | 1 189 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 112 | 1 084 | 1 043 | 906 | 826 | 772 | 727 | 684 | 625 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
534 | 454 | 386 | 356 | 336 | 373 | 426 | 480 | 477 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
470 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[41] | 1975[41] | 1982[41] | 1990[41] | 1999[41] | 2006[42] | 2009[43] | 2013[44] |
Rang de la commune dans le département | 143 | 197 | 235 | 247 | 246 | 249 | 245 | 244 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire : école maternelle et école élémentaire[45] avec un centre de loisirs.
Montbrun-Bocage fait partie de l'académie de Toulouse.
Histoire de l'ancienne école[46].
Pétanque, Chasse, Pêche, randonnée,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Volvestre[49].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 217 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 456 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 14 800 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 19 % | 17,6 % | 16 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 281 personnes, parmi lesquelles on compte 74 % d'actifs (58 % ayant un emploi et 16 % de chômeurs) et 26 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 81 emplois en 2018, contre 87 en 2013 et 79 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 167, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,3 %[I 11].
Sur ces 167 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 74 travaillent dans la commune, soit 44 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 75,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,7 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
65 établissements[Note 11] sont implantés à Montbrun-Bocage au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 65 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 11 | 16,9 % | (5,7 %) |
Construction | 9 | 13,8 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 16 | 24,6 % | (25,9 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,5 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 7,7 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 12 | 18,5 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 11 | 16,9 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,6 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 65 entreprises implantées à Montbrun-Bocage), contre 25,9 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans le Volvestre, une petite région agricole localisée dans l'est du département de la Haute-Garonne, constituée de collines de terrefort à fortes pentes autrefois consacrées à l’élevage s’orientent aujourd’hui vers les grandes cultures[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 57 | 27 | 23 | 20 |
SAU[Note 14] (ha) | 1 105 | 669 | 629 | 639 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 57 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 27 en 2000 puis à 23 en 2010[53] et enfin à 20 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 65 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[54],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 105 ha en 1988 à 639 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 32 ha[53].
Village historique soumis aux Bâtiments de France
Sur les autres projets Wikimedia :